arch/ive/ief (2000 - 2005)

lu sur solidaire.org:
«Je ne suis pas partisan de la guerre», dit Horst Kohler, directeur général du Fonds monétaire international, dans une récente interview. Pour plaider deux secondes plus tard pour... une offensive militaire contre l'Irak. L'incertitude persistante sur la possibilité d'une attaque mine la confiance des investisseurs, se plaint le bonze du FMI, et c'est mauvais pour l'économie mondiale. «Une action militaire de courte durée en Irak» aura selon Kohler un «effet limité à positif» sur l'économie mondiale. Qu'une nouvelle guerre coûte la vie à des dizaines de milliers d'Irakiens ne semble pas tracasser l'homme. La vie n'est pas cotée en bourse. Et pour ceux qui pensent que ce n'est pas ce que Kohler voulait dire, une petite citation du chef-économiste de la BBL, Peter Vanden Houte: «Aussi inhumain que cela puisse paraître: pour l'économie mondiale, «une toute petite guerre» serait maintenant la meilleure solution. Une guerre à l'issue «favorable» signifierait une diminution du prix du pétrole et des taux d'intérêts, et une relance des cours de la Bourse.» (AFP et De Morgen, 21 septembre)