Colonies pénitentiaires by Tanya Saturday October 19, 2002 at 05:26 PM |
Colonies pénitentiaires
La bande de Gaza est la réalisation parfaite de la conception qu'ont les Israéliens de la "séparation". Entourée de barrières électrifiées et de postes militaires, totalement isolée du monde extérieur, Gaza est devenue une prison géante. Près d'un tiers de ses terrains ont été confisqués pour être donnés aux 7.000 colons israéliens qui y vivent (avec leur troupes protectrices), tandis qu'un million de Palestiniens doivent s'entasser dans les zones restées inoccupées de cette vaste prison. Sans travail, sans revenus, ce sont près de 80% des résidents de Gaza qui dépendent, pour leur survie, de l'UNRWA ou d'aides de pays arabes et d'organisations non gouvernementales caritatives. Aujourd'hui, Israël envisage sérieusement d'y emprisonner les familles de kamikazes ayant commis un attentat-suicide et originaires de Cisjordanie [1]. Pour reprendre l'expression d'un analyste israélien, Gaza peut servir désormais "de colonie pénitentiaire" d'Israël, devenir son "île des réprouvés, son Alcatraz." (Nahum Barnea, Yediot Aharonot, 1er juin 2002).
Tel est le futur que Sharon et l'armée israélienne réservent tout aussi bien à la Cisjordanie. Tandis que l'on construit, d'ores et déjà, la clôture extérieure, les opérations militaires israéliennes en cours ont tout l'air d'être la phase finale de la mise en application des plans des Forces armées de défense visant à rétablir une administration militaire totale (laquelle avait été abolie dans de larges parties de la Cisjordanie au fur et à mesure de l'avancée du processus d'Oslo). Bien qu'Israël décrive toutes ses actions comme autant de réactions spontanées à la terreur conjoncturelle, le plan avait été entièrement détaillé par les médias israéliens, dès mars 2001, soit peu après l'arrivée au pouvoir de Sharon. Alex Fishman, analyste militaire du quotidien Yediot Aharonot, a expliqué que, dès Oslo, "l'armée israélienne considérait les territoires occupés comme s'ils avaient constitué une seule entité territoriale", ce qui imposa certaines contraintes à l'armée israélienne et permit un relatif niveau de liberté pour l'Autorité palestinienne, et aussi pour la population palestinienne. Le nouveau plan représente un retour au concept d'administration militaire que nous avons connu dans les années d'avant-Oslo: les territoires occupés seront divisés en dizaines de "cellules isolées", chacune d'entre elles devant être confiée à telle ou telle unité militaire, et "le commandant local aura toute latitude de décider de manière discrétionnaire" quand tirer, et sur qui. (Yedioth Aharonot, supplément du week-end, 9 mars 2001).
La première phase de ce plan, à savoir la destruction des institutions de l'Autorité palestinienne, a été menée à bien au cours de l'opération "Rempart", en avril dernier. En pratique, depuis lors, les villes et les villages de Cisjordanie ont été complètement isolés. En sortir même à pied, chose qui était auparavant possible, jusqu'à un certain point, ne l'est plus et se déplacer entre les "prisons territoriales" requiert désormais des permis officiels délivrés par les autorités militaires israéliennes. Des soldats et des tireurs empêchent toute personne "non autorisée" de se rendre sur les cultures, sur les lieux de travail et d'étude, ou même à un dispensaire pour y recevoir des soins.
Toutefois, à la différence de l'administration militaire de la période pré-Oslo, l'armée affirme clairement qu'elle n'a aucunement l'intention de mettre en place une quelconque administration civile qui prendrait en charge les besoins quotidiens de deux millions de Palestiniens, tels l'alimentation, les services sanitaires, les ordures et l'assainissement. Pour ces tâches, un semblant d'Autorité palestinienne sera maintenu, bien qu'en pratique on ne la laissera pas fonctionner.
Comme l'a indiqué une "source militaire" au quotidien Ha'aretz, "les conclusions internes des échelons sécuritaires, à la suite de l'opération "Rempart", montrent que le fonctionnement des services civils de l'Autorité palestinienne a atteint un niveau de déréliction sans précédent, en raison essentiellement des destructions occasionnées par l'opération de l'armée israélienne à Ramallah (qui a comporté, notamment, la destruction systématique d'ordinateurs et de bases de données). Si l'on y ajoute les restrictions très sévères imposées aux déplacements, la population palestinienne est en train de devenir, pour reprendre les mots de l'armée elle-même "pauvre, dépendante, sous-employée ou au chômage, sous-alimentée, poussée à bout"... Les réserves financières de l'Autorité sont en passe d'atteindre le fond... Dans un futur pas très éloigné, la majorité des Palestiniens ne pourront assurer un minimum de survie qu'en recourant à l'aide internationale."(Edition hébreue de Ha'aretz, Amos Har'el, 23 juin 2002). Comme on le constate, la Cisjordanie est menée tout droit au niveau de pauvreté endémique régnant dans la bande de Gaza.
Priver les Palestiniens de leurs gagne-pain n'empêche pas Israël, néanmoins, de déployer des efforts substantiels pour obtenir une diminution -- voire un arrêt -- de l'aide internationale (qui leur est destinée), au prétexte que cette aide serait détournée afin d'aider les terroristes et leurs familles. A l'issue de sa nouvelle "opération", Israël a "décidé de bloquer l'afflux des aides alimentaires et médicales provenant d'Iran et d'Irak aux Palestiniens des territoires" (Ha'aretz, Amos Har'le, 24 juin 2002). L'aide humanitaire iranienne et irakienne est une cible facile pour Israël, ces pays appartiennent à l'"Axe du Mal". Toutefois, Israël a entrepris de lancer une campagne plus ambitieuse: l'Union européenne, le donateur le plus généreux pour l'Autorité palestinienne, est soumise à des pressions constantes d'Israël l'incitant à stopper ses aides, qui sont utilisées, entre autres, pour payer les salaires des enseignants et des travailleurs de la santé. La tactique est toujours la même: Israël fournit certains documents supposés établir une complicité de l'Autorité dans le terrorisme. Toute aide à l'Autorité palestinienne devient, dans ce cas de figure, une aide apportée au terrorisme [2].
L'aide humanitaire de l'UNRWA est la prochaine cible sur la liste. L'Agence des Nations Unies pour les Secours et le Travail des Palestiniens au Moyen-Orient (UNRWA) est devenue la principale source de denrées alimentaires pour les Palestiniens vivant dans les territoires assiégés. Ses rations alimentaires sont distribuées non seulement dans les camps, mais également dans les villages, et dans les villes. La quantité des rations alimentaires distribuées par l'UNRWA a quadruplé en deux ans [3].
Récemment, "Israël a entrepris une campagne, aux Etats-Unis et à l'ONU, afin de réclamer un ré-examen de la manière dont fonctionne l'UNRWA, qui gère les camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël accuse les agents de cette agence d'avoir tout simplement ignoré le fait que des organisations palestiniennes transformaient les camps en bases terroristes et exige de cette Agence qu'elle fasse un rapport à l'ONU sur toute activité militaire ou terroriste à l'intérieur des camps... En même temps, des lobbyistes juifs et pro-israéliens mènent une campagne parallèle, aux Etats-Unis... Les lobbyistes juifs américains basent leur action sur le fait que les Etats-Unis assurent actuellement environ 30 % du budget annuel de l'UNRWA (400 millions de dollars), et qu'ils sont par conséquent en position d'exercer leur influence sur l'agence: un refus par le Congrès d'approuver le financement américain de l'UNRWA serait susceptible d'en désorganiser gravement les opérations. (Ha'aretz, 29 juin 2002, Nathan Guttman). La campagne des lobbyistes ne demande pas encore l'arrêt de l'aide -- voire même de la présence de l'UNRWA sur le terrain -- mais son exigence, impossible à satisfaire, que l'UNRWA joue un rôle actif dans "la guerre contre le terrorisme" ("en signalant les actions militaires ou terroristes") est un premier pas dans cette voie [4].
Depuis le 11 septembre, Sharon s'applique à échafauder une analogie entre les territoires occupés et l'Afghanistan (dans son analogie, l'Autorité palestinienne jouerait le rôle d'Al-Qa'ida). Il ne cesse de déclarer que la solution au terrorisme palestinien, ainsi que les "réformes" requises, doivent suivre les grandes lignes tracées en Afghanistan. L'analogie est d'une transparence effrayante: en imposant leurs "réformes" en Afghanistan, les Américains réduisaient à la famine des millions et des millions de personnes. Voici comment Noam Chomsky décrit la situation: "Le 16 septembre, le New York Times écrivait que «Washington avait demandé aussi au Pakistan un arrêt total des livraisons de pétrole... et l'élimination des convois de camions qui assuraient la plus grande partie des fournitures en produits alimentaires et autres produits de première nécessité aux civils afghans.» D'une manière étonnante, ce rapport ne suscita pas de réaction détectable en Occident, ce qui suffit à rappeler à qui aurait tendance à l'oublier la véritable nature de la civilisation occidentale dont tant les dirigeants que les commentateurs appartenant à l'élite se proclamaient les hérauts. Au cours des jours suivants, ces exigences trouvaient satisfaction... "La vie du pays tenait à un fil", avait commenté un humanitaire rapatrié, "et ce fil, nous venons de le couper." (New York Times Magazine, 30 septembre). D'après les plus grands journaux du monde, alors, Washington exigeait que le Pakistan assume la mort d'un nombre énorme d'Afghans, dont plusieurs millions déjà au bord de la famine, en coupant les subsides très limités qui les maintenaient en vie."(Interview avec Michael Albert, repris dans Noam Chomsky, 911, Seven Stories, 29 septembre). Arundhati Roy avait résumé la situation, à l'époque, en écrivant : "Voyez la "justice infinie"de ce siècle nouveau: des civils meurent de faim, en attendant d'être tués (par les bombes)" (Guardian, 29.09).
Le nouveau degré atteint dans la "séparation" à l'israélienne ne peut plus être comparé à l'apartheid de l'Afrique du Sud. Comme l'a déclaré Ronnie Kasrils, ministre sud-africain des richesses hydrauliques, dans un interview à l'hebdomadaire Al-Ahram Weekly, "le régime sud-africain d'apartheid n'a jamais entrepris le type de répression qu'Israël est en train d'infliger aux Palestiniens." (28 mars 2002). Nous assistons à la mise à mort quotidienne et invisible des malades et des blessés auxquels on dénie les soins médicaux, des personnes affaiblies qui ne peuvent survivre dans les conditions actuelles de nouvelle pauvreté imposée, et ceux qui sont menacés par la famine.
Néanmoins, le débat public en Israël tourne autour de questions d'efficacité: est-il possible d'arrêter le terrorisme avec de telles méthodes ? Et, à supposer que ce soit le cas, en avons-nous le droit ? Est-ce là ce que nous, Israéliens, voulons être?
Un peuple a volé l'«agneau de son voisin, pauvre [5]». Gaza et la Cisjordanie représentent 22 % de la terre d'Israël-Palestine, où les Palestiniens vivaient autrefois. Sur ce minuscule territoire, vivent trois millions de personnes, qui ont leurs espoirs, leurs rêves et leurs besoins, exactement comme nous. Depuis Oslo, on les a bernés avec des promesses qui parlaient d'évacuation des colonies et de leur redonner leurs terres, exactement au même moment où nous, nous étions en train de les emprisonner dans la bande de Gaza, leur volant encore une parcelle supplémentaire de leur territoire, en Cisjordanie, et en ne leur laissant aucun espoir, quel qu'il soit. Le peuple palestinien se bat pour sa liberté. Les crimes du terrorisme palestinien ne sauraient lever notre propre responsabilité dans nos propres crimes.
Avant Oslo, aussi, il y avait eu une vague d'attentats-terroristes horribles. Mais, à l'époque, après chacun des attentats de ce genre, on entendait le slogan: "Israël, hors des colonies !" On comprenait encore, à l'époque, que lorsque vous ne laissez aucun espoir au peuple, rien ne peut empêcher la folie des attentats-suicides. Il n'est pas trop tard pour se retirer des territoires occupés.
Notes :
[1] Au cours de sa réunion du vendredi 21 juin 2002, le cabinet israélien "s'est prononcé en principe en faveur de l'expulsion des familles de kamikazes de Cisjordanie vers la bande de Gaza... La mise en application de cette politique d'expulsions ne dépend plus que des résultats des études de faisabilité juridique." ("L'armée israélienne prête à expulser les familles de kamikazes", par Aluf Benn, Amos Har'el et Gideon Alon, Ha'aretz, 23.06.2002).
[2] Voici un exemple des pressions exercées sur la Communauté européenne :
"Les documents saisis au cours des derniers mois dans les bureaux de l'Autorité palestinienne, dont certains ont été rassemblés dans le document compilé par le ministre sans portefeuille Dan Naveh à la suite de l'opération Rempart, ont été présentés la semaine dernière à la délégation de l'Union européenne en Israël et à des représentants du Fonds Monétaire International, au cours d'une réunion avec des officiers des Forces israéliennes de défense. Naveh affirme que ces documents apportent la preuve que des financements européens ont bien été détournés afin de financer le terrorisme et la propagande anti-israélienne ("incitement"), et que d'autres ont bien trouvéle chemin qui aboutit dans les poches des principaux responsables de l'Autorité palestinienne.
Le chef de la délégation de l'UE en Israël, Giancarlo Chevallard, a déclaré à Ha'aretz qu'à cette réunion, la délégation a eu la preuve qu'Arafat finance le terrorisme, mais il a ajouté qu'Israël n'avait pas apporté de preuve que des aides financières européennes destinées à payer les salariés d'employés de l'Autorité palestinienne aient été détournées afin de financer des attentats terroristes. Un autre officiel de haut rang dans cette délégation, s'est déclaré extrêmement sceptique quant à l'existence de preuves d'un financement du terrorisme au moyen d'aides européennes financières détournées par l'Autorité palestinienne...
Il n'en reste pas moins, qu'à la lumière des accusations israéliennes, le comité du budget du Parlement Européen a retardé, la semaine dernière, le transfert de 18,7 millions d'euros d'aide financière destinée à l'Autorité palestinienne, jusqu'à ce que l'Union ait remis un rapport sur les modalités d'utilisation de ces fonds... " (Ha'aretz, 06.06.2002, Yair Ettinger). Cette somme, gelée, a été débloquée depuis, en dépit de la continuation des pressions israéliennes sur l'Union européenne.
[3] Amos Har'el : L'armée israélienne neutralise l'Autorité palestinienne, et les organisations humanitaires font ce qu'elles peuvent pour la suppléer ("The IDF neutralizes the Palestinian Authority, and humanitarian organizations try to replace it", Ha'aretz Hebrew edition, 23.06.2002, op. cit.).
[4] La campagne anti-UNRWA indiquait, auparavant: "Dans des courriers envoyés à (Kofi) Annan en mai, le sénateur américain républicain Arlen Specter et le représentant démocrate Tom Lantos accusaient l'agence de l'ONU de fermer les yeux sur des activités terroristes dans les camps, voire de les favoriser. Specter a dit que les écoles de l'UNRWA faisaient la promotion de sentiments anti-israéliens et antisémites, tandis que Lantos affirmait que l'Agence permettait aux terroristes de s'organiser, à l'intérieur même des camps de réfugiés." (Inter Press Service, 24.06.2002).
[5] Bible, Samuel II, 12:11: "Le Seigneur a envoyé Natan à David. Il vint vers lui et lui dit: "Il y avait deux hommes, dans une ville; un riche et un pauvre. 12:2 Le riche avait beaucoup de troupeaux d'ovins et de bovins, 12:3 mais le pauvre n'avait rien, si ce n'est une petite agnelle qu'il avait achetéeet élevée. Elle grandit avec lui, et lui avec ses enfants. Elle mangeait dans son plat, buvait dans sa coupe, dormait sur ses genoux, et était comme une fille, pour lui. 12:4 Un voyageur vint voir le riche, et celui-ci s'abstint de prélever sur son propre troupeau afin d'accueillir le voyageur dignement. Il vola l'agnelle du pauvre, la sacrifia et l'apprêta pour l'offrir en festin de bienvenue à l'homme qui venait le voir."
Jusqu'à quand... by R.B. Saturday October 19, 2002 at 05:48 PM |
Jusqu'à quand les massacres israéliens ?
par Ziad Medoukh
19 octobre 2002
Hier, c'était à Jénine, Naplouse, Khan Younis et Gaza, aujourd'hui à Rafah, et demain à Jérusalem, Ramallah et toutes nos villes palestiniennes: les massacres israéliens se poursuivent dans tous nos camps et villages palestiniens.
Ces massacres deviennent une réalité quotidienne: chaque jour dans presque tous les Territoires palestiniens, des crimes israéliens contre notre peuple isolé.
Le massacre de Rafah qui a causé la mort de 9 Palestiniens innocents, dont une vieille femme de 70 ans, et une petite fille de 6 ans, sans oublier la destruction et la terreur produites par les agressions israéliennes, ce massacre entre dans le cadre d'une guerre bien organisée par le gouvernement israélien contre tous les Palestiniens, et en particulier les civils, qui payent toujours de leur sang leur attachement à leur grande patrie, la Palestine.
Occupation, massacres, crimes, agressions, attaques, terrorisme d'État, terreur et destructions, tels sont les comportements de l'armée et du gouvernement israéliens dans les Territoires palestiniens, et personne n'élève la voix dans le monde, surtout dans le monde libre, qui appelle toujours au respect des droits de l'Homme, mais qui reste silencieux devant les violations israélienne permanentes du droit international et des droits de l'Homme.
Quand un Palestinien désespéré attaque un barrage israélien, tout le monde dénonce la violence palestinienne, et quand un Palestinien qui a perdu toute sa famille dans un bombardement israélien fait exploser une bombe dans un bus israélien, le monde condamne le terrorisme palestinien, mais devant l'État terroriste numéro un du monde actuel, personne n'ose critiquer ou même dénoncer cette terreur israélienne.
Des villages palestiniens ont été effacés de la carte, et personne n'a bougé Des camps palestiniens ont été détruits totalement, et aucun pays n'a dénoncé ce crime israélien. Des violations des droits de l'Homme et des conventions internationales, voire des résolutions des Nations unies ont lieu quotidiennement, et aucune organisation humanitaire n'a condamné ces agressions israéliennes. Des enfants, des femmes et des personnes âgées sont massacrés tous les jours en Palestine, et personne ne fait rien pour arrêter les attaques israéliennes. Des maisons, des écoles et des infrastructures en Palestine sont détruites, et aucune réaction internationale ne dénonce l'oppression et l'injustice en Palestine. Une guerre est déclenchée par une armée terroriste contre une société civile, et aucun média dans le monde n'ose même montrer cette situation.
Jusqu'à quand les massacres israéliens contre notre peuple isolé? Jusqu'à quand les crimesisraéliens contre nos enfants et nos femmes? Jusqu'à quand la guerre non équilibrée contre nos Territoires? Jusqu'à quand cette injustice et cette oppression subies par notre peuple? Mais, surtout, jusqu'à quand le silence international? Jusqu'à quand le monde va-t-il rester indifférent et sourd devant notre mort lente?
Nous ne vous demandons pas d'être pro-palestiniens, mais pour la justice; nous vous demandons d'être pour le droit international et le respect de toutes les conventions internationales qui sont en train d'être violées tous les jours par les Israéliens.
Depuis sa création en 1948 jusqu'à nos jours, Israël n'a appliqué aucune résolution internationale, et n'a respecté aucune convention ou accord signés, et malgré tout cela aucune sanction n'a été prise contre cet État, et son histoire est pleine de massacres et de crimes contre le peuple palestiniens et plusieurs peuples arabes dans la région, et aucune condamnation n'a été prononcée par les responsables et les dirigeants de ce monde libre qui dénonce toutes les violations des droits de l'Homme dans tous les pays sauf en Israël. Pourquoi cette contradiction?
Aux Israéliens, je dis: si vous ne bougez pas pour arrêter les massacres de vos soldats dans nos villes et nos villages, le jour où vous, vous serez massacrés, vous n'allez trouver aucune personne qui va bouger pour vous.
Au monde libre, je dis: au nom des principes de la démocratie et des droits de l'Homme, je vous demande d'arrêter les massacres israéliens contre notre peuple, au nom des résolutions internationales, je vous demande d'arrêter les crimes israéliens contre nos enfants et jeunes innocents, au nom de l'humanité je vous demande d'arrêter la guerre israélienne contre le peuple palestinien. Un petit mot à tous les responsables et dirigeants de ce monde: Pourquoi ne réagissez-vous pas face aux mouvements populaires dans vos pays, qui sont les seuls solidaires de notre cause? Leurs manifestations et leur engagement pour la liberté et la paix en Palestine est une grande preuve de la légitimité de notre combat contre l'occupation israélienne, car les représentants de ces mouvements sont venus plusieurs fois en Palestine, et ont vécu avec notre peuple les massacres et les crimes commis par les soldats israéliens.
Nous luttons contre une occupation, pour la liberté et la paix, et cette occupation utilise des massacres et des crimes contre nous. Je vous demande d'être des témoins objectifs pour l'Histoire, car l'Histoire, c'est la vérité, et la vérité sera un jour connue par les générations après la notre.