Ce texte est une traduction/adaptation de lettres d'information publiées par un groupe de journalistes indépendants Argentins.
Ce texte est une traduction/adaptation de lettres d'information publiées par un groupe de journalistes indépendants Argentins.
J'ai eu la chance de rencontrer Hueso durant mon passage à Buenos-Aires. Grâce à lui, j.ai découvert ces textes retraçant l.histoire mafieuse
Argentine depuis 20 ans.
Je suis très preneur si vous avez des remarques, questions sur ce texte.
a+
jluc
Rétrospective historique Argentine:
1930 à 1983 : Les présidences militaires se succèdent, sur seize présidents, onze sont des militaires.
1973 à 1983 : Arrestations, tortures, assassinats, disparitions par milliers sont les symptomes
de la dictature militaire, de Videla, Viola et Galtieri.
Octobre 1983 : Retour à la démocratie, suite à la victoire du candidat péroniste Raul Alfonsin.
Décembre 1983 : Investigation sur le terrorisme d'Etat.
Avril 1985 : Procès des anciens combattants militaires.
Décembre 1986: Loi de "Punto Final". Suspension des procès contre les militaires.
Juin 1988: Loi de "Obedienca debida" (Obéissance due) qui absout de toute responsabilité
des militaires chargés de la répression.
Mai 1989 : Carlos Menen est élu à la présidence de la république.
Novembre 1989 : Le président Menem, proclame l'amnistie générale.
Qui est Alfedo Yabran?
Le milliardaire Alfredo Yabran avait fait fortune sous la dictature, puis s'était très habilement reconverti, au point de compter quelques solides amitiés dans l'entourage du président Menem. Homme d'affaires multicartes, il possédait aussi bien des entreprises de transport, que des sociétés de "gardiennages" bourrées d'anciens flics et militaires et des entrepôts en douane (privés, libéralisme oblige) - très pratiques pour faire entrer et sortir du pays sans contrôle les marchandises les plus diverses. Un véritable personnage de thriller, catégorie parrain. Or ce Yabran, méfiant tout de même malgré sa puissance et ses relations, refusait de voir publier la moindre photo de lui et avait promis de régler son compte à quiconque s'y risquerait.
Ce texte est une traduction/adaptation d'une lettre d'information publiée par un groupe de journalistes indépendants Argentins.
J'ai eu la chance de rencontrer Hueso durant mon passage à Buenos-Aires. Grâce à lui, j'ai découvert ces textes retraçant l'histoire mafieuse Argentine depuis 20 ans. Avant de commencer et pour vous éclairer un peu plus, vous devez savoir qui est Cabezas (un de ces journalistes).
En 1996, José Luis Cabezas avait illustré, pour sa revue, une enquête sur la corruption de policiers de cette province.
Le 25 janvier 1997, le corps de José Luis Cabezas, photographe de l'hebdomadaire Noticias, avait été retrouvé carbonisé à Pinamar, dans la province de Buenos Aires. Le 2 février 2000, le tribunal de Dolores (province de Buenos Aires) a condamné huit des dix accusés, dont trois membres de la police de Buenos Aires, à des peines de prison à perpétuité. Le tribunal a également désigné l'homme d'affaires Alfredo Yabrán comme l'"inspirateur" du meurtre. Le lendemain du verdict, Carlos Ruckauf avait annoncé la création d'une commission indépendante chargée d'enquêter sur les "zones d'ombres" laissées par le procès et notamment le rôle joué par les responsables de la police de Buenos Aires.
YABRANITA
En investiguant à propos de l'approvisionnement en extasie, nous avons trouvé trace d'Alfredo Yabrán.
Le 25 Janvier 1997, José Luis Cabezas fût séquestré, frappé et brûlé avant d'être tué par deux balles derrière la tête. Yabrán disparu de la côte Atlantique.
Durant l'enquête à propos de son assassinat, je fus interpellé par la Police Fédérale alors que je distribuais des "cinta" (documents) aux journalistes dénonçant la relation entre le gouvernement et l'assassinat. Durant ma détention, je fus soumis à de la pression judiciaire pour que cessent les investigations.
Après avoir pris des photos attestant cette relation, nous avons découvert comment Yabrán organisait une nouvelle fraude électorale pour les futurs élections nationale du 26 octobre.
Yabrán se déplaça à Villa La Angostura séjournant de fin février à début mars 1997 à Bahia Manzano.
Il se rendit en Patagonie jusqu'au 22 mai, puis à Dolores pour une audition avec le juge le 23 mai.
A partir d'Azul, il s'envola avec trois hélicoptères de la Force Aérienne pour atterrir le 24 mai au "Cumelen Country Club" de Villa La Angostura. Il y séjourna dans la seule maison qu'il possédait en main propre avant de se rendre à l'Hôtel Llao Llao de Bariloche.
Nous avons déduit que ce dernier déplacement se fît par voie maritime, étant donné qu'il ne passa ni par la terre, ni par les airs.
Drogue.
Le 25 mai, le juge Leonides Moldes (ex-secrétaire de A. Piotti et ex juge Fédérale de San Isidro où vivait Yabrán) ordonna la perquisition à la Gendarmerie Nationale qui "découvrit" des hallucinogènes injectables (mélangés à de l'acide) qu'ils baptisèrent "la chanchita". Les journaux régionaux diffusèrent grandement cette information. Et après cette promotion du trafic de la drogue mortelle, Yabrán disparut.
En investiguant la maison où se rendit Alfredo Yabrán dans le Country Club Cumelen de Villa La Angostura, nous avons découvert qu'il détenait une demande d'hypothèque sur une entreprise de fabrication de chocolats (produit qu'utilisent les narcotrafiquants internationaux pour faire passer les drogues d'un pays à un autre sans que les chiens ne puissent percevoir l'odeur).
Cette entreprise de Bariloche devait aux alentours de 17.400.000$ et une des banques ayant fourni l'argent dénonça une faute de paiement. La "Justice" (les juges en Argentine son élus par le président, vice-président et sénateurs eux même élus grâce aux bulletins truqués par Yabrán) fît pression pour que plus tard Yabrán en prenne plus tard possession.
Dans les semaines qui suivirent "apparue" une succursale de la même entreprise dans l'avenue la plus chers d'Amérique (5ème Avenue - New York).
Question : Comment fit l'entreprise de chocolats (en déficit de près de 20.000.000$) pour ouvrir en quelques semaines une succursale à l'autre bout de l'Amérique, sur l'avenue la plus chers du continent?
En effectuant une enquête de Marketing économique, nous avons découvert qu'ils sauvèrent plusieurs millions en installant une fabrique aux États-Unis, qui commandait à leur succursale des envois hebdomadaires ou mensuels depuis l'Argentine.
Fin juillet, un groupe de gendarmes effectua la perquisition (sans ordre du juge) d'un camion de cette entreprise de chocolats qui se rendait à Neuquén.
Savez-vous ce qu'ils ont trouvé?
Des chocolats "remplis" de chanchitas.
En sachant qu'à Bariloche passent durant 9 mois entre 300.000 et 500.000 jeunes d'Argentine, Uruguay, Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie, Pérou et Mexique avec entre 200 et 500$ à dépenser en une semaine. En outre, des jeunes du monde entier passent dans le secteur (San Martín de los Andes, Villa La Angostura, El Bolsón, Esquel) durant toute l'année. Ceci à pour résultat de rendre ce lieu idéal pour faire du trafique interne (national).
Bariloche est synonyme des meilleurs chocolats (aussi utilisés comme meilleur déguisement pour la drogue "chanchitas").
Au cas où ils se fassent découvrir, ils pourraient affirmer transporter des parfums - les acides de cette drogue sont généralement sous forme solide, ils les liquéfieraient pour faciliter le mélange et pour qu'ils soient méconnaissables lors d'une fouille, les introduisant dans des flacons comme ceux que nous sommes accoutumés à voir en échantillons ; la couverture du chocolat les protège aussi des surprises pour que les flacons ne se rompent.
Quand le produit fût lancé [...] Comment firent-ils pour le faire connaître?
Les politiciens demandèrent aux juges "aptes" qu'ils ordonnent des perquisitions (qui en général sont effectuées sur d'autres groupes afin d'éliminer la concurrence) aux policiers. Ceux-ci utilisèrent les médias pour annoncer qu'il y avait une nouvelle drogue. Les gens s'informèrent aux travers de la presse (trompée). Grâce à cette supercherie, les juges et la police récupérèrent une bonne image.
Dans une seconde étape, la police infiltra les vendeurs dans les groupes de consommateurs pour informer les juges de leur identité afin d'effectuer des arrestations et récupérer la drogue avec pour au final la revendre.
Résultat: les nouvelles drogues commencèrent à devenir chères, la justice donnait d'elle une bonne image et s'en mettait plein les poches.
Le trafic.
En enquêtant pour découvrir le port de départ, nous découvrîmes le port d'arrivée.
La drogue arrivait au Chili en provenance de l'Europe. Donc il leur était nécessaire de passer par le canal de Panama "administré" par l'appareil de sécurité nord Américain, Le Pentagone et ses organismes (CIA, DEA, FBI).
A cette époque, les membres de cette coupole étaient à Bariloche afin d'assurer la prochaine visite de leur président, Clinton. Ils ne tentèrent pas de freiner les embarquements d'héroïne se rendant à Bariloche en raison des tonnes de billets reçus comme droit de passage du canal de Panama. Car ce sont eux qui décident qui passe, avec quoi et combien ils doivent payer !
Parallèlement ils couvraient politique de ceux qui en Amérique Latine détruisent les cerveaux des jeunes avec les drogues qu'ils laissent passer par Panama, sachant qu'elles se rendaient en Amérique du Sud.
Après avoir découvert le port Chilien d'où arrivait la cargaison, il fallait se rendre à Panama. J'ai réalisé l'enquête d'informations entre le 10 et 25 juillet 1997, mais ayant été frappé par un policier de la province de Rio Negro, je la fis dans les bureaux d'un des auteurs du livre "La Bonaerense" auquel j'ai collaboré (http://www.google.com/search?hl=en&lr=&ie=UTF-8&oe=UTF-8&q=La+Bonaerense+Carlos+Dutil+libro). Carlos Dutil, un des auteurs se rendit au Guatemala où il "mourut" d'une crise cardiaque (pouvant être provoqué par une simple pilule comme le viagra) le vendredi 10 octobre, quelques jours après avoir découvert que des bateaux transportant l'héroïne étaient passés par ici.
Le 1er octobre atterris un Galaxy C5 de la Force Aérienne des États-Unis avec à son bord une vingtaine des meilleurs agents de la CIA afin de protéger le président de la plus grande puissance du monde contre un attenta ou une bombe journalistique.
Le 10 octobre atterrirent à Bariloche 3 avions Galaxy C5 avec 70 marines (Intelligence militaire, commandos,.. etc.).
Bariloche était quasiment prise par les nord américains, il y avait les chefs du Pentagone - DEA, CIA, FBI -, armes courtes et longues; militaires, civils; plus d'hommes politiques que de touristes; plus d'armes que d'êtres humains.
Le jour même (anniversaire de mon père) Yabrán se rendit à l'audience à Dolores à l'issue de laquelle il devrait être enfermé. S'il ne l'est pas, la cour sait que je tirerais la première bombe journalistique durant la visite de Clinton et qu'elle atteindra le monde entier grâce aux journalistes internationaux suivant le président dans sa visite.
J'ai passé un coup de fil à un compagnon de José Luis Cabezas à Buenos Aires afin d'obtenir des informations sur ce qui se passa à Dolores pour Yabrán et je lui comptai les filatures des services secrets internationaux. Il m'informa de la "MORT" de Carlos Dutil au Guatemala.
Ainsi se termine les évidences selon lesquelles au Panama transite (grâce au Pentagone) l'héroïne à destination de Bariloche.
J'ai décidé de me rendre à Buenos Aires pour les obsèques. S'ils me "suicidaient" sur le chemin! Avant, je préparerais une note d'informations baptisée YABRANITA - Yabrán une bombe pour tous -. Comment les combattre sur tous les fronts et au même moment? Les rassembler dans le même lieu et leur faire face entre eux. J'ai laissé stratégiquement éparpillés les rapports YABRANITA pour qu'ils arrivent au moment de l'activation à la presse internationale et aux mains de Clinton où qu'ils soient. Je me suis donc rendu à Buenos Aires et certains compagnons de Cabezas (qui n'avaient pas de travail) dirent qu'ils ne pouvaient publier pour faute de preuves, même réponse de la part des journaux nationaux; les journaux internationaux reçurent l'enquête.
Le 16 octobre, Clinton arriva à Buenos Aires. Entre le 17 et le 19, il fût à Bariloche. Il revint au États Unis et rompît le passage de Yabrán par le Panama. Clinton est un de ceux qui ne va jamais oublier Cabezas. Savez-vous pourquoi? Durant l'enquête sur l'assassinat de Cabezas, Prellezo détenait dans son agenda l'adresse de Ríos, la maison appartenant a Yabrán s'appelait DEA quatro, le nom de l'organisme Nord Américain - censé lutter contre le trafique de drogues - dépendant de Bill Clinton.
Plus personne n'apporta d'héroïne à Bariloche.
Yabrán est parti sur la côte Atlantique. Je m'en vais le rencontrer.
La Chute de Yabran
[10/10/97] Yabrán se rendit à "Dolores" pour parler avec le juge. Après cet entretient, il aurait normalement dû être mis en prison. Quelques heures avant leur rencontre, au même moment, deux compagnons de Cabezas "MOURURENT": Carlos Dutil au Guatemala et Tony Walsh à Buenos Aires. (ndt: Ces deux morts suspectes mirent de la pression sur le juge, ce qui eu comme résultat de laisser la liberté à Yabrán).
Après avoir freiné la tentative de fraude électorale organisée par les entreprises de Yabrán en Argentine, à Paris, se préparait une réunion entre le sous-commandant Marcos et Carlos Dutil (un autre journaliste du groupe). Ce dernier pris l'avion avec son ex-femme. Après l'avoir avertie qu'ils étaient suivis, il la fît descendre à La Paz (Bolivie). Depuis le Guatemala, Dutil communiqua avec sa famille afin de leur décrire la poursuite. Il "mourut" d'une crise cardiaque (qui peut être facilement provoquée par une pilule de viagra) quelques heures avant sa réunion avec Marcos.
Le système de fraude électorale que nous avons découvert en Argentine est le même qui fût utilisé au Mexique auparavant. Ceci indique qu'il fût réalisé par le même groupe. Pour la première fois en 70 ans (depuis 1929), le groupe gouvernemental P.R.I (Mexique) perdit les élections. La perte du contrôle des deux plus gros pays hispaniques provoqua une silencieuse, mais des plus forte crise au sein de la CIA et du Pentagone...
Quand nous avons retiré à Yabrán la possibilité de fraude électorale, ce qui changea est, qu'antérieurement, il choisissait lui-même les résultats des élections. Maintenant, c'est le peuple. Le pouvoir qu'avait Yabrán est aujourd'hui dans les mains du peuple. De ce fait, les politiciens et juges qui étaient élus frauduleusement par Yabrán et qui travaillaient pour lui, ne pouvant plus être assurés de leur victoire, se mirent à travailler contre lui. Yabrán perdant la concession des cartes d'identité (D.N.I) nécessaires pour voter (que fabriquait Ciccone Calcográfica) ne put effectuer de fraude électorale, il perdit le pouvoir sur le futur, pour toujours.
Pour le groupe <<ndt:mafia>> avec qui il travaillait, il devint inutile car il perdit le contrôle du gouvernement et donc de l'Etat. Toutes les entreprises de Yabrán avaient pour 1er client l'Etat, elles perdirent leur 1er client et de ce fait dévaluèrent. Le plus tard Yabrán vendra ses entreprises, le plus de sous il perdra.
Nous avons provoqué la perte du pouvoir Politique, Judiciaire et économique.
Yabrán, en plus de fabriquer de l'argent pour l'Argentine, émettait la quasi totalité des chèques bancaires et actions boursières, ce qui lui donnait un pouvoir financier qu'il va aussi perdre.
Comment lui avons nous fait perdre ce pouvoir financier?
Du fait que les courtiers ne nous auraient pas informé, nous les avons informé, comment, quand et pourquoi Yabrán allait perdre le pouvoir en Argentine. Comme conséquence, ils dévaluèrent ses actions.
Tous les courtiers reçurent "ALFRAUDE YABRÁN" (Un document transformant les lecteurs en exécuteurs), pour ne pas perdre leur argent, ils vendirent toutes les actions de Yabrán, provoquant une des majeure corrida de l'histoire et une des plus rapide chute de la Bourse de Buenos-Aires. De cette manière, nous avons découvert le pouvoir que tenait la mafia sur la Bourse. Si Yabrán placait l'argent de la vente de ses entreprises en Bourse, nous l'aurions trituré.
Quand les courtiers de la Bourse Internationale virent la chute de la Bourse de Buenos-Aires, ils se mirent a vendre toutes les actions de la mafia en Amérique. Nous utilisions Yabrán pour atteindre ses chefs. Tandis que la mafia perdait billions de dollars en quelques jours, nous découvrions le circuit d'influence de la mafia sur l'Amérique Latine.
[27/10/97] Wall Street s'écroula durant 3 semaines confirmant d'où vient la mafia que nous avons découvert en Argentine. Tout ceci à seulement une semaine des élections du maire de New York.
[28/11/97] Les journaux Internationaux titrèrent en couverture : « il y a la mafia à Wall Street », ce qui provoqua la plus rapide et puissante chute de son histoire.
[29/11/97] Le gouvernement des Etats-Unis, totalement sous pression, privatisa une partie du PENTAGONE, renonçant entre 36% et 31% de son personnel.
Pour les élections du maire de New York, la presse internationale focalisa sur ce point, où nous avons pu le montrer au monde, comment Wall Street (symbole du Capitalisme) la capitale économique avec un potentiel aussi fort vivait un des plus forte crise après que des compagnons de Cabezas aient bombardé la Bourse de Buenos-Aires avec des articles sur Yabrán.
Tout ce pouvoir n'est qu'une image qui chute avec la diffusion de l'information; avec la mondialisation, le pouvoir n'est plus dans l'argent, il est dans l'information.
Si Yabrán ne vendait pas, ses entreprises se dévalueraient, s'il vendait, il perdrait l'argent avec la chute de la Bourse. Avec la diffusion de "ALFRAUDE YABRAN", il était emprisonné économiquement, se qu'il choisit fut de perdre le moins. Il vendit ses entreprises quand la Bourse cessa de chuter.
Avant de vendre, Yabrán tenta d'acheter Havanna (Une investigation précédente nous montra un autre côté de Yabrán: trafiquant d'Héroïne; et ses relations avec la DEA pour faire traverser sa marchandise par le Canal de Panama. Le chocolat servait à passer les douanes; et Havanna était une fabrique de chocolat), ce qui démontre qu'avec la diffusion de "YABRANITA" nous avions provoqué une crise entre la mafia nationale et internationale. Du fait que Yabrán ne pouvait plus passer par le canal de Panama pour aller à New York, il lui fallait une entreprise de chocolat sur l'Atlantique.
[23/11/97] Entrent 10 kilos d'héroïne à Villa Tesei (Buenos Aires)
[26/11/97] Le républicain Terence Todman (ambassadeur des États-Unis en Argentine entre 1989 et 1993) comme directeur du groupe Exxel acheta Havanna juste après avoir acheté les entreprises de Yabrán. Le groupe Exxel fusionna les 24 entreprises et factura 2.100 millions de dollars.
Après avoir perdu les élections pour la première fois en dix ans, le gouvernement commença une réforme du système électoral, intentant de passer le vote de obligatoire à optionnel. Avec le vote optionnel, il ne serait pas possible de prouver qui va voter et qui n'y va pas. De cette manière, il serait impossible de découvrir une fraude électoral.
Menem lança la Ré-réélection et lança une guerre interne avec Duhalde, qui divisa le gouvernement, lui faisant perdre les élections.
Au cours de l'investigation "YABRANITA", Yabrán voyagea de Villa la Angostura à Llao Llao en passant par le lac Nahuel Huapi, où il n'y a qu'une seule entreprise de transport. Celle-ci fût "achetée" par Carlos Guillermo Suárez Mason (photographié aussi par Cabezas) aux travers de pressions et ce, durant la dictature.
Pourquoi Suárez Mason avait-il besoin d'une entreprise ayant le contrôle du lac? Le lac Nahuel Huapi est l'unique lac où la technologie ne peut indiquer sa profondeur. Pour les caractéristiques du lac, si des corps de disparus y étaient jetés, ils ne flotteraient pas, ils couleraient (Ndt:Ceci dû à la basse température de l'eau¨et à l'altitude).
En recherchant dans le passé la relation entre Suárez Mason et Yabrán, nous avons découvert dans le livre "La Bonaerense" (auquel nous avons collaboré) qu'une société "SMC" fût fondée par Ramón Camps, Suárez Mason et le représentant de Yabrán, Wenceslao Bunge, quelques jours avant la guerre des Malvines.
[18/11/97] Pinochet voyagea en Israel pour acheter des armes. Après avoir freiner le système de fraude électorale organisé par Yabrán, naquirent deux investigations de rescousse:
Qui furent les politiques qui acceptèrent de recevoir des votes truqués?
Quels furent les votes truqués (doublons, mineurs, morts)?
En investiguant les votants, nous avons découvert des disparitions. Pour que Yabrán est pu introduire des disparus dans l'urne électorale, il dû posséder, nom, prénom, adresse et carte d'identité. La seule manière de détenir toutes ces informations était d'avoir accès aux fameuses listes de disparus qui étaient conservées dans les archives de la dictature, le plus grand secret de l'histoire de l'Argentine. Maintenant, nous l'avons et nous la distribuerons au peuple lors de la prochaine parution "YABRAN.N".