UN « INCENDIE DU REICHSTAG » FRANÇAIS ? by Anonyme Saturday August 17, 2002 at 05:03 PM |
"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."
Quand le fascisme ou le nazisme s'installe dans un pays, très souvent, histoire de contrer les personnes qui voudraient le contester, le dictateur manigance un spectacle de terrorisme.
L'incendie du Reichstag
En 1933, Hitler est " élu " Premier Ministre avec seulement un tiers des voix (Il est nommé Premier Ministre le 30 janvier 1933 par Hindenbourg). 28 jours plus tard, le 27 février 1933, Hitler et Goebbels font incendier le Reichstag. Ensuite, ils accusent les " communistes " (là, j'ai mis des guillemets à communistes, parce que les anarchistes aussi, Hitler les appelait " communistes " !). C'est ce qui permit à Hitler de fabriquer ses premiers camps de concentrations pour y enfermer de très nombreux contestataires automatiquement renommés " terroristes ".
Ensuite, il y eut un procès qui fit sensation en étant retransmis à la radio à longueur de journée. Tout ce qui passait de ce procès à la radio était calculé de façon à ce que les Allemands aient peur du terrorisme. Puis, quand le procès fut terminé et qu'Hitler eut montré sa grande bonté en graciant, la veille de la Noël 1933, presque tous les accusés de l'incendie du Reichstag, un Plébiscite fut organisé pour le 19 aout 1934.
Ce Plébiscite, qui reconnaissait Hitler « Führer de l'État allemand », fut approuvé par 90% des électeurs ! Et les femmes avaient le droit de vote depuis 1918. Ce Plébiscite donnait tout simplement le pouvoir absolu à Hitler sous prétexte de lutte contre le terrorisme ! Et l'ensemble du peuple allemand fut amené à l'approuver massivement par cette gigantesque manipulation restée célèbre dans l'histoire sous le nom de : l'« Incendie du Reichstag ». Lire sur ce sujet l'excellent livre d'Edouard Calic intitulé " Le Reichstag brûle ! "
Guernica
Voici comment Franco s'y prit pour justifier sa dictature auprès des Espagnols : Le 26 avril 1937, la petite ville de Guernica, symbole des libertés basques, est détruite par l'aviation allemande (la légion Condor) au service de Franco. Pour la première fois dans l'histoire militaire, une agglomération civile est entièrement rasée sous un déluge de bombes au phosphore. Ces dernières sont des bombes incendiaires, ce qui permit à Franco de faire croire que c'étaient les anarchistes qui avaient détruit Guernica par le feu !
En effet, dès le 27 avril, à 21 h, la radio franquiste proclame : « Nos aviateurs n'ont reçu aucun ordre pour bombarder cette population (...). Ce sont les rouges qui, dans l'impossibilité de contenir l'avance de nos troupes, ont tout détruit (...). » Et d'ajouter avec un aplomb incroyable : « Il n'y a pas d'aviation allemande ou étrangère en Espagne nationaliste (...). Nous n'avons pas brûlé Guernica (...). »
Le 29 avril, vers midi, les Franquistes entrent dans Guernica et font visiter, sous bonne escorte, les ruines de la ville aux correspondants de presse étrangers. Les articles de ceux-ci sont soumis à censure. Sous la menace des mitraillettes, tous envoient dans leurs pays respectifs des articles expliquant comment et pourquoi les anarchistes ont brûlé Guernica ! Tous les journaux Européens reprennent alors cette thèse. Sauf un journal anglais. Bien sûr, la plupart des rédactions ne furent pas dupes mais marchèrent tout de même dans la combine parce que tous les États du monde étaient alliés avec Franco contre la révolution espagnole.
Picasso lui-même, qui, à l'annonce du bombardement, a peint son « Guernica » pour le pavillon espagnol de l'Exposition internationale de 1937 à Paris, sera un instant saisi par le doute tant la propagande franquiste, puissamment relayée par celles des nazis allemands et des fascistes italiens, fera des ravages.
Bien sûr, au moins dès la sortie de la guerre, la vérité fut dite partout... Sauf en Espagne !
En effet, en Espagne, quiconque essayait de dire que c'était Franco qui avait demandé à Hitler d'envoyer sa légion Condor (aviation) bombarder Guernica avec des bombes incendiaires était immédiatement emprisonné, torturé et passé par les armes. Sa famille se taisait de peur de suivre le même chemin.
Il fallait que dans leur ensemble les Espagnols croient que c'étaient les anarchistes qui avaient commis un horrible et grandiose attentat terroriste à Guernica, afin de justifier la dictature franquiste : « La dictature franquiste est là pour éviter que les anarchistes recommencent ce qu'ils ont fait à Guernica ! »
Ce n'est que très progressivement que les espagnols apprirent la vérité. Vers 1960, ils eurent le droit de savoir que c'étaient les Allemands qui avaient brûlé et massacré Guernica. Mais officiellement, Hitler l'avait fait sans demander l'avis de Franco, sans même le prévenir !
Quelques années plus tard, les Espagnols eurent le droit de savoir que Franco avait été mis au courant par Hitler, que Franco avait refusé qu'un tel crime soit commis, mais qu'Hitler n'avait tenu aucun compte de son avis. Encore quelques années et les Espagnols surent que Franco avait donné son accord à Hitler.
Bien sûr, pendant toutes ces années, quiconque s'aventurait à dire toute la vérité subissait immédiatement la répression la plus dure.
Il fallut la mort de Franco pour que les Espagnols aient enfin droit à toute la vérité : Franco avait demandé lui-même à Hitler de bombarder Guernica, de brûler cette ville et de faire un maximum de morts ; il lui demanda de la bombarder avec des bombes incendiaires afin de pouvoir faire croire aux Espagnols que c'étaient les anarchistes les coupables ! pour affaiblir les révolutionnaires, et pour justifier la prise du pouvoir par Franco, et sa future dictature !
La dictature franquiste se fonda sur le mensonge de Guernica.
Le 11 septembre
Vous n'avez qu'à visiter mon site pour voir comment la CIA et George Bush ont fait leur tentative de coup d'État du 11 septembre aux USA et dans le monde entier.
Sur ce dernier exemple, quelques personnes m'ont accusés et d'une de n'avoir pas de vraies preuves de ce que j'avançais, et de deux d'avoir une " conception policière " de l'histoire, c'est-à-dire de voir des complots partout.
Je leur répondrais brièvement ici :
Et d'une que les preuves avancées par le pouvoir US contre Ben laden sont certainement bien plus faibles que les miennes contre Bush et la CIA, que par conséquent je ne comprends pas pourquoi ceux qui contestent ma version des faits acceptent aussi facilement la version américaine officielle !
Et de deux, puisque quand je dis que le 11 septembre a été monté de toutes pièces par la CIA et George Bush, il suffit à certains de me jeter le mot " complot " ou " complotiste " à la figure pour croire contrer mes thèses, alors, quand Bush leur dit que le 11 septembre fut un COMPLOT mené par Ben Laden, pourquoi, lui, George Bush, le croient-ils, au lieu de lui jeter le mot " complot " dans sa grande gueule ? !
FASCISME EN FRANCE !
Le point commun entre le fascisme et le nazisme, c'est que dans les deux cas, le dictateur doit pouvoir s'appuyer sur un énorme mouvement de soutien présent dans toutes les couches de la population. La différence, c'est que le fascisme, c'est l'État avant tout, alors que le nazisme, c'est la Race avant tout. Le Pen correspond donc à peu près à la définition du nazisme sauf que son soutien populaire a été bien moindre que celui de Chirac. Quand à ce dernier, il correspond tout à fait à la définition du fascisme : toute sa campagne a été basée sur la restauration d'un État fort, et au second tour, il a obtenu un large soutien populaire dans toutes les couches de la population !
Comme ces électeurs de Le Pen qui cachent aux sondeurs pour qui ils votent, le fascisme s'avance toujours à visage masqué ! Chirac n'a de cesse de mentir parce qu'il sait bien que ce n'est pas avec du vinaigre qu'on attrape les mouches !
C'est pourquoi c'est sans hésiter que je vous dis : les élections viennent de plébiciter un coup d'État fasciste !
Voilà. Donc, maintenant, j'ai peur qu'il ne nous arrive à nous aussi, qui vivons sur le sol de fRANCE, exactement le même genre d'histoires que celles qui sont arrivées aux peuples allemand, espagnol et américain (et certainement à bien d'autres).
Que celles et ceux qui croiraient que ma peur est ridicule puisque beaucoup de gens prétendent que la légitimité du " Président " Chirac est très contestable à cause de ses diverses " casseroles " et à cause du grand nombre de voix de gauche et même d'extrême gauche qui se sont portées sur lui songent bien à une chose :
Juste après son élection, la légitimité de George Bush était elle aussi très contestée. Mais, depuis le 11 septembre et grâce à lui, George Bush est brutalement devenu le plus populaire de tous les Présidents que les USA aient jamais eu.
Donc : loin d'être une preuve que je me trompe forcément en disant que Chirac pourrait fort bien avoir envie de se faire lui aussi son petit incendie du Reichstag bien à lui, le fait que l'actuel " Président " semble très contestable vient plutôt alimenter ma peur !
Comment est-il possible d'empêcher Monsieur Chirac de nous faire un beau petit incendie du Reichstag ?
Je ne vois qu'une seule solution : dire partout où l'on peut que c'est cela qui risque fort de nous tomber sur la gueule afin que si cela arrivait, la première chose à laquelle penseraient les gens serait :
« Tiens ! Chirac nous a fait son incendie du Reichstag ! », ce qui non seulement annulerait instantanément tous les espoirs que Chirac aurait pu mettre dans cette manipulation ; mais, de surcroît, en inverserait les effets et le délégitimerait définitivement !
Merci pour votre attention,
Meilleures salutations,
do
www.cs3i.fr/abonnes/do/index1.htm
Pauvre con by françoisH Saturday August 17, 2002 at 08:52 PM |
frhaidon@ibelgique.com |
Scoop! Laguiller et Besancenot sont des agents dépéchés pour désorganiser la gauche (contrôlée en sous-main comme chacun sait par les pétro-milliardaires des Emirats arabes unis) par Chirac, lui-même au service de la Juiverie internatonale.
Vive les Glorieux anonymes!
Quand il ne reste que l'insulte ... (réponse à François Haidon) by arty Saturday August 17, 2002 at 11:29 PM |
arty@ARTivisme.net |
Que l'on partage ou non les conclusions des analyses de Do, il faut reconnaître que ses analyses reposent sur des faits souvent avérés et des raisonnements assez logiques, ce qui est une qualité assez rare.
J'invite celles et ceux qui ne partagent pas les points de vue ou les méthodes de Do à exprimer leur opinion en présentant une contre-argumentation basée sur des raisonnements logiques et des faits vérifiables (par lien hypertexte vers la source), sinon à s'abstenir.
Il est bien sûr regrettable que ceux qui ne sont pas capables de présenter des faits parce que leur culture est limitée, et qui ne sont pas capables de construire un raisonnement logique parce que leur intelligence est également limitée, n'aient plus comme seul argument que l'insulte et la grossièreté.
Personne n'est coupable de ne jouir que d'une intelligence limitée. Par contre le recourt à l'insulte et la grossièreté comme unique argument, et à distance (on ne risque pas se recevoir un poing sur la gueule), est nécessairement le fait d'un minable et d'un lâche.
"Faits"? by françoisH Sunday August 18, 2002 at 11:42 AM |
frhaidon@ibelgique.com |
Je m'amuse juste du fait qu'à aucun moment le brillant analyste ne signale la vraie cause de la victoire de Chirac, à savoir le morcellement de la gauche. Un seul candidat crédible à l'extrême-droite, une foule de candidats à l'extrême-gauche, résultat c'est la gauche mainstream qui trinque. C'est Jospin qui a amené Le Pen et Chirac au second tour. Aucune mention de ce fait dans l'article, qu'est-ce à dire?
Quant à Chirac partisan de "l'état avant tout"... On va sans doute me dire qu'il va s'empresser de renationaliser tout ce que Jospin a privatisé?
"Quand à ce dernier, il correspond tout à fait à la définition du fascisme : toute sa campagne a été basée sur la restauration d'un État fort, et au second tour, il a obtenu un large soutien populaire dans toutes les couches de la population !"
Ah, rigueur de l'analyse... Chirac a avant tout surfé sur la vague sécuritaire, tout comme l'ont fait à divers degrés à peu près tous les candidats. Ce qui implique que à-peu-près tous les candidats étaient de tendance fasciste?
Quant au "soutien populaire"... Il me semble évident que tout le monde a voté pour lui par défaut, non? Il n'a pas vraiment obtenu "un vaste soutien populaire" non? C'est pas totalement contradictoire, ça???
Je ne me prononce pas sur l'analyse du 11 septembre, notez... Vrai ou fausse, je n'en ai pas besoin pour considérer comme scandaleux l'usage qu'en fait Bush... A la limite je m'en fous... Par contre la vision des élections française m'apparait d'une totale malhonnêteté.
Voilà pour la contre-argumentation...
Et enfin... by Le même Sunday August 18, 2002 at 11:52 AM |
Ca serait teeeellement bien si les gens pouvaient arrêter de faire chier leur monde avec leur nostalgie des années '30: les Israeliens qui ressortent la Shoah dès qu'on est pas d'accord avec leur politique "défensive", la bien bonne de "Ramalah = Auschwitz", les alternos qui vous sortent du facho, facho, facho comme au temps de la RDA et du "mur contre le fascisme"...
Quel intérêt, à part polluer le débat?
françoisH, pas toujours innocent non plus du reste