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Liège : ... Flics tueurs !
by G. Robert (via Arnaud) Friday September 06, 2002 at 04:09 PM
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Cet été, un homme, handicapé moteur à la suite d'une grave maladie, a été embarqué dans le centre de Liège et conduit à l'hôtel de police rue Natalis d'où il ressortira le lendemain dans le coma pour mourir quinze jour plus tard.

… Flics tueurs !

Cet été, un homme, handicapé moteur à la suite d'une grave maladie, a été embarqué dans le centre de Liège et conduit à l'hôtel de police rue Natalis d'où il ressortira le lendemain dans le coma pour mourir quinze jour plus tard. Prétexte ? Il aurait été « agité » et se serait « rebellé » (sic). Alors que le garçon était maigre comme un clou et tenait à peine sur ses jambes, les flics ont prétendus qu'ils ont du se mettre à huit pour le « maîtriser » (re-sic) ! Toujours est-il qu'il a été jeté en cellule, les mains liées par des lanières « colson », sans eau et sans possibilité de se mouvoir. Terrorisé par sa situation, il a passé la nuit à tenter de se lever et d'appeler de l'aide. Au matin, il a été retrouvé inconscient.

En effet, sa maladie invalidante nécessitait une importante consommation d'eau pour faire fonctionner ses reins. Sans eau, ceux-ci se sont bloqués, entraînant une chute dans le coma. Conduit d'urgence à l'hôpital de la Citadelle sur les hauteurs de Liège, il est resté aux soins intensifs pendant quinze jours avant de décéder suite à sa mauvaise expérience policière. Les médecins, lors de son admission, avaient constaté de nombreuses traces de coups, faites par des matraques. Ses poignets étaient cisaillés quasi jusqu'à l'os à causes des lanières. Enfin, il s'est blessé les pieds à sang à force de tenter de se lever !

La famille a décidé de porter plaintes pour assassinat. La ligue des droits de l'Homme se porterait également en première ligne des poursuites judiciaires. Quant au Front Antifasciste (FAF), il attend l'accord de la famille pour agir contre les flics ripoux. D'autant plus que les flics de l'hôtel de police de la rue Natalis sont réputés, y compris au sein de la police elle-même, pour ne pas être des enfants de coeur : tabassages, insultes, refus d'assistance, arrestations arbitraires, cellules à l'hygiène plus que douteuses, etc… Sans compter les flics racistes et fascistes… Il y a quelques années à peine, la Ligue des droits de l'Homme dénonçait déjà cette situation inquiétante.

Il va de soi que nous relayerons toute action qui sera décidée pour dénoncer de tels crimes et pour que la famille obtienne justice…

Georges Robert (FAF Liège – asbl A. Gramsci)