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Connextion Irak-Al Qaeda: nouvelle preuve
by INA (trduit par Yannindy) Saturday September 28, 2002 at 01:03 PM
yannindy@yahoo.fr

Un prisonnier de Guantanamo révèle que Al Qaeda a conspiré avec Bagdad pour lancer une attaque biologique contre les Etats-Unis.

La maison blanche a annoncé aujourd’hui que le lien longtemps recherché entre Al Qaeda et l’Irak de Saddam Hussein a été établi avec certitude, faisant taire les critiques contre les plans d’attaque de l’administration Bush et ouvrant la voie à une attaque qui pourrait, selon les porte-paroles, commencer lundi. Cet annonce arrive au moment où les plans d’attaque du cabinet Bush sont de plus en plus critiqués, et quelques jours après l’annonce de la présence de responsables de Al Qaeda dans le nord de l’Irak, contrôlé par les Kurdes. Parlant lors d’un point de presse convoqué à la hâte dans les jardins de la Maison Blanche, le Président Bush a annoncé cette dernière découverte des services secrets : « La meilleure nouvelle preuve de ma récente présidentialité est que ce boucher (il parle de Saddam Hussein, pas de lui) est encore plus diabolique que moi… euh… que ce que nous pensions ».

La président s’est ensuite excusé, et a laissé le podium à la conseillère pour la sécurité nationale Condoleeza Rice, pendant que deux militaire haut gradés le ramenaient en vitesse à l’intérieur en lui murmurant ce qui semblait être : »Monsieur le Président, c’est l’heure de votre implant journalier d’intelligence ». Quoiqu’ils soient des habitués des conférences matinales sur la sécurité et autres réunions de haut niveau où le Président est présent, le rôle de ces deux officiers dans l’administration Bush reste un mystère. Beaucoup se sont posés des questions sur l’insigne du corps médical de l’armée sur leur uniforme impeccable et garni de nombreux rubans, qui ne correspond pas aux chaussures de sport blanches en cuir portées par les deux hommes. Au moins un journaliste présent lors de la conférence de presse reconnaissait plus tard que les pieds du président ne semblaient pas toucher le sol pendant que le trio rentrait vers le bureau ovale. Madame Rice n’a pas répondu aux questions des reporters sur l’identité de l’escorte présidentielle, déclarant qu’elle était là pour parler des nouvelles preuves contre l’Irak.

La découverte du lien entre Al Qaeda et Saddam Hussein est aussi inattendue qu’accusatrice envers le dictateur irakien. Un responsable de haut niveau de Al Qaeda, détenu comme combattant ennemi à la base de Guantanamo, a fourni le lien manquant lors d’un interrogatoire, en reconnaissant une photo dans un lot de vieux magazines mis à leur disposition pour raisons humanitaires. Salah al Shahidi, lieutenant de Osama ben Laden, y a trouvé la preuve de l’implication Irakienne, et en a de suite informé celui qui l’interrogeait. Mr Shahidi semble être la source des précédents rapports secrets accusant l’Irak, amenant la Maison Blanche à sa déclaration de ce lundi liant les attentats et l’Irak.

La preuve tant recherchée de la connexion irakienne est une photo en gros plan montrant un moustique, extraite d’un article du Times magazine sur la poussée de fièvre du Nil aux Etats-Unis. Mr Shahidi a déclaré qu’il avait vu ce moustiquelors d’un séjour dans un camp d’entraînement d’Al Qaeda près de Kandahar. Il a indiqué que l’insecte n’était pas seulement présent lors des visites d’Osama ben Laden, mais qu’il partageait les quartiers de ben Laden et de ses officiers. Mr Shahidi s’est ensuite souvenu avoir revu ce moustique lors d’une de ses visites en Irak du Nord, et a assuré que l’insecte était présent lors d’une de ses réunions avec un membre anonyme des services de renseignement irakiens. C’est lors de cet entretien que l ‘entraînement à l’utilisation des armes chimiques a été évoqué, quoiqu’on ne sache pas si les armes chimiques en question incluaient des agents autres que du produit anti-moustiques.

La conseillère pour la sécurité Condoleeza Rice a approuvé. "Nous avons maintenant toutes les preuves nécessaires pour attaquer Saddam Hussein", a-t-elle déclaré. "Si ca ne convainc pas ceux qui doutent, je ne sais pas ce qu'il leur faut". Plus tard, lors d'un dîner pour lever des fonds pour le parti républicain, le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld a déclaré que cette nouvelle preuve contre l'Irak était concluante. A la question de savoir s'il pensait que cela allait convaincre le reste du monde et lui donner la marge de manœuvre nécessaire pour que l'ONU adopte la résolution proposée par les Etats-Unis, le secrétaire Rumsfeld a répondu: "Il est imposible que cela ne puisse pas les convaincre. C'est tout à fait limpide pour moi. Saddam Hussein est... eh bien c'est juste un tyran diabolique, une personne vraiment désagréable, et maintenant, il a été pris la main dans le pot de moustiques. Si des gens ne voient pas cela, c'est qu'ils sont bêtes et anti-patriotes".

Le Congrès a immédiatement débattu de l'affaire, et des responsables ont demandé une enquête en profondeur pour connaître les chemins pris par les moustiques pour s'introduire aux Etats-Unis. Le Président Bush a fait écho à cette proposition, mais les espoirs de voir se créer un comité restreint pour examiner la chose s'est éteint lorsque le Président a annoncé son refus de donner la moindre information. Contacté par téléphone, le directeur de la sécurité intérieure, Tom Ridge, a déclaré que la manière dont les moustiques étaient entrés restait encore un mystère, mais que "si nous découvrons qu'ils sont entrés sans visas ou autres documents appropriés, des têtes vont tomber".

Le ministre de la Justice Ashcroft n'a pas fait de commentaire, mais un haut responsable du ministère a déclaré que son équipe travaillait déjà sur une nouvelle loi permettant de diminuer encore le besoin de la police d'obtenir un mandat avant de fouiller des locaux. "Il est très important pour le personnel des services de police d'avoir un accès libre et instantané dans tous les endroits sans devoir aller chez un juge ou préparer une audition devant une cour de justice secrète. C'est une situation où la santé publique et la sécurité doivent prendre le pas sur toute considération dépassée de respect de la vie privée. On ne peut pas jouer avec ca."

De l'autre côté de l'Atlantique, Tony Blair a réagi à l'annonce avec une satisfaction évidente. "J'étais sur que le Président allait trouver quelque chose", a-t-il déclaré. Mr Blair a indiqué qu'il comptait ajouter cette ultime preuve à son "dossier", le document longtemps attendu et pas très convainquant qu'il estime établir la base d'une attaque conjointe Etats-Unis/Angleterre contre l'Irak. "Cette nouvelle preuve permettra certainement la guerre", a-t-il dit. Il a aussi laissé entendre qu'il pourrait ajouter dans le dossier quelques éléments lui-même. Il a cependant averti que ce serait une erreur de croire que le dossier pourrait contenir des preuves réelles. "Je n'ai aucune obligation de faire cela, et je ne vais certainement pas compromettre des sources des services de renseignement. Le fait que le Président Bush ait corroboré les preuves que j'apporte doit suffire au peuple de Grande Bretagne, et le fait que j'aie vérifié ce que le Président a dit devrait suffire au monde."

L'embêtant avec les "preuves"
by R.B. Saturday September 28, 2002 at 01:43 PM

depuis le temps que Bush cherche des preuves et que lui, comme Blair, ne sortent que des vieilles ficelles.
Et quand on dit "je n'ai aucune obligation (à fournier des preuves) etc... " on se peie franchement la tête des gens
La seule preuve qu'on ait à coup sûr : Bush veut faire la guerre à l'Irak pour s'assurer la main mise sur le pétrole.

Euhh.. RB
by yannindy Saturday September 28, 2002 at 01:54 PM
yannindy@yahoo.fr

C'est une satyre.. De l'humour, quoi. Enfin, c'est pas sérieux, quoi :))
A+

bien joué yannindy
by erika Saturday September 28, 2002 at 03:10 PM

bien vu
j'avais déjà remarqué que manifestement des gens répondent à des articles sans même les avoir lus autrement qu'en diagonale

Zzzzzzzzzz
by paskal Saturday September 28, 2002 at 10:45 PM

C'est vrai, sont pénibles ces moustiks !!! non mais !
(o;

Crédibilité?
by Ben Sunday September 29, 2002 at 05:08 PM

La communauté internationale ne peut se permettre d'attacher quelque crédibilité à des 'témoignages' de prisoniers de guerre qui n'ent sont pas, d'après l'amérique, et dont personne ne peut vérifier comment ils sont traités. Par conséquent leur déclarations peuvent bel et bien être produits sous menace et même sous force et maltraitance. Qui le dira? Qui a des preuves? Leur statut n'est pas reconnu par le droit international...