Pourquoi les Gays ne peuvent-ils être les alliés objectifs des lesbiennes ? by Les Penelopes Friday August 23, 2002 at 10:49 PM |
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Un abîme sépare les gays, loyaux aux principes de la société viriocratique et artisans souvent heureux de certaine législation, et les lesbiennes, loyales à la classe des opprimées premières et guerrières plus souvent vaincues que vainqueurs (pas de féminin pour ce vocable, comme par hasard) dans leur lutte pour la reconnaissance d'un statut d'individue, voire de citoyenne.
Or le mouvement de lutte des Uns n'a pas les mêmes objectifs que le mouvement des Unes. Les Gays, en effet,
a) appartiennent à la classe des hommes et jouissent des privilèges de cette classe ;
b) ont un culte du pénis ;
c) privilégient l'hommosocialité ;
d) laissent aux femmes et aux lesbiennes un statut inférieur.
a) l'appartenance à la classe des hommes confère aux gays l'accès à tous les droits des hommes (salaires plus élevés, élection aux postes de responsabilité politique, universitaire etc.) Tant il est vrai que, privé des droits liés au genre masculin pour son "orientation sexuelle," le gay fait édicter des lois visant à lui rendre ses privilèges. Pour autant, le gay ne veut pas savoir que les " Droits de l'Homme" ne sont pas ceux de la femme ni de la lesbienne. Traité d'efféminé ou de femmelette, il ne se range pas du côté des opprimées premières de la société (à l'exception des rares " effeminist faggots" des années 70 (et ajouterai-je, en relisant ce texte en l'an 2002, de quelques gynandres conscients des effets du sexisme - cfr.mon ouvrage : Contre le sexage, Balland 2000) mais revendique sa mâlitude et entend bien garder sa citoyenneté privilégiée. Ce faisant, il signe sa loyauté à la suprématie masculine ;
b) en phallocratie, le pénis est fétichisé, mythifié, montré, exalté (voir le roman de Moravia Io et lui) et ce sont des hommes, Freud et ses épigones, qui ont tranquillement affirmé que la femme était un homme castré (avec les dommages que l'on sait). Le pénis (Lacan enseigne) est détenteur du Tout pouvoir, symbolique, économique, etc. Or rien, dans la culture gay, n'infirme cette prétention, bien au contraire. Ici plus que partout, le pénis est le "vecteur de la toute puissance (il n'est que de voir la gay parade), il est le totem, montré à des millions d'exemplaires avec ou sans condom, et le sort de ce pénis fait l'objet de publicité envahissant les écrans. On n' en a jamais vu autant pour quelque organe lié à la jouissance lesbienne ! La lutte contre le sida (ô combien légitime) a emphatisé l'importance du pénis. Or le sida est une maladie évitable, ce qui n'est pas le cas du cancer du sein dont meurent nos amies. Ce pénis, choyé par les gays, est redouté par maintes femmes et complètement rejeté par les lesbiennes [1], car il a été et continue d'être l'arme la plus redoutable de leur asservissement depuis l'enlèvement des Sabines jusqu'aux guerres "ethniques" où le pénis sert à purifier les ventres de quelque femme "ennemie". Les lesbiennes posent un regard politique sur l'usage du pénis. Jusqu'à ce jour, tel n'a pas été le souci des gays.
c) si les gays, en général, ne "baisent pas les femmes", enfreignant ainsi un des commandements du régime hétérosexiste, c'est parce qu'en toute logique ils ne s'approchent sexuellement que des êtres qu'ils estiment égaux à eux-mêmes. A savoir des êtres supérieurs dans la hiérarchie sociale. Il va de soi que les gays, à l'instar des hétéros et plus encore qu'eux, admirent, fréquentent, favorisent, aiment les hommes. (Il est vrai que tout le monde aime les hommes, c'est une prescription qu'il ne fait pas bon transgresser). Depuis la Grèce antique, les "sodomites" n'éprouvent reconnaissance, respect et amour que pour leur caste selon une parfaite cohérence avec le régime dans lequel nous vivons. Or, NE PAS AIMER LES HOMMES comme le font les lesbiennes est perçu comme le crime social par excellence, ne pas les servir, les reproduire, les admirer, les copier, ne pas penser comme eux est dangereux [2]. C'est dire quel abîme sépare les gays, loyaux aux principes de la société viriocratique et artisans souvent heureux de certaine législation, et les lesbiennes, loyales à la classe des opprimées premières et guerrières plus souvent vaincues que vainqueurs (pas de féminin pour ce vocable, comme par hasard) dans leur lutte pour la reconnaissance d'un statut d'individue, voire de citoyenne . (Rions un peu !)
d) le mépris des lesbiennes par les gays est le corollaire direct de la symbolique viriocratique. Ce mépris, volontiers assorti de violence pornographique, est si diffus, si absolu, il imprègne si bien toute manifestation de la vie publique et privée, de la culture, qu'il n'est souvent même pas senti par la majorité de celles qui en sont victimes. La haine des femmes, si bien perçue par les féministes historiques, s'étale dans la mode, dans l'enseignement, dans le divertissement. Cette haine s'accompagne d'une dérision qui fait passer pour une" plaisanterie" le plus constant dénigrement et harcèlement dont les femmes font l'objet [3]. Certes, les gays aussi font les frais de plaisanteries salaces (ne sont–ils pas baisés et enculés, réification "normalement" réservée aux femmes ?) et ils vivent alors, l'espace d'un instant, ce que les femmes endurent toute leur vie. Pour autant, s'allient-ils aux lesbiennes afin de lutter contre l'infériorisation du sexe féminin ? Non, ils surenchérissent dans la virilité, moustaches, cuir, fouet, mise en scène du sado-masochisme ou alors ils recourent aux artifices caricaturaux de la féminité la plus exacerbée, la plus ridicule, montrant ainsi qu'ils maîtrisent les deux pôles de l'aliénation humaine. Et s'en jouent. De la "pénible évolution vers la féminité" (voir Freud) ils ne voient que la "poupée Barbie" et dénoncent sans le vouloir la construction des genres, l'artificialité d'une assignation à vie. Mais le vrai débat politique, la vraie mise en accusation des normes qui définissent les statuts, qui le mène sinon les lesbiennes radicales ?
L'objectif des gays est d'obtenir impunément l'accès au corps de leurs semblables dans une société hétérosexiste sans pourtant remettre en cause les fondements de l'hétérosocialité mais en visant plutôt à l'intégration assimilation dans un régime androcratique. Certes, réclamer le droit de baiser et d'être baisé (voire aimer et être aimé) par le seul sujet exalté dans le socius est considéré par les législateurs hétéros du monde entier comme une chute ontologique, un amoindrissement de l'être alors que le gay est le produit le plus cohérent d'un régime planétaire où tout le monde aime les hommes y compris et surtout la classe de sexe des femmes, appropriée dans son ensemble et dressée à servir les intérêts des hommes.
L'objectif des lesbiennes est d'échapper à cette contrainte en faisant exister sur la planète ce qui n'a jamais eu son lieu, à savoir l'amour philogyne (le contraire de la misogynie). Cet objectif est considéré comme un privilège indu étant entendu que les femmes appartiennent aux hommes à toutes fins utiles. Les lesbiennes ont donc un objectif politique en contradiction absolue avec les règles des sociétés dans lesquelles elles vivent puisqu'elles préconisent ce qui n'a jamais existé : l'alliance entre Individues et la disparition des classes de sexe garantes de la hiérarchie des pouvoirs. Elles ne demandent pas moins que de retirer aux hommes les registres dont ils disposent depuis toujours , le normatif et le prescriptif.
L'association des gays et des lesbiennes ne saurait avoir lieu sans une critique radicale de la phallocratie et des privilèges qu'elle confère aux mâles dans leur ensemble. C'est aux gays que revient le devoir de se désolidariser de leur classe de sexe, de mener une vraie politique contre la viriocratie, à eux de reconnaître que les lesbiennes radicales sont le moteur de cette avancée. Faute de quoi les mouvements lesbigays ne seront que l'un des avatars de la mixité revue et corrigée au bénéfice des seuls hommes.
Michèle Causse est écrivain, essayiste, anciennement traductrice (Gertrude Stein, Djuna Barnes, Mary Daly, Dacia Maraini, Marylin Hacker, etc.). Elle a dénoncé le langage comme essentialiste et phalllogocentriste, lui a donné le nom d'androlecte et proposé de lui substituer l'alphalecte qui donne même statut à tous les êtres parlants.
Michèle Causse, publié dans "La Grimoire", 1996
[1] A l'heure actuelle , certaines lesbiennes, les queers, sous prétexte de désacraliser le pénis, jouent à le démultiplier et à en faire une prothèse (sic)ludique. Les textes et pratiques des queers, fortement influencés par la culture masculine gay, naviguent dans l'orbe d'un courant sado-maso qui se veut subversif. La mode des drag kings , drag queens et celle, plus douloureuse, des trans, témoignent à la fois de la volonté de transgresser les genres et de l'impossibilité de le faire dans un système phallocratique.
[2] D'où l'acceptation volontaire ou forcée des homosexuelles à s'associer aux gays, aux bi, aux trans, diluant ainsi leur connaissance d'elles-mêmes, leurs buts propres, leur culture, pour créer une nouvelle mixité mimétique comme dans les "maisons des homosexualités", lieu illusoire de pacification des conflits, où la présence des hommes offre une crédibilité (sic), une visibilité, des revenus financiers plus importants, etc.
[3] A l'exemple de la mode qui, exhibitionniste, propage l'anorexie, des animateurs de télévision homosexuels qui n'hésitent pas à brocarder les femmes et les goudous, des articles de presse qui laissent la signature aux homos, libres de recenser les ouvrages littéraires qui ne les remettent pas en question, des universitaires qui traitent en subalternes les homosexuelles "consentantes" et ignorent ou pillent les apports théoriques des lesbiennes radicales, etc., etc.
Et puis? by Philippe Friday August 23, 2002 at 11:27 PM |
Quand vous vous serez débarrassées des hétéro mâles et des homos mâles il restera pas grand chose sur terre!
En somme le fait d'être un homme nous accuse...
Psy et cancer by Dominique Saturday August 24, 2002 at 12:26 AM |
dominique_pifpaf@hotmail.com |
Comparé le sida et le cancer du sein me semble doublement vaseux.
1e parce que le sida affecte aussi bien les hommes que les femmes. Il semblerait même que les homos présentent plus de risque d'attraper cette saloperie que les lesbiennes. De plus il existe des moyens de s'en protéger.
2e parce que si les femmes sont sujettes au cancer du sein, les hommes eux sont sujet à différentes maladies de la prostate, dont le cancer. Cette prédisposition aux maladies de la prostate chez l'homme est agravée par le fait que bien des affections au départ bégnines de la prostate ne seront jamais diagnostiquée car cela n'est pas visible dans une analyse du sang et nécessite une analyse du sperme pour apparaître. De telles analyses sont pratiquées rarement, par exemple en cas de non fertilité dans un couple et coûtent trés cher. Le fait qu'elle ne soit que rarement pratiquée fait que des affections au départ bégnines peuvent donner lieu à toutes sortes de complication avec les années.
Quand à la psychanalise, elle ne s'est pas arrêtée avec Freud, les travaux de Jung, de Reich ou de Prescott sont beaucoup plus intéressants que ceux de Freud.
Une bonne présentation des travaux de Prescott sur l'origine de la paix et de la violence peuvent être trouvé sur http://www.violence.de/
Très discutable ... by red kitten Saturday August 24, 2002 at 06:38 PM |
redkitten@indymedia.be |
Si cet article à le mérite d'aborder une question rarement mise en avant, il est plus que discutable sur de nombreux points ...
[1] D'abord il considère "les gays" comme un bloc monolithique, unique et homogène. Ouvrir un propos pas une telle généralisation discrédite fortement la suite. Prétendre déterminer un groupe en raison de ses préférences sexuelles est pour le moins hazardeux ...
[2] La "classe des hommes" n'existe pas, c'est même déformer dangereusement le concept de classe: plutôt que considérer la société en classes sociales et en genres (masculin/féminin) cette analyse divise la société en "classes" sexuelles ... Ce shéma ne correspond pas à une réalité historique. La grande différence est que, contrairement aux antagonismes entre les classes (oppresseuses et opprimées) qui sont insolvable, les antagonismes entre genres trouveront une solution (sinon, vive le nihilisme!=^_^=)
[3] La propagation des pires clichés homophobes "[...] ils surenchérissent dans la virilité, moustaches, cuir, fouet [...]" dans un texte traitant de l'exclusion des lesbiennes, bravo, ça fait sérieux.
Etc ...
Bref je trouve que ce texte a le cruel défaut d'être extrêmement unilatéral (et intellectualiste): il analyse la société entière du point de vue d'un groupe, et la décris comme axée entièrement sur cette problématique ... Derrière un verni instruit il cache pas mal de clichés et de lyrisme, mais très peu de faits ...
Est-ce qu'une sexualité moins dans la norme est subversive? Rien n'est moins sûr. La domination masculine doit être remise en compte de fond en comble, mais doit être prise dans son contexte: la société de classes sociales, actuellement le capitalime. L'égalité des sexe ne pourra se réaliser sans la réalisation d'une société sans classe, donc sans oppression. De la même manière, l'origine des discriminations de tout genre (ce comprenant l'homophobie) est a chercher dans les rapports de force d'une société élitaire, plutôt que dans la mythologie et des analyses (parfois vaseuses) du langage ...
Bon, pour le reste ça me ravi de voir des articles traitant de féminisme et d'homosexualité sur Indymedia. je craint que celui-ci risque de ne pas trouver audience chez un public non-averti, voire de prêter largement le flanc aux clichés ...
non à l'homophobie de certaines lesbiennes by 1gay Saturday August 24, 2002 at 07:35 PM |
C'est quoi ce discours stalinien aigri et haineux des Pénélopes? Visiblement, les Pénélopes, vous ne connaissez des gays que les images stéréotypées véhiculées par les médias et le discours macho-mysogine dominant que vous exécrez tant. Vous vous trompez d'ennemis. Ils doivent bien rire ensemble les machos et les casseurs de pédé.
Votre propos sacrifie à la rhétorique politique un fond réellement révolutionaire vers le changement. Les gays ne sont pas vos ennemis, ni, à priori vos amis d'ailleurs, mais ils sont une composante multiforme de la société. Et donc ils peuvent certes aussi épouser ses travers.
Examinons vos affirmations :
Les Gays :
a) appartiennent à la classe des hommes et jouissent des privilèges de cette classe ;
Tout à fait vrai, à part que ce n'est pas une classe mais un genre lui aussi multiforme. Mais que savez-vous des interrogations des gays à ce sujet? Des discussions de salon parisien?
b) ont un culte du pénis ;
Le penis est sans doute une représentation importante pour la sexualité gay. C'est bien leur droit, et cela n'implique pas de fait une domination machiste. De là à croire que tous lui vouent un culte, ici encore cela ne repose sur rien, c'est plutôt malicieux.
c) privilégient l'hommosocialité ;
Quelle idiotie méprisante de croire que les gays se considèrent dans leur ensemble comme des êtres supérieurs de la hiérarchie sociale, alors que dans le discours machiste ambiant ils sont continuellement rabaissés. Quelle idiotie de croire que les gays ne s'intéressent qu'aux hommes dans leurs relations sociales. Encore une fois cela ne repose que sur des discussions de salons parisiens.
d) laissent aux femmes et aux lesbiennes un statut inférieur
Même remarque que plus haut.De plus ce qui m'a toujours frappé, c'est que l'injure "efféminisante" subie par les gays de la part de ceux ou celles qui leurs veulent du bien, renvoie au profond mépris des femmes inscit au plus profond de la société. Ainsi avoir, selon ces personnes bien intentionnées, une composante feminine exacerbée pour un homme, est une perte, un manque, un inachèvement. Le "pas tout-à-fait homme" perd le respect, tombe dans le mépris, la honte. On est là au coeur du système de domination masculine. Le phallus, c'est le pouvoir et l'achèvement! Quel mépris pour l'ensemble des femmes. Comme vous voyez, les gays peuvent en être conscient.
Moi je suis heureux de ma composante féminine, ni plus ni moins.
Donc tout à fait d'accord pour dire que le modèle culturel de cette société est basé sur une domination phalocratique des femmes. Je vous suis aussi pour me battre contre cela. Hé bien oui je remets en cause (au moins tous les jours dans ma salle de bain... )le modèle hétérosocial et oui je suis contre l'assimilation dans un régime androcratique.
J'ai dans mon entourages des ami(e)s hétéro, gays, lesbiennes, et je pense que je suis représentatif de beaucoup de gays. Je me bats plus ou moins maladroitement contre ce modèle insuportable (surtout pour les femmes je l'admets) de société.
Mais vous les Pénélopes vous ne m'attirez pas. Votre dialectique repose en grande partie sur des clichés pseudo intellectuels qui mettent en scène une représentation méprisante du "gay". Cest triste de voir cette reproduction du mépris dont vous souffrez vers d'autres minorités.
Enfin, je trouve odieuse votre comparaison entre le sida et le cancer du sein. En plus vous êtes vraiment castratrices et sans vouloir en faire un totem de domination, je tiens à mon pénis, aussi bien qu'à mon intégrité identitaire dans toutes ses composantes et à ma liberté de penser.
ouhlalala.... by tigidi Saturday August 24, 2002 at 09:13 PM |
hé les pénélopes! dommage pour cette provoc complètement ratée: je ne me reconnais pas dans le portrait que vous faites de la gaytitude et ça ne m'empêchera de dialoguer avec les gay, les femmes lesbiennes ou hétéros ..... pffff
[ + ] by red kitten Saturday August 24, 2002 at 10:13 PM |
redkitten@indymedia.be |
L'article si dessus se trouve à:
http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=720
Le sréactions sur le site des Pénélopes:
http://www.penelopes.org/xforum.php3?id_article=720&url_origine=%2Fxarticle.php3%3Fid_article%3D720
[ cliquer ci-dessous ]
www.penelopes.org/xforum.php3?id_article=720&url_origine=%2Fxarticle.php3%3Fi...
pas penelopes by alison Sunday August 25, 2002 at 12:46 AM |
emma@partidonenhum.zzn.com |
Il faut noter que cet article n'est pas de la plume des pénélopes, mais bien de michèle causse.
Les pénélopes relayent beaucoup d'infos, issues de mouvements de femmes de toute la francophonie et ailleurs.
Je trouve qu'il serait dommage de les condammer sur la base de ce seul article (qui est assez ardu, même pour les lesbiennes féministes convaincues)
Bien plus typique de ce que font les pénélopes est l'extrait suivant :
Féministes pour une autre mondialisation
Que les femmes soient les premières victimes de la mondialisation commence à se savoir - même dans les instances internationales, qui aimeraient bien se mettre dans la poche les bonnes élèves du développement. Les femmes ne sont pourtant pas prêtes à se laisser victimiser et manipuler.
Côté soleil, la mondialisation leur a facilité l'accès à l'information et aux échanges. Côté ombre, les crises et conflits, s'ils ont accru les violences et les souffrances, ont aussi parfois permis de renforcer et formaliser des alternatives solidaires.
Les femmes sont aussi des penseuses de la mondialisation : ça, ça ne se sait encore pas assez, même si les mouvements sociaux commencent à intégrer les propositions féministes
Chapeau.......et bon courage... by véronique Sunday August 25, 2002 at 05:40 PM |
photographe@club-internet.fr |
"ouffffff" et la première onomatopée qui me vienne du coeur après la lecture de cet article......
Certes il est joliment écrit bien qu'un peu trop "pompeux" à mon goût, plein de références, bien qu'un peu restrictives, mais aussi remplit des plus controversés préjugés, est ce bien raisonnable ???
Ce genre d'article ne va effectivement faire que renforcer les clivages "encore" existant entre lesbiennes et gays, mais est ce vraiment le vrai débat???j'ai du mal à reconnaître là les Pénélopes?? sous prétexte de "canarder" le patriarcat, l'auteurE se cache sous la fausse image du gay "mâle", enfin perso je ne trouve pas ça très fin pour quelqu'une qui a l'air si cultivée!!
Cet article fait une fois de plus passer les féministes radicales ou non pour des intolérantes , homophobe à leurs heures, et style "A bat le patriarcat les lesbiennes sont là..."!!
Je vois bien ce discours dans la bouche d' une autre radicale que nous connaissons bien, aurait-elle été clonée???
Si cet article est en effet destiné aux non initiées de notre temps et bien je leur souhaite bon courage et leur dit avant de se faire un faux avis peut-être un peu vieillot et de nous coller une étiquette, d'aller lire d'autres articles /écrits de féministes un peu plus "modernes".... sur les femmes et la mondialisation par ex.....
Les idéologies féministes, ne sont pas uniquement basées sur la "lutte" des sexes à proprement dit...
Les hommes et les femmes n'existent pas by David Myriam Sunday August 25, 2002 at 07:04 PM |
david@mutations-radicales.org |
Au lieu de se quereller pour savoir qui est le plus féministe, il serait plus fructueux de voir un peu plus loin que le bout de... ce que vous voudrez, et de s'interroger en profondeur sur les identités et orientations sexuelles. La "couleur" de nos organes génitaux n'a pas plus d'importance que la couleur de notre peau ou de nos cheveux. L'Amour se moque complètement de savoir si on est un garçon, une fille, une noir ou un grand, nous sommes toutes des personnes uniques ayant une sexualité unique, capable d'aimer toutes sortes de personnes, point.
Pour sortir des violences, discriminations en tous genres (!), frustrations et autres, il serait temps d'abolir cette catégorisation monstrueuse en homme et femme. Ce classement arbitraire est absurde, normative, violent et qui correspond à rien de réel, il est contraire à notre dignité d'être humain et à notre richesse. C'est juste une conséquence néfaste de choix sociaux et d'habitudes conditionnées.
David Myriam
Je suis lesbienne, gay, hétéro, trans, bi, queer et hermaphrodite, etc...
http://www.mutations-radicales.org/articles/abolition-genres.htm