arch/ive/ief (2000 - 2005)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

BARRAGE AUX BARRAGES IMMONDES

TRACTEBEL se risque à bafouer les Droits économiques et sociaux

Depuis quelques années maintenant, Tractebel, filiale du groupe franco-belge Suez-Lyonnaise des Eaux entend se placer parmi les premières transnationales au monde, opérant dans le secteur énergétique, en investissant notamment les marchés kazakh, péruvien et brésilien. Dans ce dernier pays, Tractebel a notamment acquis, à un prix semble-t-il très inférieur à sa valeur réelle, l'entreprise publique Gerasul (devenue Tractebel Energia) qui s'est vue concéder la construction d'un barrage – le barrage de Cana Brava – sur le fleuve Tocantins dans l'Etat de Goiás. Ce projet a entraîné l'expulsion de leurs terres d'environ 500 familles, dont la plupart n'ont jamais été indemnisées. En refusant toute indemnisation juste et équitable à ces familles, de même que toute négociation collective dans ce but, l'entreprise bafoue ouvertement les Droits économiques et sociaux des populations concernées.

Aussi, nous dénonçons donc :

* son refus de toute indemnisation collective des populations lésées par ses projets
* son refus de reprendre toute négociation à ce sujet
* les menaces, pressions et intimidations dont font l'objet les citoyens et les mouvements sociaux qui défendent les droits des populations concernées
* son manque de transparence dans la gestion de ce dossier tant sur le plan social que sur le plan environnemental
* le double langage dont elle fait preuve en se déclarant respectueuse des droits humains et du bien-être collectif à travers force publications et certaines initiatives telle que la chaire Tractebel-Environnement, lancée l'année dernière à l'UCL

et nous réclamons :

* la reprise des négociations collectives, avec comme premier interlocuteur, le MAB (Mouvement des personnes affectées par la construction des barrages)
* une indemnisation juste et équitable pour l'ensemble des familles concernées et l'arrêt des poursuites dont font l'objet certains dirigeants du MAB

Le 21 septembre 2002 à 17h30, nous, mouvements sociaux, ONG et simples citoyens, organisons une action symbolique devant le siège de Tractebel à Bruxelles, Place du Trône 1, 1000 Bruxelles, dans le but :

* de dévoiler à la presse deux dossiers, l´un présentant de nombreux faits accablants concernant la privatisation de Gerasul et le traitement des syndicats de cette même entreprise, l´autre concernant certaines pratiques de Tractebel lors de la construction du barrage de Cana Brava.
* de sensibiliser la société civile belge autour du danger des privatisations des services de base.

L´action symbolique consistera en un jeu de risque dans lequel des personnes physiques comme morales, bien connues de la société civile, s'affronteront, sur une énorme carte du monde, pour s'accaparer les marchés, en instrumentalisant et en corrompant politiciens et fonctionnaires, le tout avec l'aval des institutions financières internationales.

Contacts :

MAB Mouvement des atteints aux barrages
mab@mabnacional.org.br

CPT Commission pastorale de la terre de Goias –Brésil
cptgo@cultura.com.br

FISENGE Fédération interétatique des syndicats des ingénieurs du Brésil
fisenge@fisenge.org.br

Entraide et Fraternité
Xavier.jadoul@entraide.be

ATTAC Association de la taxation des transactions financières pour l´aide du citoyen (locale de Louvain-la-Neuve)
laurentdelcourt@yahoo.fr

FIAN (Food First Information&Action Network)
fianlln@hotmail.com

Eurocadres
sat@eurocadres.org

Centre tricontinental
cetri@cetri.be

[1] Difficiles négociations avec le FMI.
[2] Celui-là a bien compris que si on devait attendre la RTBF ou RTL on n'irait pas se coucher tôt.
[3] Un syndicaliste brésilien 'obligé' de jouer le rôle d'une multinationale.
[4] La dame de chez Tractebel envoyée sur le trottoir pour discuter se ronge les ongles...

[1] Difficiles négociations avec le FMI.
[2] Celui-là a bien compris que si on devait attendre la RTBF ou RTL on n'irait pas se coucher tôt.
[3] Un syndicaliste brésilien 'obligé' de jouer le rôle d'une multinationale.
[4] La dame de chez Tractebel envoyée sur le trottoir pour discuter se ronge les ongles...

[1] Difficiles négociations avec le FMI.
[2] Celui-là a bien compris que si on devait attendre la RTBF ou RTL on n'irait pas se coucher tôt.
[3] Un syndicaliste brésilien 'obligé' de jouer le rôle d'une multinationale.
[4] La dame de chez Tractebel envoyée sur le trottoir pour discuter se ronge les ongles...

[1] Difficiles négociations avec le FMI.
[2] Celui-là a bien compris que si on devait attendre la RTBF ou RTL on n'irait pas se coucher tôt.
[3] Un syndicaliste brésilien 'obligé' de jouer le rôle d'une multinationale.
[4] La dame de chez Tractebel envoyée sur le trottoir pour discuter se ronge les ongles...

Pour ceux qui seraient intéresser à approfondir le sujet, je recommande l'article de Gilberto Fereira "Le prix de l'énergie: Les petits paysans sont sur l'eau et Tractebel est sur le feu" sur le site RISBAL. Cliquez juste ci-dessous: