arch/ive/ief (2000 - 2005)

La situation actuelle au Pays Basque. Une analyse
by KoKo Wednesday September 18, 2002 at 12:08 AM

En accord avec la décision judiciaire dictée par le juge Baltazar Garzon, Batasuna a été illégalisé.

Garzon a fondé cette décision sur l'article 129 du code pénal espagnol. Selon le journaliste basque Javier Ortiz (http://www.nodo50.org/javierortiz) « Cet article ne mentionne à aucun moment les partis politiques. Un partis politique est le produit de l'exercice d'un droit fondamental qui est celui d'association politique. Un juge ne peut interdire à des milliers de personnes (qui n'ont pas été jugées), l'exercice d'un droit fondamental ».

Mais alors: pourquoi cela se passe t'il?et pourquoi, la majorité de l'opinion publique espagnole l'accepte t'elle?. Selon le même journaliste « PP (Partis Populaire) et PSOE (Partis Socialiste Espagnol) sont en train de créer un climat d'hystérie patriotique et ainsi ferment la bouche à des milliers d'avocats et de juristes. Si elles se sont déjà tues dans les années 80, quand le GAL . était en train d'agir contre de supposés membres d'ETA au pays basque français, avec l'espoir que la france commencent à emprisonner et extrader, pourquoi devraient elles s'élever maintenant? ». Le GAL était un groupe terroriste, qui avec l'appui et la financiation du gouvernement du PSOE, a commis quelques 23 assassinats au pays basque français.

Dés maintenant, Batasuna n'a plus le droit d'utiliser des locaux pour réaliser des activités. Ses locaux n'auront ni eau, ni électricité. Ils ne peuvent convoquer des activités publiques et sa page web sera close, une première depuis que gouverne le PP en espagne.

Actuellement nous nous trouvons encore, dans cette situation de guerre sale, mais au niveau légal. Quand une loi ne convient pas au PP, il la change. Cette fois ci il a créé une nouvelle loi pour réguler l'activité des partis politiques. Aznar dit que cette loi est un outil pour que la démocratie puisse être défendue, même si il n'y a pas longtemps il n'avait pas la même opinion. Gaspar Llamazares, représentant de Izquierda Unida (Gauche Unie) rappelait comment Aznar, dans des déclarations à « Epoca » (une revue politique espagnole), affirmait qu'une mesure de ce type ne serait pas utile, parce qu'il fallait poursuivre les individus, pas les partis.

Qu'elle est la raison de ce subis changement d'opinion?

Nous devons revenir un an en arrière pour trouver les raisons. Le 13 mai 2001 se déroulaient les élections autonomes. Il y avait 2 candidats principaux à la présidence: pour une partie José Antonio Ibarretxe, candidat du PNV (Partis Nationaliste modéré d'idéologie chrétienne démocrate), appuyé par EA (un partis plus petit de même lignée politique). Ibarretxe avait gouverné en minorité appuyé par Euskal Herritarok (l'actuel Batasuna).

Après la rupture de la trêve qu'ETA avait décrété de façon unilatérale, suite à la signature du Pacte de Lizarra Garazi (http;//http://www.lizarra-garazi.org/02default.htm), le PNV avait rompu ses relations politiques avec Euskal Herritarok, la gouvernabilité se trouva pratiquement impossible et la convocation d'élections inévitables.

Durant ces élections il y eu un pacte entre le PP et le PSOE. Le candidat du PP, Jaime Mayor Oreja (qui démissionna de son poste de ministre de l'intérieur pour se présenter)se présenta comme alternative à 15 ans de gouvernement nationaliste basque. Jaime Mayor basa sa campagne sur l'attaque des partis nationalistes basques modérés pour leur appui supposé aux « terroriste ». PP et PSOE avait l'assurance d'obtenir la majorité absolue. Selon Mayor Oreja « le plus important c'est d'obtenir un grand changement et cela consiste à ce que les non nationalistes oublient leur peur et votent ».

La campagne fut fortement polarisée et les sondages des différents moyens de communication espagnols présentaient les nationalistes comme vainqueur d'une marge très étroite. Mayor Oreja a eu raison, pour;le moins en partie: la participation au vote a été très importante. La plus forte dans l'histoire d'Euskadi en tant que communauté autonome; mais il se trompa pour le principal et il fut le grand perdant. D'un côté Euskal Herritarok perdit 80 000 voies qui bénéficièrent principalement à la coalition nationaliste modérée PNV-EA et aussi, en moindre cas, à Ezker Batua (partis basque confédéré avec Izquierda Unida). PP et PSOE obtinrent aussi de bons résultats, mais insuffisamment bons. Durant les 4 prochaines années le Gouvernement Autonome Basque (qui gouverne l'Alava, le Gipuzkoa et la Bizkaia) resterait dans les mains des nationalistes modérés.

Les réactions ne se firent pas attendre. Ibarretxe déclara qu'il travaillerait en faveur d'un Pays Basque qui pourrait vivre dans une paix basée sur le dialogue, le respect des droits humains et le droit des basques à décider de leur propre futur. Aznar déclara que « la société basque n'a pas la maturité suffisante pour comprendre le changement ». Le Cercle des Entrepreneurs Basque donna un avertissement au gouvernement basque sur le respect dû à l'ordre constitutionnel et sa peine devant la présence de Javier Madrazo (Ezker Batua)au gouvernement.

Depuis le 11 septembre tout le panorama politique a été secoué en Euzkadi. Durant cette période le PP a donné son appui inconditionnel aux USA et aux bombardements en Afghanistan et Irak, du fait de son désir de l'appui total de l'administration Bush dans politique domestique. Tant le PP, comme le PSOE commencèrent à cette date à travailler sur le projet de l'illégalisation de Batasuna.

Des raisons? Ils soutiennent que Batasuna et ETA sont la même chose, et que Batasuna est son image constitutionnelle, en étant dans les mains de ETA. Le lundi 26 août les Corte espagnols ont voté une loi constitutionnelle à faveur du commencement de l'illégalisation de Batasuna et le juge Baltazar Garzon décréta la fermeture de toute l'infrastructure de Batasuna. Les deux pouvoirs, l'exécutif et le judiciaire convergent dans le même objectif. Cela remet en question l'indépendance du pouvoir judiciaire espagnol. Quelles sont les raisons de ce changement d'opinion d'Aznar?... En ce qui concerne Garzon cela fait longtemps que je suis arrivé à la conclusion,qu'il cherche la notoriété et ainsi un protagonisme.

Aznar ne voulait pas que le processus d'illégalisation fut arrêté, du fait de ce qu'il prétendait en obtenir la meilleure rentabilité politique. Son objectif réel est le Gouvernement Autonome Basque, car l'illégalisation de Batasuna met celui-ci sous une forte pression. L'unique différence entre Aznar et Garzon est que ce dernier a été plus rapide. Si le gouvernement basque n'avait pas envoyé à sa police pour fermer les sièges de Batasuna, le gouvernement central aurait déclaré que celui ci n'agissait pas de façon constitutionnelle et aurait remis en question le Statut d'Autonomie Basque, en ayant le droit de le bloquer s'il considère que le gouvernement autonome ne respecte pas la loi.

Avec la fermeture des locaux de Batasuna de la part du gouvernement autonome d'Euskadi, la solution politique au conflit est de plus en plus lointaine. Ibarretxe est sous pression du gouvernement pour mettre en oeuvre le commandement judiciaire alors que son partis a voté contre la résolution d'illégalisation. Le même dysfonctionnement peut s'appliquer à la société basque: les sondages montrent que l'opposition à cette loi est d'autant plus forte que l'appui à la violence est faible. En ce moment les nationalistes radicaux et modérés sont à nouveau en confrontation ouverte et la conséquence directe va en être, de nouveau, la déstabilisation du gouvernement basque, ce qui va permettre au PP d'essayer d'arriver au pouvoir en Euskadi plus facilement. Voilà les intentions occultes de cette opération. Le PP a montré qu'il ne pouvait gagner dans des élections démocratiques, il essai donc par artifices, c'est un espèce d'auto- coup d'état.

Et maintenant, que va t'il se passer avec Batasuna? Ils n'ont pas actuellement de lieux de réunion. Il semblerait que la fermeture affecte seulement les lieux politiques, non les bars (Herriko Taberna), mais si ceux ci devaient être fermés des milliers de personnes qui jusqu'à maintenant étaient organisées politiquement vont se retrouver dans une situation de semi clandestinité et les réunions se dérouleront dans les domiciles personnels des affiliés. (Va t'on déclarer illégal le fait d'avoir plus de 12 personnes en visites dans une maison?, va t'on mettre des micros partout?).

Le futur de ce pays est très obscur dans ces moments. Les supporters de Batasuna vont prendre pour supposition, par exemple, que le seul chemin de sorti est la violence et le PP va essayer de convertir Euskadi en Etat Policier, avec plus de mesures que maintenant, pour essayer d'avoir le contrôle total. Ils croient qu'ils peuvent arrêter d'entendre la pression de la vague en retirant la valve et seulement le temps dira la grandeur de cette idée de clown.

Mag dit dan ?
by Bosuil Wednesday September 18, 2002 at 11:56 AM

Uiteraard gaat mijn volle sympathie naar onze volksnationale abertzales, maar verscheuren ook zij de Spaanse arbeidersklasse niet in jullie ogen ?

Of is het zo dat elke volksnationale beweging gesteund mag worden, van Palestina tot Baskenland, van Lapland tot de Ogoni's MAAR niet die verdoemde Vlamingen ? In dat geval is het schrijnend om te zien hoe een zo theoretisch onderbouwde beweging als de marxistische zich laat vangen door oppervlakkigheid in deze. Is er dan zo een groot verschil tussen fysieke en institutionele onderdrukking ?

Kunnen jullie mij aub een lijst geven van volkeren die wél recht hebben op zelfbeschikking en die die er absoluut geen recht op hebben en tot het einde der dagen in een kunstmatige en contraproductieve "federatie" (zoals het wangedrocht België) moeten samenleven ?

Vragen boven vragen, toch graag een antwoord, zowel van stalinisten, trotskisten, anarchisten alsook linkse ecologisten.

Waarvoor dank en steeds bereid tot discussie.

Bosuil

Grote verschillen
by Libby Wednesday September 18, 2002 at 01:15 PM

Beste Bosuil,

Er zijn volksnationale bewegingen en volksnationale bewegingen.
De éne soort zoekt het eerder in bevrijding van het volk en kan op een zeer brede uitvalsbasis en sympathie rekenen bij de bevolking. Zoals de baskische beweging die van meet af aan, zelfs al in de Spaanse burgeroorlog tegen Franco stelling innam, ze hebben zich ook niet de mond laten snoeren tijdens de dictatuur.

Andere volksnationale bewegingen zochten/zoeken hun inspiratie eerder in onderdrukking van de eigen en/of andere bevolking(sgroepen), die eerder vanuit een idee van suprematie/racisme/fascisme geïnspireerd zijn, en dat is natuurlijk een ander paar mouwen.

Of, om het met een Jahjah-isme uit te drukken het eigen volk ook versus het eigen volk eerst nationalisme.

Je zal hier maar zelden hoera geroep horen voor ustashi's, zionisten,... en als het er al op gezet wordt, meestal door mensen die hier totaal niks te zoeken hebben, zal het toch niet lang blijven staan.

De vlaamse beweging heeft verschillende malen in de loop van haar geschiedenis voor de keuze gestaan en tot nu toe (zie verhouding in verdeling VU in NVA en Spirit) telkens de keuze gemaakt om tot de tweede groep te behoren, de vlaamse beweging is tot nader order in meerderheid nog steeds extreem rechts tot rechts conservatief geïnspireerd.


Vlaanderen heeft momenteel in België de overhand op economisch en politiek vlak, verder gaande federalisering betekent reeds een tijdje gewoon verdergaande onderdrukking en achterstelling van wallonië. In die optiek plaatst het vlaams nationalisme zich nog maar weer eens in de tweede groep.

Als persoonlijke noot wil ik er nog aan toevoegen dat ik het emmotioneel heel moeilijk heb met vlaams nationalisme, door hun collaboratie met het naziregime hebben zij het vervolgen, onderdrukken en vermoorden van opposanten tegen het nazimse sterk gefaciliteerd, waardoor ik het, samen met het biefstukkensocialisme van de toenmalige BWP, verantwoordelijk acht voor de marteldood van mijn grootvader. Ik denk niet dat ik de enige ben die deze link maakt en daardoor een emotionele aversie heeft gekregen van alles wat naar vlaams nationalisme ruikt.

Beste Libby
by Bosuil Wednesday September 18, 2002 at 06:32 PM

Eerst en vooral ben ik blij dat je tenminste een antwoord gegeven hebt.

Toch zij je argumenten gevaarlijk onjuist.

Als je de situatie in Baskenland zou kennen (hetzelfde geld trouwens voor de Ieren) dan zou je weten dat er ook Baskische nationalisten aan Franquistische zijde hebben meegevochten (zie Carlistenoorlog)uit, jawel, katholieke overtuiging.

Je doet verder alsof de gehele Vlaamse beweging niet alleen meegcollaboreerd heeft met de Duitsers maar tevens quasi verantwoordelijk zijn voor de moorddadige excessen. Idem, ook hier zou je nochtans moeten weten dat dit beeld maar ten dele klopt.
In het interbellum had je een groot aantal Vlaamsnationalisten die links tot zeer links geïnspireerd waren (Jef Van Exterghem, voorzitter KP ; Herman Van den Reeck, etc..) en zelf in kampen terechtkwamen. Doch ook aan de "rechterzijde" waren er Vlaamsnationalisten die helemaal niet gecollaboreerd hebben. Soit, deze colloboratie-discussie brengt ons sowieso niet verder aangezien ik me persoonlijk én in naam van vele volksnationalisten afzet tegen de excessen van de tweede wereldoorlog, inclusief collaboratie en epuratie.

Wat de sympathie betreft stel ik vast dat jullie pas een keuze maken voor een beweging "als ze goed ligt". Nou, liggen jullie dan zo goed. Ik hoef jullie denk ik niet uit te leggen dat de zogenaamde "sympathiegraad" niet bepaald een betrouwbare factor is. Trouwens, om even cru te zijn, er lopen in dit land meer flaminganten dan marxisten rond. Zegt dat iets over jullie ?

Het uiteenvallen van de VU was een spijtige, maar een noodzakelijke gebeurtenis. De VU met haar linksliberale apparatsjiks verkwanselde de principes van het Vlaamsnationalisme voor de macht. De N-VA'ers hebben toen de moed gehad dit aan de kaak te stellen en een nieuwe beweging op te starten, DIT in grote tegenstelling met de groenen van Agalev die de wapenlevering naar Nepal nog steeds met zich meedragen zonder wezenlijke discussie.

Tot slot moet er maar eens opgehouden worden de Vlaamsnationalisten in het rechts-conservatieve kamp te stoppen. Besef jij eigenlijk wie daarmee het meest gebaat is? Juist ja, het Blok die niet liever willen dan een hegemonische burcht.
Besef goed dat de Vlaamse beweging een kleurrijke beweging is en ik kan je alleen maar een gesprek aanraden tussen pot en pint met ons. Je zal merken dat er tussen de Vlaamse independentisten georganiseerde homo's, linksen, anarchisten en diens meer zitten. Net zoals jullie een gedifferentieerde blik op de migrantengemeenschap eisen (groot gelijk) en het afwerpen van de oogkleppen zou ik hetzelfde willen vragen tov ons.

In het andere geval zal je mij nu op een uiterst potsierlijke en kunstmatige manier verder als "fascist" of "rechtsconservatief" moeten bestempelen wat ik in de verste verte niet ben.

mvg,

Vlaams-Baskische solidariteit
by Txarli Thursday October 03, 2002 at 03:34 PM
indarduna@euskalerria.org

Beste mensen,

Als Vlaamse Bask zou ik hier toch even willen deelnemen aan de discussie.

Vooral over de verhouding Vlaanderen-Baskenland.

De Vlamingen hebben altijd vooraan gestaan om de Basken te steunen. Ten tijde van de Burgeroorlog, tijdens Franco en nu nog. We weten heel goed wie ons écht helpt in Vlaanderen, en tot spijt van wie het benijdt, het zijn voor de overgrote meerderheid Vlaamsnationalisten.

Enkel historische en recente voorbeelden:

Wie nam deel aan betogingen en hongerstakingen tegen Franco? Volksvertegenwoordigers van de Volksunie.
Wie organiseerde jaarlijks werkkampen in Baskenland om gebouwen op te knappen? De Volksunie.
Wie organiseert jaarlijks een solidariteitsfeest voor Baskische scholen? De Vlaamsnationale organisatie Flandriatik Ikastolentzat.
Wie heeft de Basken uitgenodigd in Vlaanderen om over hun zaak te komen praten, zoals over Lizarra-Garazi? De VU.
Wie heeft er gelobbyed ten tijde van de arrestatie van het Baskische koppel Moreno-Garcia om hen niet uit te leveren? De Volksunie.
Wie heeft er voor gezorgd dat Basken in het Vlaams Parlement konden komen getuigen over martelingen door Spanje? De Volksunie.
Wie heeft er de betoging van Segi in Brussel begin dit jaar toegesproken? Iemand van Ronduit N-VA!
Wie heeft er de 20.000 deelnemers aan de Gazte Topagunea in Baskenland toegesproken in naam van de internationale delegatie? Iemand van Ronduit N-VA!
Wie heeft er onlangs een solidariteitsmanifa georganiseerd? Meervoud.
Wie liep op de VVB-betoging in Vilvoorde met Baskische vlaggen rond? Mensen van Ronduit N-VA!
Wie stuurt er regelmatig pm's rond ter ondersteuning van Baskische jongeren? Ronduit N-VA!

Voorbeelden genoeg?

Ik ken de Ronduiter die fel begaan is met ons zeer goed. En ja, hij is een Vlaamsnationalist. En weet je hoe hij dat geworden is? Door zijn internationale werk. Door te gaan praten met en luisteren naar Basken, Catalanen, Ieren, Bretoenen, Chiapas,...
Ik ben ervan overtuigd dat hij al meer solidariteit in de praktijk heeft betoond dan menig commentator hier op Indymedia.

Agur bero bat!
Txarli