Autonomies à Buenos Aires by indy argentine (trad. françois) Sunday August 18, 2002 at 03:00 PM |
AUTONOMIES A BUENOS AIRES traduction libre de l'éditorial d'indy argentine du 17 aout
Depuis décembre nous commençons à voir une nouvelle forme d'interposition politique, après les assemblées nées des cacerolazos, après les assemblées inter-quartiers, et actuellement surgissent des espaces de coordination multisectorielle en même temps qu'augmentent le phénomènes des ‘assemblées occupées'(asambleas okupas).
En pleine crise économique et politique, la recherche de solutions collectives urge. C'est ainsi que croît la nécessité de créer des espaces propres et de résoudre le grave problèmes du logement. Le problème de l'habitat est né en même temps que le développement des villes. Aujourd'hui ce problème a atteint des niveaux impensables. C'est pourquoi les organisations populaires ont pris l'initiative d'habiter les espaces habitables tombés en désuétude. Bien que ce soit une pratique récurrente dans certaines des villes du pays, on considère aujourd'hui l'occupation comme un projet structural, pour développer un projet politique et culturel, pour garantir le droit à un toit, et soulever de manière radicale la question de la propriété privée. L'idée est de récupérer les espaces pour les mettre au service de la communauté. Ainsi des expériences culturelles alternatives sont développées face à ce qu' offre l'Etat et les établissements privés.
À Buenos Aires, la croissance des assemblées de quartier est l'occasion qui s'est développée pour enrichir ce projet. Ces trois dernières semaines, plus de quinze lieux se sont retouvés occupés.
Depuis ce jour de mars où les habitants de Villa Urquiza dirent "Coto, no nos conocés" ("le terrain clôs nous ne connaissons pas") et ont récupéré l'espace public dans lequel le supermarché prétendait construire une aire de stationnement, jusqu'à aujourd'hui, les ‘okupaciones' se succèdent.
Dans tous les quartiers, les assemblées se précisent des espaces physiques pour développer leurs activités et projets dans des espaces abandonnés. Les voisins ne savent pas quoi penser. Il y a toujours un avocat pour aider en matière légale. Le reste est question de décision.
Quand après quelques heures (parfois quelques minutes) d' 'okupación' il arrive la police qui demande de parler avec la personne responsable, la réponse de vingt, trente ou cinquante membres d'une assemblée-okupas est invariable: nous sommes toutes les personnes responsables.
¡¡¡Que se vayan todos, que no quede ni uno solo!!!
Merci by protesta Sunday August 18, 2002 at 03:39 PM |
protesta@wol.be |
merci beaucoup pour cette traduction. Enfin des infos de là-bas. Mais pourrait-on te contacter quelque part ? Ce serait bien de voir comment travailler ensemble pour indymedia...
argentine, infos et traductions by françois Sunday August 18, 2002 at 08:00 PM |
outcry_franckyky@yahoo.com |
la situation argentine me semble très interessante, et il est vrai que peu d'infos nous parviennent jusqu'en europe.
le site indy argentine est très solide et il me semble qu'ils font un énorme boulot, mais qu'en espagnol!
Je parle très très peu cette belle langue, mais j'ai décidé(sans avoir trop de temps en ce moment) de me pencher sur un travail de traduction à partir de ce qu'il me semble intéressant sur indy argentine. Un travail au dico ou au outil de traduction dispo sur le net comme http://babelfish.altavista.com
voila voila, si on est plusieurs a rapatrier des infos en français, ça peut interresser du monde.
Et la situation argentine est intéressante(j'me répète!) et pourrait secouer toute l'amérique latine (uruguay, mexique, bolivie, venezuela).
Et si tu veux qu'on se contacte, tu sait comment faire...
françois
¡¡¡Que se vayan todos, que no quede ni uno solo!!!