Les mandataires de vrais pillards des richesses du Congo ont mené l'enquête sur l'exploitation illicite de ces riches.Consequence:le resultat est erroné.
Rapport de L' ONU sur les pillages en RD Congo
L' ONU a publié en mi-octobre passé un nouveau rapport de l' enquête de ses experts sur l' exploitation criminelle des richesses de la RD Congo, pendant ces 4 années de guerre.
Selon ce rapport, le gouvernement congolais, le Zimbabwe, le Rwanda, l'Ouganda pillent tous les richesses du Congo par les réseaux d'élite qui ont un certain nombre d'éléments communs, qu'il convient d'étudier pour bien comprendre la nature de l'exploitation à laquelle se livrent ces pays en République démocratique du Congo : Les réseaux sont composés d'un petit noyau de dirigeants politiques et militaires et d'hommes d'affaires. Certains membres des réseaux d'élite occupent des postes clefs au sein de leur gouvernement ou de leur groupe rebelle respectif; • Ils agissent en coopération pour produire des revenus et assurent la viabilité de leurs activités économiques en exerçant un contrôle sur les forces armées et autres forces de sécurité auxquelles ils ont recours pour mener des opérations d'intimidation, menacer de recourir à la violence ou encore commettre des actes de violence; • Ils monopolisent la production, le commerce et les fonctions fiscales; •Ils créent des entreprises commerciales ou des coentreprises qui servent de prête-noms grâce auxquels leurs membres peuvent mener leurs activités commerciales respectives.
***Hauts fontionnaires des gouvernements congolais et zimbabwéens gravement accusés
Ce rapport met sur le banc des accusés ,de hauts fontionnaires du gouvernement congolais, notamment le Ministre de la sécurité nationale, Mwenze Kongolo, qui est ,selon le rapport,actionnaire et sert d'intermédiaire pour des entreprises d'exploitation de diamants et de cobalt; le Ministre de la présidence et du portefeuille, Augustin Katumba Mwanke, accusé d'être un intermédiaire très influent pour les transactions minières et diplomatiques; le Président de la société diamantifère d'État, Société minière de Bakwanga (MIBA), Jean-Charles Okoto; le Ministre du Plan et ancien Vice-Ministre de la défense, le général Denis Kalume Numbi; le Directeur général de la Gécamines, Yumba Monga. Le cas le plus frappant est celui du Directeur de l'Agence nationale de renseignements, Didier Kazadi Nyembwe , qui est accusé de contrôler un grand nombre d'opérations commerciales privées et de faire un trafic d'armes destinées à des groupes d'opposition burundais et aux groupes Maï Maï dans les provinces du Maniema et du Sud-Kivu. Comment le chef de la sécurité d' un pays agressé militairement peut être accusé de trafic d' armes quand il ravitaille en armes et munitions les groupes d' autodéfense populaires qui se battent pour ce qu' il y a de plus cher pour eux: la liberté ? Il ne fait que son travail.
Du côté zimbabwéen,les plus proches du président Mugabe sont sévèrement éclaboussés:
le Président du Parlement et ancien Ministre de la sécurité nationale, Emmerson Dambudzo Mnangagwa ; le général Vitalis Musunga Gava Zvinavashe, commandant des Forces de défense zimbabwéennes ; un allié de longue date du Président Mugabe , le général de corps aérien, Perence Shiri, qui est impliqué,selon ces experts, dans l'achat de matériel militaire et a participé à l'organisation d'un soutien aérien pour les groupes armés inféodés au pouvoir de Kinshasa, qui combattent dans l'est de la République démocratique du Congo ; Sidney Sekeramayi, Ministre de la défense et ancien Ministre de la sécurité.
Au point 17,ces experts disent : Si les Forces de défense zimbabwéennes ont été les principaux garants de la sécurité du Gouvernement de la République démocratique du Congo contre ses rivaux de la région, les officiers supérieurs de ces forces se sont personnellement enrichis grâce à l'exploitation des ressources minières de la République démocratique du Congo sous couvert d'arrangements visant à rétribuer le Zimbabwe pour la prestation de services militaires. À l'heure actuelle, les Forces de défense zimbabwéennes créent de nouvelles entreprises et concluent de nouveaux contrats pour défendre leurs intérêts économiques à long terme, dans l'éventualité d'un retrait complet de leurs troupes. De nouveaux accords commerciaux et de services ont été conclus entre la République démocratique du Congo et le Zimbabwe juste avant l'annonce du retrait des troupes des Forces de défense zimbabwéennes du centre diamantifère de Mbuji Mayi, à la fin du mois d'août 2002.
En s' attaquant aux plus proches de Mugabe,c'est lui-même qu'on vise :
Le rapport est fait par les représentants des anglo-saxons : Sur sept membres de la commission, trois sont anglo-saxons: M. Mel Holt (États-Unis d'Amérique); M. Jim Freedman (Canada); M. Patrick Smith (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Un vient d'un pays très lié aux USA, S. E. M. Mahmoud Kassem (Égypte), Président. Le Rwanda et l'Ouganda, qui ont agressé le Congo que le Zimbabwe est allé secourir,sont les gendarmes des Anglo-saxons dans la région, et Mugabe est aujourd'hui l'homme à abattre à tout prix pour les Anglais et les Américains. Nous pouvons déjà deviner à quoi est destiné ce document.
*** 3 entreprises qui livrent les matériels militaires au gouvernement congolais sont également accablées
Oryx Natural Resources de M. AL-Shanfir, Tremalt Ltd représentée par M. Bredenkamp,et le Groupe George Forrest(GGF) sont directement visés par ces experts.Or ces firmes permettent au Congo de s´approvisionner en armes et munitions pour faire face à l´agression que les multinationales occidentales lui imposent par le Rwanda et l´Ouganda interposés pour piller ses richesses.
Une guerre se finance. Il faut acheter les armes et munitions, payer les soldats et les alliés.
Le Rwanda et l´Ouganda financent leurs sales guerres , non seulement par les pillages au Congo, mais aussi par les aides de puissants financiers de ce monde, notamment la Banque mondiale, qui leur avancent des fonds.
Ruiné pendant des decenies par ces multinationales, placé sous un embargo non-déclaré qui l´ étrangle pcq il refuse de continuer à brader ses richesses, comment le Congo pourrait-il financer sa guerre sainte de défense de son existence en tant que nation gravement menacée par ses agresseurs si ce n´est pas par des contrats officiels et légaux, pcq il s' agit du gouvernement reconnu au niveau international, avec des firmes qui lui permettent d' avoir les moyens de résister. Financièrement, le Congo est un pays en faillite , il n' a plus que ses matières premières à donner en échange contre les matériels militaires , si non il est condamné à disparaître. Comme disait le président Mao : Si on n' aime pas la guerre, il faut faire la guerre pcq on détruit la guerre par la guerre.A une guerre d' agression , il faut opposer une guerre de résistance.
***Agresseurs et agressés , invités et non-invités,dans le même sac.
Sans sa volonté de rester au Congo ne soit démontrée clairement, le Zimbabwé est accusé de créer des réseaux locaux pour continuer à piller au Congo,et de faire de Hararé le centre de l' économie congolaise. Or il est bien démontré ,avec preuves, que le Rwanda et l'Ouganda, qui vont jusqu' à imposer leur monnaie au Kivu( pour le premier) , fabriquer de faux billets congolais,créer des conflits ethniques ; soumettent avec arrogance l' Est du Congo aux lois du banditisme international.
Le Rwanda et l'OUganda,qui ont justifié la présence continue de leurs forces armées par des raisons de sécurité alors que leur objectif réel à long terme consiste à piller. Dans une lettre datée du 26 mai 2000, dans laquelle Jean-Pierre Ondekane, Premier Vice-Président et chef du Haut Commandement militaire pour le RCD-Goma, engage toutes les unités de l'armée à entretenir de bonnes relations « avec nos frères » les Interahamwe et Maï-Maï, et « les laisser au besoin exploiter le sous-sol pour leur survie ».
Un combattant interahamwe vivant dans la région de Bukavu a décrit la situation comme suit lors d'une entrevue enregistrée avec un représentant de l'ONU au début de 2002.
« Nous ne nous sommes pas beaucoup battus avec l'APR au cours des deux dernières années. Nous pensons qu'ils sont fatigués de cette guerre, comme nous. De toute façon, ils ne sont pas au Congo pour nous chasser, comme ils le prétendent. Je les ai vu exploiter les mines d'or et de coltan ici; nous voyons comment ils volent la population. C'est pour cette raison qu'ils sont ici. Les soldats de l'APR viennent et tirent en l'air, et pillent les maisons des villageois, mais ils ne nous attaquent plus. Si vous avez de la chance et avez un grand frère dans l'APR, il arrivera peut-être à vous trouver quelques provisions et des munitions. »
L'UPDF(Armée ougandaise) ou les milices associées à certains officiers de l'UPDF ont établi un contrôle physique sur des zones contenant des ressources naturelles à potentiel commercial. Ces forces ont établi leur autorité sur des centres urbains et financiers clefs - Bunia, Beni et Butembo - où elles utilisent l'administration rebelle comme une façade de secteur public pour faire des recettes, en particulier pour percevoir des taxes sous divers prétextes, notamment des droits de délivrance de permis aux opérateurs commerciaux, et des droits et taxes à l'importation et à l'exportation de produits spécifiques.
***Le faux départ rwando-ougandais du Congo
Le départ récent des troupes rwandaises ne devrait pas être interprété comme un signe de la volonté du Rwanda de réduire sa participation considérable à l'opération d'évacuation de ressources précieuses, de réduire l'intensité du conflit armé ou de réduire la crise humanitaire dans la région. Des sourcesdignes de foi ont signalé une initiative du chef d'état-major de l'Armée nationale congolaise, le major Sylvain Mbuki, visant à réorganiser les forces du RCD-Goma de façon à intégrer un plus grand nombre d'hommes de l'Armée patriotique rwandaise dans les unités de l'Armée nationale congolaise et les forces de défense locales composées d'éléments pro-rwandais. En réalité, le nombre de soldats qui ont quitté la République démocratique du Congo ne représente jusqu'à présent qu'une infime partie de l'ensemble des troupes de l'Armée patriotique rwandaise stationnées dans l'est de la République démocratique du Congo, qui, selon diverses sources, comptent de 35 000 à 50 000 hommes
L'Ouganda s'est engagé récemment à retirer toutes les troupes de l'UPDF à l'exception d'un bataillon renforcé à Bunia et d'un petit nombre d'unités sur les flancs des monts Rwenzori. En prévision de ce retrait, une force paramilitaire est à l'entraînement sous l'autorité personnelle du général de corps d'armée Saleh, force qui, selon les sources du Groupe d'experts, devrait continuer de faciliter les activités commerciales des officiers de l'UPDF une fois que l'UPDF serait partie. Ce groupe paramilitaire recrute parmi les dissidents du MLC de Jean-Pierre Bemba, les membres du RCD-Congo soutenus par l'Ouganda, y compris ses dirigeants, le professeur Kin-Kiey Mulumba et Kabanga Babadi, et parmi d'autres dans le nord-est de la République démocratique du Congo qui s'étaient alliés à l'UPDF dans le passé. On a indiqué que le général Saleh fournit discrètement un appui financier à ce nouveau groupe rebelle
:4 habitants des campagnes sur 5 ont été déplacés sous la contrainte à un moment ou à un autre depuis 1998. Il s'agit du chiffre le plus élevé jamais enregistré pour l'Afrique. Ces chiffres ont été confirmés par des organisations non gouvernementales internationales pour les localités où elles ont réalisé des enquêtes. La propagation du VIH/sida, le nombre élevé d'enfants soldats et les viols de femmes sont les autres conséquences de la généralisation du conflit armé.En admettant que le taux de mortalité, qui explique le nombre si élevé de décès supplémentaires, se soit maintenu au même niveau, la guerre aurait causé plus de 3,5 millions de décès supplémentaires entre le moment où elle a éclaté et septembre 2002. Ces morts sont la conséquence directe de l'occupation du pays par le Rwanda et l'Ouganda.
***Les vrais pillards ménagés par le rapport
Pour comprendre le résultat de cette enquête , il suffit de bien répondre à la question : Qui sont ces fameux experts?
Sur sept membres de la commission, trois sont anglo-saxons: M. Mel Holt (États-Unis d'Amérique); M. Jim Freedman (Canada); M. Patrick Smith (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord)-un Suisse: M. Gilbert -unBelge:M. Bruno Schiemsky - Un vient d'un pays très lié aux USA, S. E. M. Mahmoud Kassem (Égypte), Président -et un figurant:M. Moustapha Tall (Sénégal).
Dans les annexes de ce rapport, Ces experts signalent 85 entreprises impliquées dans les pillages au Congo. Sur ces 85 sociétés, 48, càd plus de la moitié, appartiennent à leurs Pays. Ajoutons à cela les 11firmes, immergées également dans ces pillages, de la République Sud-Africaine, qui s' est spécialisée ce dernier temps dans la médiation dans les conflits du Gand-Lac.
La Belgique, championne de la démocratie et des droits de l'homme au Congo , vient brillamment en tête ,il fallait s' y attendre , avec 20 firmes.
L' Angleterre de Tony Blaire , qui n' a jamais pardonné à Mugabe d' être intervenu au Congo, vient en deuxième position avec 12 entreprises. Elle est talonnée par ses Cousins d' Amérique, càd les USA et le Canada avec respectivement 9 et 5 sociétés.
Et la Suisse ferme la marche avec 2 firmes.
Seuls le Sénégal et l'Egypte ne sont pas sur la liste. Allez-y comprendre
Le rapport reconnaît la responsabilité, sans trop les salir, des pays de la destination des richesses pillées au Congo. Ces pays sont tenus de veiller à ce que les entreprises sur lesquelles s'exerce leur juridiction ne violent pas le code de conduite qu'ils ont adopté comme principe juridique. Ils font preuve de complicité en ne prenant pas les mesures correctives nécessaires. 17 pays sont concernés en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. Nombre de ces pays sont des points de transit secondaire et des centres de transformation tout en étant d'importants marchés de consommateurs. Ils comprennent notamment l'Allemagne, la Belgique, la Chine, les Émirats arabes unis, les États-Unis, la France, l'Inde, Israël, le Japon, le Kazakhstan, le Liban, la Malaisie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Fédération de Russie, la Suisse et la Thaïlande. C'est dans ce groupe qu'il faut chercher les vrais pillards que ces experts ménagent,parce qu'ils avancent : Dans ses demandes de renseignements, le Groupe d'experts a souligné que son objectif n'était pas de s'opposer au commerce, mais d'identifier les mécanismes ou les pratiques susceptibles de permettre de prévenir les ravages de la guerre et les pertes en vie humaine résultant de l'extraction et de la commercialisation des ressources naturelles de la République démocratique du Congo. En sollicitant l'avis de ces pays, le Groupe a mentionné un large éventail de mesures possibles, sans exclure l'éventualité d'approches nouvelles fondées sur les enseignements tirés d'autres situations de conflit.
***Les experts et les pillards directs et indirects parlent le même langage
Ils expliquent la guerre, après avoir reconnu que les Rwanda et l'Ouganda sont au Congo pour y piller, par des années de désordre et un gouvernement incapable de protéger ses citoyens. La solution,pour eux ,passe par l'établissement d'un gouvernement de transition à Kinshasa et les réformes des secteurs minier et forestier en renégociant toutes les concessions et tous les contrats signés durant les deux guerres. Il faut une commission spéciale chargée d'examiner la validité des accords économiques et financiers La communauté internationale, y compris la Banque mondiale, la Société financière internationale et le PNUD pourraient collaborer étroitement avec cette commission et l'épauler dans son travail . Il pourrait s'agir notamment d'avis d'experts et d'assistance technique destinés en partie à attirer des investisseurs étrangers à long terme pour redresser les secteurs minier et forestier. On remarque bien que ces experts ont travaillé pour les pillards directs et indirects des richesses du Congo parce que ils finissent par épouser ce qui a toujours été leur avis en menaçant gravement la souveraineté du Congo. Si les agresseurs sont au Congo rien que pour piller, ils doivent partir pour arrêter ce désastre. Faites disparaître les causes, les effets disparaîtront également.
Quant au gouvernement, c'est aux Congolais seuls de décider de son sort.
Si ce rapport tient à un changement de gouvernement, c'est pour permettre aux multinationales des pays, qui l'ont orienté dans ce sens, à signer des contrats flous avec ce nouveau gouvernement dans lequel il y aurait leurs marionnettes,càd : accaparer toutes les richesses du Congo en légalisant leurs pillages. Oryx Natural Resources de M. AL-Shanfir,Tremalt Ltd représentée par M. Bredenkamp,et le Groupe George Forrest(GGF) les dérangent raflent tout. Ce qui est inadmissible pour les grandes multinationales occidentales.
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