Qui sont les négationnistes ? by Rahan Friday October 18, 2002 at 12:56 AM |
On appelle " négationnistes ", quelques personnalités isolées qui, pour diverses raisons, nient avec acharnement l'existence d'un génocide des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Eux s'appellent "révisionnistes", mais leur activité principale est de nier l'Histoire et non simplement de la "réviser".
Trois courants ont été négationnistes
en France depuis la Seconde Guerre mondiale Le négationnisme néo-nazi Il est représenté par des hommes qui se déclarent
eux-mêmes "fascistes" comme Maurice Bardèche
et François Duprat, militant du Front National mystérieusement
tué dans un attentat en 1978. Maurice Bardèche,
beau-frère de l'écrivain nazi français Robert
Brasillach fusillé à la Libération, a
publié en 1948, Nuremberg ou la terre promise.
Il anima le revue Défense de l'Occident.
François Duprat, lui, est avant tout un activiste,
un animateur de groupes de combat, entré au Front National
en 1974 à la tête de la tendance "nationaliste-révolutionnaire". A ce courant, il convient d'ajouter Henri Roques. Pourquoi remettent-ils en cause l'existence du génocide
? Tout simplement par antisémitisme et par désir
de réhabiliter le nazisme. Le génocide les empêche
d'être entendus quand ils veulent manifester leur racisme
contre les Juifs. Nier le génocide, c'est aussi pour eux
expliquer que les Juifs seraient les plus grands menteurs du siècle,
les inventeurs de la persécution dont ils tireraient des
avantages matériels. La négation de la Shoah est
ainsi un moyen de retourner le génocide... contre les Juifs
eux-mêmes. Le négationnisme de quelques éléments
anarchistes et de l'ultra-gauche Un des premiers négationnistes est Paul Rassinier,
un ancien militant de la SFIO (socialistes) déporté
pour faits de résistance (à Buchenwald et à
Dora, donc pas dans un camp d'extermination). A son retour, il
écrit quelques récits dont Le Mensonge d'Ulysse
(1950). Son anticommunisme viscéral le pousse à
relativiser mettre en cause la séparation radicale entre
les SS et les déportés. Parmi les déportés,
les kapos ont joué un rôle répressif important
dans les camps, tandis que les communistes se seraient comportés
cruellement pour sauvegarder leur organisation. Il émet
aussi des doutes sur l'existence des chambres à gaz. Exclu
de la SFIO en 1951, Paul Rassinier passe alors à la Fédération
Anarchiste. Pendant des années, il joue une sorte de double
jeu, militant anarchiste très actif et en même temps,
se faisant éditer en Allemagne par des néo-nazis
et collaborant à la presse d'extrême-droite sous
un pseudonyme. Au début des années soixante, sur
l'intervention des militants anarchistes allemands consternés
de le voir faire des conférences devant un parterre de
néo-nazis, Rassinier doit s'éloigner de la Fédération
Anarchiste. Il meurt à la fin 1964. Une dizaine d'années après, un autre courant
de l'ultra-gauche, très minoritaire, la Vieille Taupe,
reprend à la fois les idées de Rassinier et celle
d'un marxiste très particulier, Amadeo Bordiga.
Pierre Guillaume est le principal animateur de ce courant
et de la Librairie "La Vieille Taupe" qui va éditer
ou diffuser les écrits négationnistes, dans les
années 70. Pourquoi remettent-ils en cause le génocide juif
? Pour eux, l'antifascisme est un obstacle à l'idée
de la révolution ouvrière. Les bourgeois ont "inventé"
un mal absolu : Auschwitz, pour faire oublier l'exploitation des
ouvriers et celle du Tiers-Monde. Les démocraties et le
monde communiste auraient chargé volontairement la barque
du nazisme pour faire oublier leurs propres crimes. " L'antifascisme
et l'antinazisme leur ont permis de justifier aussi beaucoup d'ignominies
depuis. " (Tract de La Guerre Sociale,
1979). Un autre aspect de leur démarche est l'hostilité
à l'Etat d'Israël. Les Juifs, selon eux, auraient
utilisé un génocide "inventé de toutes
pièces" pour justifier l'existence de l'Etat d'Israël
et persécuter le peuple palestinien. Parmi les négationnistes
de ce type, il faut nommer Ahmed Rami, réfugié
en Suède où il anime Radio-Islam (radio et site
internet) et Roger Garaudy, condamné par la Justice
française pour Les mythes fondateurs de la politique
israëlienne. Le " professeur " Faurisson Un troisième cas est celui de Robert Faurisson.
Il se dit apolitique et se présente comme un chercheur
"scientifique", un historien venu pour apporter la vérité
au monde : "les chambres à gaz n'auraient jamais existé
et seraient une invention des Juifs". Mais Robert Faurisson
n'est pas un historien. S'il est bien professeur d'université,
c'est de littérature. Il fait quelques recherches (moins
qu'il ne le dit) et utilise une curieuse méthode pour nier
l'existence des chambres à gaz. Les documents, il est vrai,
manquent parfois car les nazis ont tenté de dissimuler
leur crimes, ont brûlé des archives, ont dynamité
les chambres à gaz d'Auschwitz à la fin de la guerre.
Mais quand on présente des documents au " professeur
Faurisson, il utilise des "méthodes" bien particulières
: 1. tout témoignage d'un Juif est forcément suspect
et donc non valable 2. tout témoignage d'un nazi, écrit pendant la
guerre ou après la fin de la guerre, comme celui du Docteur
Kremer, de Gerstein, de Rudolph Höss, ont forcément
été obtenus par la torture et et ne sont pas valables 3. tout codage des textes nazis (par exemple les expressions
"action spéciale" ou "solution finale")
est refusé et ne doit pas être interprété
dans le sens du génocide 4. tout document prouvant l'existence des chambres à
gaz (plans, factures...) ou bien doit être interprété
autrement, ou bien est un faux fabriqué par les juifs ou
par les services secrets soviétiques. Tout ceci se déroule dans un climat de malhonnêteté
et de mauvaise foi évidentes. Ainsi, au début des
années 80, Faurisson envoie un jeune négationniste
convaincu, Jean-Claude Pressac, aux Archives d'Auschwitz
pour prouver grâce aux plans qui y sont conservés,
que les chambres à gaz n'auraient pas pu exister ni fonctionner.
Jean-Claude Pressac travaille durant des jours et des jours, pour
finalement s'apercevoir qu'il y a bel et bien des preuves de la
transformation des crématoires en chambres à gaz
homicides. Il revient en informer le " professeur "
Faurisson qui refusede l'écouter et rompt avec lui. Pour quelles raisons Faurisson nie-t-il l'existence des
chambres à gaz ? Il y a chez lui, quoiqu'il en dise,
un antisémitisme profond, mais ce n'est sans doute pas
la raison principale de son attitude. Ce petit professeur de littérature
a une soif de reconnaissance, il veut être connu. Sa nouvelle
activité lui a certes fait perdre son poste de professeur
à l'Université, mais il est à présent
accueilli par tous les groupes négationnistes, néo-nazis
de la planète. Il a ainsi été reçu
aux Etats-Unis où il a publié, dans des journaux
d'extrême-droite. A suivre...
Holocaust @ Palestina by Arier Sharon Friday October 18, 2002 at 08:54 AM |
Négationisme est aussi toujours parler des 6millions juifs (dont le détruit a été intensifié par les sionistes mêmes- les accords Ha'aretz- les fondateurs de Likud), sans parler des 20 MILLIONS RUSSES qui ont été tués dans la 2e GM. Ceci n'as rien a voir avec gauche ou droite mais avec votre frustration individuelle je suppose qu'il y a aussi des forces gauches qui ne sot pas les meilleurs amis "des juifs", comme ils seraient un groupe.
correction importante by conscience-groep Friday October 18, 2002 at 07:02 PM |
sky53278@skynet.be |
Je vous prie de bien vouloir étudier l'histoire de la gauche en Italie et lire 'la gauche communiste d'Italie'
Les militants dans cet époque voulaient seulement dire que supporter l'imperialisme des aliees contre l'imperialisme de Allemands et Italiens...c'était pas la vraie lutte revolutionaire...les travailleurs devaient prendre le pouvoir eux memes. Malheureusement il y avait pas assez de conscience et un nombre assez de forces pour faire réussir l'action indépendente des travailleurs. Malheureusement le KP de Togliatti a du travailler sur les conditions des impérialstes Americains...et la reactions des travailleurs qui occupaient leurs usines et les paysans devaient se desarmer. Dire que Bordiga a dit si ou ca d'Auswitsch est tiré de ses proportions ou menti...il se demandait simplement quel aurait été la conséquence si les Allemands auraient gagné la guerre...il se demandaient simplement si la reaction des travailleurs aurait été plus grande contre de tel vainqueurs que contre le régime des autres imperialistes. Les communistes que vous reprochez d' etre négationistes...et bien beaucoup ont été tues par les fascistes. Les partisans et antifascistes ont fait leur mieux pour d'abord battre les Allemands...si' il ya a une chose que les 'ultra gauches'(comme vous le appelez ne comprennent pas dans leur theorie sur l'antifascisme-) c'est ça...mais ils faut pas les insulter non plus.
Ca resemble a vouloir sallir les icones du mouvement ouvrier
octo