arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le Monde du 28-08-2002 :
« Les démêlés des militants antimondialisation No Border avec la justice témoignent d'une pénalisation croissante de l'action militante. Lundi 26 août, le tribunal de Strasbourg s'est déclaré incompétent pour juger dix-sept membres de ce groupe placés en détention provisoire pour avoir occupé un bâtiment en protestation contre la condamnation de l'un des leurs. Le parquet venait de requérir un mois de prison ferme pour séquestration, un crime passible de la cour d'assises. Le mouvement Attac, réuni en université d'été, lance une campagne contre cette augmentation du nombre de condamnations judiciaires. Juristes et syndicalistes constatent cette évolution depuis une dizaine d'années. Pour René Mouriaux, chercheur au CNRS, « sous couvert de l'autorité de l'Etat, on développe une propension à traiter les problèmes sociaux par la poursuite. » »

Si on songe à la LSQ (loi sur la sécurité quotidienne), à la loi anti-sectes de juin 2001, à la future LOPSI, à la répression des raves party, , à la généralisation des systèmes de fichage et de surveillance, à l'expulsion d'anciens activistes italiens ( Paolo Persichetti), à la façon dont sont traités des manifestants non-violents, aux bavures policières…etc, on se rend bien compte que nous vivons dans un Etat policier à forte tendance totalitaire.
Cette répression généralisée et érigée en système ne touche pas seulement les militants les plus radicaux : de simples syndicalistes sont poursuivis par leurs patrons, des manifestations banales sont séquestrées par les CRS, etc… Et il y en a qui font encore semblant de croire que la France est un pays démocratique !, qui s'imagine que Big Brother ne se manifeste que dans les romans !
Il serait peut-être temps d'envisager la question globalement, et de ne pas se contenter de luttes partielles et séparées. Un front commun contre Big Brother et ce totalitarisme à la française (qui se développe aussi dans d'autres pays) devient de plus en plus urgent. Il serait opportun de le constituer avant qu'on ne puisse plus du tout le faire…

(Je publie anonymement pour éviter d'être censuré par Indymedia, et puis mon identité importe peu)

Cher anonyme,
Merci pour ta contribution.
Je te signale que les contributions qui sont cachées par l'équipe édito d'Indy Belgique sont celles qui ne correspondent pas à l'éthique d'Indy. Aucune contribution n'a jamais été cachée sur base de l'identité de son auteur. L'anonymité ne sert à rien dans ce cas-ci.
Je ne vois ici rien qui viole les principes fondamentaux d'Indy, et donc aucune raison de cacher cet article.

PS: Si tu avais laissé une adresse mail, j'aurais pu te répondre directement :))

En théorie tu as raison, mais dans la pratique je sais que Indy France et Belgique supprimeront mes articles (même s'ils ne sont en rien contraires à l'éthique des Indymedias) uniquement parce que les idées que je défend ailleurs (sur mon site web) ne leurs plaisent pas, et qu'ils ne veulent pas, par quelque moyen que ce soit, "favoriser" ces idées. Si je laissais un email ou une url, les autres idées seraient accessibles, et ça ils n'en veulent pas.

Mais comme j'ai quand même envie de m'exprimer, je me suis dit que je pourrai publier en anonyme. Avec ce texte ci, c'est un appel à élargir, unifier et étendre les luttes. Ce n'est pas moi qui pourrait créer ce genre de collectif, mais je voulais essayer de faire comprendre aux militants divers la gravité de la situation, et les inciter à se défendre pour de bon au lieu de se limiter à quelques coups de gueule ou alliances temporaires.

L'anonyme qui a publié le petit texte au début.

A moins que tes liens ne mènent à des sites contenant des textes racistes, fascistes, sexistes, homophobes ou discriminatoires [etc], je ne vois pas bien pourquoi nous les retirerions ... Tu nous ferait pas une petite crise de parano, là, hum ?

Par ailleurs, il y a anonymat et anonymat. Il y a ici pas mal de personnes qui signent sous un pseudonyme, mais que l'on connait ou reconnait à traver ce pseudonyme. C'est plus sympa que les signature blanches ... [ regarde moi: si maintenant je signe de mon vrai nom, personne ne le reconnaitra ... =^_^= ]

Non je ne suis parano, puisque je parle de faits qui sont déjà arrivés, mais je n'en dirai pas plus.
Pour le coup, je me suis créé un email anonyme paulinem@ouvaton.org avec un pseudo à la noix, comme ça quand je publierai des trucs, on me reconnaîtra : Pauline Michel
Je n'aime pas l'anonymat, mais quand il le faut…

Pauline Michel

Petite suggesion. Je crois avoir deviné de quoi il s'agit...

En l'ocurence, d'un texte qui parlait de discrimination contre les sectes, et qui donnait un lien sur le site de ladite secte (peu recomendable).

Pour ma part, il me semble légitime de censurer un texte qui contient des liens de sites de ce genre.

En revanche, tant que ces personnes ne font pas de "promotion" pour leur site, et que leurs messages ne sont pas en contradiction avec la charte Indymedia, elles ont bien entendu le droit de s'exprimer sur Indy.

La solution de "Anonyme" me semble donc bonne.

Hidde it please because vous n'avez pas le copyright de cet article tyiré d'un journal français gouvernemental de gauche.

Ici, l'auteur a cité un passage publié dans le Monde, en y ajoutant un commentaire. Ce n'est pas la même chose que de simplement copier/coller un article.

ok Françoise

Next time i would have to publish a text with a copyright I will make it with a quick comment. Like it It would be possible for me to be not hidden because of your copyright policy. So I take this comment in my memory database and I would remember it to you each time I need to publish an important "copier-coller".
Thanks a lot to give me how to get a chance to pass through the Indymedia censure policy.

Vous bloquez sur la forme : le pseudo anonyme... et le fond de l'article ??

Pauline Fait des propositions car l'etat sécuritaire avance et la lutte sera d'autant plus dure...

Ce mouvement global dont parle Pauline (appelons la/le par son nouveau pseudo est entrain d'être lancé en france:

-le réseau 'Halte à la répression' lancé sont appel fondateur le 24 aout (le week-end de l'arrestation des 17+3 graine de rébélion, cf articles sur NoBorder Strasboug) et à été signé par diverses orgas.

-le même réseau prépare un appel (pour dans un jour ou deux, je pense) à la mobilisation générale le 8 oct. 2002, date du procès en appel d'Ahmed Meguini (cf articles sur NoBorder Strasboug, une fois de plus...)

Néamoins, ce 'front commun' se heurte deux problèmes:

-Certaines orgas tentent de noyauter le truc et de reprendre le mouvement à leur compte. Comment proposer un 'front commun' en conservant une politique radicale comme base de fonctionnement?

-la lutte contre la répréssion est certainement très importante, surtout ces derniers temps (grincements de dents), mais elle tends à focaliser nos énergies sur des positions défensives et pleines de compromis (donc compromettantes? )au détriment de nos revendication de base, à carracère plus offensif ( !pas agressif, offensif!), comme la réappropriation des espaces, les rapports humains fondés sur le partage plus que sur les rapports de commerces, etc....

Sur ces quelques éléments de réflexion supplémentaires, je vous embrasse touTEs et j'attend vos avis, vos conseils, vos réticences, etc...

lotzofkissizes
@+ TiNi