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OH CAMEROUN QUEL HONTE !!!!!!!!!!
by Bernard Landry Sunday October 20, 2002 at 10:12 AM
nitch85@hotmail.com

Quel hont en ce début du milénaire!!!!

Voyons de près: ... Encore des Hommes exposés commes des Bêtes de Foire

L'Etre humain est bien plus qu'un animal qui marche debout. C'est un animal doté de raison. Malgré le propos discriminatoire à caractère tendancieux de Jean-paul Sartre "la raison n'est pas Noir", la raison est aussi belle et bien Noir. Les pygmées sont des hommes et le drame que vivent les pygmées Baka en dit long sur le sentiment profond qui habite certains de nos congénères de race blanche mais surtout, pose en image de fond le problème de la raison et du sens final à donner à la lecture de l'évolution. Pourra-t-il y avoir un jour un respect de l'homme Blanc vis-à-vis de l'homme Noir, un traitement d'égal à égal? Il faut bien le reconnaître malgré des générations, les sentiments des Blancs vis-à-vis des Noirs restent des sentiments pour le moins flous et très douteux. Il est vrai qu'en apparence aujourd'hui les Noirs disent traiter d'égal à égal avec les Blancs cela ne reste qu'une sombre illusion car la réalité est toute autre il persiste de la part des Blancs une haine viscérale non explicable et non expliquée. Une haine qui les contraint à regarder les Noirs comme des sous-hommes quoi qu'en disent certains. Et de la part du Noir, une constante recherche de la reconnaissance du maître. Pour mieux lui ressembler, quoi de mieux que de s'assimiler !?

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Esclavage et humiliation
Le peuple Noir aura subit dignement l'esclavage pendant 300 ans, aura été nourri au fouet, humilié et massacré à la seule guise des Blancs.
Pendant la période coloniale, le général De Gaulle pour sortir sa chère France du bourbier de la deuxième guerre mondiale a mis en place une machination de son vivant qui continue post mortem à maintenir l'Afrique toute entière en état de vassalité et la contraint à rester à la traîne. Les indépendances des pays africains ont été obtenues dans le sang et la sauvagerie la plus écoeurante. Sous l'instigation d'un certain Foccart, le pays Bamiléké a été passé au Napalm, les leaders de la cause négro-africaine ont été tués tous autant qu'ils étaient (Nkrumah, Sankara, Lumumba, Olympio etc.). Le tribunal International de Bruxelles a jugé des ressortissant rwandais et les a condamnés, rejetant par ailleurs la plainte contre Ariel Sharon pour les crimes commis à chabra et chatila. Les descendants des esclaves noirs qui vivent aux Etats-Unis tout comme les descendants d'Irlandais ne sont bons que quand ils rapportent des dollars à l'économie Américaine où quand ils sont munis d'une arme entre les mains pour servir de chair à canon, à défaut de les faire galoper comme des bêtes sur des pistes d'athlétisme après qu'on les a bourré de produits dopants nocifs à leur santé (pratique de dopage qui aura été fatale à l'athlète Noire Griffit Joyner).
En France très souvent, quand on parle d'immigrés, il faut surtout y voir des Noirs et secondairement les arabes mais ce vocable n'étiquette pas les populations de race Blanche encore moins les asiatiques. Dans les bidonvilles des cités européennes, les enfants des immigrés Noirs vivent l'humiliation au quotidien, on a usé de tous les moyens honteux pour les expulser, pour les tuer, pour leur nuire mais rien n'y fait. A la réponse à leur violence on a mis en place des systèmes répressifs les plus insensés qui soient. A la violence corse, basque ou bretonne pourtant, on use de la diplomatie, on pense que cela est légitime et parait tout à fait normal aux yeux de l'opinion public. Et de surcroît, il faut négocier avec les séparatistes. En Nouvelle-Calédonie où vivent des populations Noires, pour le peu qu'il y ait eu quelques sécessionnistes Noirs (Jean-marie Tchibaou, Yéwéné Yéwéné etc.) on a tout simplement envoyé quelques commandos de marine cribler de balles dans les grottes d'Ouvéa où ils étaient réfugiés les leaders de l'indépendance kanake.
Les Tziganes, les Manouches, les Gitans déambulent comme des âmes en peine sur tout le territoire européen et profitent de cette vie de nomade pour se livrer à tous les trafics les plus sordides, à tous les vols et le bouquet final, ils sont exemptés de tout travail. La cerise sur le gâteau, ils sont payés par l'Etat pour se balader à longueur de journée. Ils possèdent des caravanes de luxe qui sont tractées par des véhicules qui valent un certain prix, tout ceci, au vu et au su de tout le monde. L'argent pour s'offrir tout cet attirail vient des vols, des trafics de drogues etc. et pourtant, lorsqu'on recherche des délinquants, on ne les recherche pas dans les activités illicites de ces voyous mais, on les recherche dans les cités où vivent les Noirs car il n'y a de vol, de trafic, de violence que dans les quartiers des immigrés. On a organisé des voyages par charter pour ramener les Noirs des cités HLM sur la terre de leurs ancêtres. Il est à noter qu'en se plaignant d'immigration d'un côté, on a ouvert les bras et accueilli en toute dignité les Kosovars, les Yougoslaves et les Albanais, les Italiens, les Portugais, les Espagnols de l'autre. A l'Assemblée française on compte une poignée de Noirs (2ou3) sur plus de 500 sièges et au gouvernement aucun bien que le pays se dise multiracial. Aucune grosse entreprise Française n'est dirigée par un Noir. Tous ces exemples pris dans le pays qui se réclame être l'étendard en matière des droits de l'Homme montre bien que le problème du racisme Blanc-Noir n'est pas un problème superficiel, une simple perception passéiste du problème. Si en surface cette haine semble s'être estompée, au fil du temps, il persiste au fond un énorme fossé profond qui séparera toujours les deux races. Les Hommes Blancs restent ce qu'ils sont à savoir des racistes. Et, la haine qu'ils éprouvent à l'égard des hommes Noirs est une haine viscérale et injustifiée. Certains sont à ne pas e douter plus racistes que d'autres et ne s'en cachent pas; d'autre moins mais néanmoins, ce sont des racistes quand même. Aujourd'hui on ne fouette plus les Noirs, c'est dépassé mais on utilise leur force en les exploitant autrement, c'est plus humain et plus rentable.
Le drame que vivent les pygmées Baka en Belgique est la manifestation de la folie furieuse qui s'est emparée de quelques âmes malintentionnées qui sont habitées par cette haine. Sous le couvert de l'argent ils ont déplacé des pygmées pour les amener en Belgique afin de les présenter comme du bétail sur une étale en contrepartie d'une modique rétribution financière de la part de l'assistance à laquelle ces pygmées seraient soumis. Si on peut blâmer le gouvernement belge auréolé de son fameux tribunal international de recevoir sur son territoire mais surtout de cautionner la folie de certains esclavagistes du 21ème siècle, il apparaît avec un peu de recul que cette lourde faute est également à mettre sur le dos du gouvernement Camerounais.
Cette lourde faute est attribuable au gouvernement à plusieurs titres. Le premier sa contribution avérée dans le commerce des Hommes et des pygmées Baka en particulier. Deuxièmement le non respect des droits de l'Homme. Le troisième la non assistance à personnes en danger.
On pourrait d'ailleurs se demander comment ces droits peuvent être respectés dans la mesure où l'habitat de ces pygmées Baka rentre va à contre courant des intérêts générés par l'exploitation du bois au Cameroun. En somme, moins il y aura de Pygmées mieux ça vaudra pour l'exploitation du bois.
Il serait de bonne augure de montrer du doigt les responsables de cet état de fait, ceux dont le responsabilité est avérée : Sollo William le Directeur de l'Onaref (Office national d'exploitation des forêts) qui donne fréquemment son aval à la déforestation massive de la forêt équatoriale, il empoche à cet effet son salaire, les bakchichs des futurs exploitants, et l'argent des ONG internationales pour la protection des forêts équatoriales. Frank Biya le fils du président camerounais qui possède deux scieries et qui abat les arbres sans aucun souci, dans le seul but d'assouvir son appétit d'ogre, les amis du président camerounais notamment le groupe Bolloré via les entreprises HFC/Forestière de Campo et (SEPBC), et monsieur et madame Tokpanou (ancien ministre, amie de feu Jeanne Irène Biya), l'entreprise Coron (plus de 40ans d'exploitation forestière) etc.
Le drame que vivent les pygmées Baka en Belgique, contraint à danser à longueur de journée, enfermée comme des bêtes pour le plaisir des yeux de quelques badauds est aussi la manifestation du racisme noir, le droit que s'arrogent les Noirs assimilés à considérer que les pygmées ainsi que les autres groupes minoritaires en Afrique sont des sous-hommes. Il faut le souligner également, c'est aussi le sort que vivent les populations Kirdis au Tchad, ainsi que d'autres groupuscules sur d'autres territoires africains.

La question épistémo-ontologique face à cette dérive comportementale est de savoir ce qui est à l'origine de cette folie et secondairement de voir si on peut adopter une attitude complaisante à l'égard de ces personnes?
A cet effet, on peut constater qu'à partir du moment où il y a une différence notable entre deux individus, que ce soit, de couleur de peau, de cheveux, de taille etc., il y a automatiquement un mécanisme comparatif naturel induit par le cerveau qui se déclenche et qui introduit insidieusement un complexe qui très souvent trouve son interprétation sur une grille de lecture mise en place par la société. Ainsi certaines personnes dénuées de bon sens, eu égard cette grille de lecture se croient supérieures aux autres. Ce fut par exemple le cas dans l'Allemagne Hitlérienne des Blancs (blond aux yeux bleus, le type arien). Ce complexe se vit dans une autre mesure entre les albinos dépigmentés et les individus pigmentés, les blondes et les brunes, les hommes et les femmes, les rouquins et les autres, les gros et les maigres, les grands et les petits, les catholiques et les protestants, les juifs et les arabes etc. Si la différence à priori induit cette pulsion malsaine entre des individus partageant la même condition humaine, cette pulsion reste acceptable tant qu'elle est maîtrisée; mais elle peut devenir néfaste quand elle porte atteinte à la dignité humaine, aux droits des uns et des autres, à la liberté d'autrui.
Ce que vivent les pygmées Baka en Belgique est la manifestation non avouée d'un complexe de supériorité qui habite certains camerounais mégalomanes à l'égard des petits hommes noirs de la forêt équatoriale. Un complexe qui se justifierait par le fait que les pygmées sont considérés comme ceux qui ne revendiquent et ne bénéficient pas des droits alloués aux autres citoyens camerounais, ceux qui ne contribuent pas à l'essor économique du pays, ceux qui ne vivent pas au rythme du monde occidental, ceux qui ne s'instruisent pas, ceux qui marchent encore pied nus, ceux qui vivent avec un cache-sexe, ceux qui vivent dans la forêt, ceux qui sont des sous-hommes, des sauvages, ceux qu'on peut allègrement mentir et exploiter. Un groupe de camerounais malveillants s'est associé avec des Belges pour soumettre d'autres humains à des sévisses corporels pour le moins inacceptables, en sous-estimant la portée du choc moral qu'une telle initiative peut avoir sur l'opinion public Noire, sur l'opinion public dotée de raison. Cette alliance d'un autre temps, sortie tout droit du Moyen-Âge a voulu privilégier le côté pécuniaire de cette transaction au mépris des constantes douleurs qu'induisent la présence des stigmates laissés par le honteux commerce des esclaves noirs, la ségrégation raciale de l'ancien régime de l'Apartheid, la période coloniale, le régime NAZI, la situation catastrophique de l'Afrique aujourd'hui et la conscience humaine collective.

Compte tenu de la gravité avérée des faits et au nom du droit de chaque citoyen à jouir de la protection et à être assisté en cas de danger, nous patriotes Africains exigeons:
§ Que le gouvernement Camerounais actuel veille au retour immédiat de ces pygmées sur les terres de leurs ancêtres.
§ Que cesse immédiatement l'exploitation injustifiée des forêts qui servent d'habitat à ces pygmées et que les différents responsables de ces exactions soient sévèrement punis.
§ Que les personnes impliquées dans le trafic du bois soient forcées d'indemniser ces populations en replantant les essences rares pour assurer la survie de ces populations (à raison de un arbre abattu pour 100 replantés).
§ Que les désirs des différents chefs pygmées soient pris en compte dans la politique générale de ce pays.
§ Que le parlement camerounais vote des articles de loi à inscrire dans la constitution pour préserver les droits de ces populations.
§ Que le peuple camerounais en la personne de son président exige la démission de tout son gouvernement du fait de la gravité des faits. Ne serait-ce que par respect pour la conscience Noire.
§ Que l'ONG qui a contribué à l'exportation de la marchandise Noire de petite taille soit dissoute et interdite d'action sur tout le territoire camerounais et Africain en général.

Quoi qu'on dise, et si on accepte de se l'avouer, le racisme est une pulsion humaine normale, plus ou moins prononcée mais présente en tout un chacun. Une pulsion qui naît lorsqu'on éprouve l'impression d'une différence face à son vis-à-vis ou vis-à-vis de son prochain. Mais, les individus dotés d'un soupçon de raison sont ceux qui ont appris à ne pas céder devant leurs pulsions primaires mais au contraire à censurer leurs pulsions non raisonnables, des pulsions contraires à l'éthique et à la morale en sachant prendre du recul chaque fois que cela s'avère être nécessaire, de manière à servir leur raison primaire. Celle qui permet de rechercher l'essence des choses et le bon sens le plus élémentaire. A titre d'exemple, ce n'est pas parce qu'on voit une belle femme dans la rue qu'on lui saute dessus ! Malgré les désirs malsains qui peuvent nous parcourir l'esprit le temps d'un instant, nous savons que cela est contraire à la morale et est sévèrement puni par la loi sous les chefs d'accusation agression et viole.
Cette histoire aussi invraisemblable soit-elle en plein 21ème siècle nous rappelle le traitement subit par la "Venus hottentote", une négresse d'origine sud-africaine dont la nature dota d'un galbe fessier assez proéminent. Elle fut exposée un peu partout à Paris, enfermée dans une cage et soumise à toutes les humiliations les plus impensables de nos jours. Si la bêtise humaine n'a pu censurer cet état de chose au moment des faits, on a reconnu qu'il y a quelques mois les abus de cet acte et c'est en raison de quoi ses restes ont été remis au gouvernement sud-Africain pour que celle qu'on nomma dans un souci de distraction "la venus hottentote" puisse recevoir une sépulture plus digne. Et pourtant les pygmées Baka revivent ce scénario dans une moindre mesure certes mais dans le même souci de satisfaire une curiosité malsaine. Celle qui consiste à voir ceux qui possèdent un mode de vie, une culture différente de la nôtre comme anormal et plus proche de nos lointains cousins les singes.
Quelques lignes tirées du préambule de la constitution camerounaise sont libellées de la sorte :
….Résolu à exploiter ses richesses naturelles afin d'assurer le bien-être de tous en relevant le niveau de vie des populations sans aucune discrimination, affirme son droit au développement ainsi que sa volonté de consacrer tous ses efforts pour le réaliser et se déclare prêt à coopérer avec tous les états désireux de participer à cette entreprise nationale dans le respect de sa souveraineté et de l'indépendance de l'état camerounais.
Le Peuple camerounais,
Proclame que l'être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ;
Affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la déclaration universelle des droits de l'homme, la charte des Nations-Unies, la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées, notamment aux principes suivants :
- Tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs. L'Etat assure à tous les citoyens les conditions nécessaires à leur développement ;
- L'Etat assure la protection des minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi….
Le droit à la protection des citoyens de ce pays, au vu de cet extrait de la constitution, apparaît jusqu'à preuve de contraire comme étant un droit constitutionnel et, ce droit s'avère avoir été bafoué par les politiques de ce pays. En toute circonstance, la constitution étant souveraine, le gouvernement camerounais devrait s'il se respecte un tant soit peu et respecte les institutions qu'il sert, poser de manière collective sa démission. Mais puisqu'il cette affaire ne concerne que quelques Pygmées, des sous-hommes sans valeur, sans argent, des hommes dont on peut librement disposer comme on dispose de viles marchandises, alors qu'importe qu'ils soient soumis à un trafic pour divertir les occidentaux? On va faire comme si de rien n'était, se regarder dans le blanc des yeux dans une grande lâcheté et dans la plus nauséeuse des attitudes. On va minimiser cet incident.
Dans un pays membre de l'ONU, qui se félicite d'œuvrer pour le respect des droits de l'Homme (bilan des 20ans du président) avouez que cela ressemble à une farce de mauvais goût?
Jusqu'à quand devrons-nous tolérer que les humains soient traités comme des bêtes avec notre complicité, notre lâcheté et/ou notre indifférence ?
De quel droit et jusqu'à quand devons-nous supprimer des droits à d'autres humains et considérer qu'ils sont des sous-hommes?
Alors, si nous qui nous disons instruits, nous qui marchons habillés, nous qui disposons des droits et savons les faire respecter, nous nous considérons comme évolués et que nous ne savons pas respecter la différence, que nous concevons l'évolution uniquement sous les contours de l'uniformisation des cultures, nous devons nous rendre à l'évidence que nous faisons fausse route, que notre grille de lecture n'est pas la bonne ; car de la différence, le monde puise toute sa beauté et fait échec à la monotonie.
Il n'y aura jamais de mots assez forts pour condamner cet acte de racisme.
Il n'y aura jamais de mots assez forts pour dire non à l'exploitation humaine.
Il n'y aura jamais de mots assez forts pour crier le droit des minorités à disposer de leur avenir, à disposer du respect, à disposer de la vie.

Que l'histoire retienne que nous gens de peu de valeur, représentants des bons à rien des malades, des illettrés, des sans-voix, nous condamnons fermement ce commerce et cette usurpation des droits de l'Homme, de part le bon sens le plus élémentaire dont est doté chaque être humain mais également en vertu de la résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948 Adoptée par l´Assemblée générale des nations Unis portant sur le minium de respect incombant à chaque être humain, ratifié par bon nombre d'Etats (parmi lesquels le Cameroun) sous l'intitulé "Les droits de l'Homme".