arch/ive/ief (2000 - 2005)

Ce 17 septembre, 5 paysans furent assassinés alors que les organisations paysannes ne cessent de recevoir des menaces de mort.

De son côté, le gouvernement ne montre aucune attitude d'ouverture au dialogue pour prendre en compte les exigences des paysans. Au contraire, le ministre de l'Intérieur Londoño a juste offert des garanties afin que les (plus de) 100.000 paysans se démobilisent et retournent chez eux.

Rappelons, en guise de conclusion, que le conflit qui ravage la Colombie depuis des dizaines d'années trouve sa cause dans le problème agraire. Une problématique qui s'est encore aggravée depuis le début des années 80 puisque depuis, sous l'impulsion des liens entre l'Etat colombien et son armée, les groupes paramilitaires, les propriétaires terriens, les multinationales et le narcotrafic, on assiste à une véritable contre-réforme agraire: les grands propriétaires terriens, 5.000 personnes, possédaient 32% de la terre en 1984, 45% en 1997, et plus de 50% aujourd'hui (Héctor Mondragón, Colombia: ¿O reforma agraria o mercado de tierras?, LRAN, Washington, Avril 2002).

Signez et envoyez cette lettre au gouvernement colombien pour appuyer les paysans.

Pour info: envoyez les lettes à ces numéros de faxs:
57-1) -3342921 - 2431023 - 3342841