arch/ive/ief (2000 - 2005)

Massacre au Proche-Orient (la responsabilité de Sharon)
by K Friday August 16, 2002 at 09:46 PM

Un article de Michel Warshawsky sur la responsablilité de Sharon dans la situation actuelle au proche-orient.

1 août 2002

Dos à dos ?

Ariel Sharon poursuit sa campagne de pacification des Territoires occupés avec la même détermination et la même brutalité qu'il y a un an. La vie des civils palestiniens ou israéliens importe peu face à sa stratégie impitoyable de colonisation dans un Grand Israël définitivement unifié. Le fait qu'il n'y ait plus grand-chose à détruire, que les institutions civiles et militaires de l'Autorité palestinienne ont été réduites à néant, que la population palestinienne toute entière soit enfermée dans plus d'une cinquantaine de zones complètement isolées les unes des autres, et que dans certains endroits la faim commence à s'ajouter à l'absence de soins médicaux et à de réels dangers d'épidémies, rien de cela n'est satisfaisant pour Ariel Sharon, pour qui il faut continuer à tuer et à détruire jusqu'à ce que les Palestiniens capitulent et acceptent de renoncer à leur volonté d'indépendance dans les Territoires occupés en juin 1967.

Un timing très approprié

Le dernier massacre a eu lieu la semaine dernière à Gaza lorsqu'un avion de chasse a lancé, en pleine ville, une bombe de 1.000 kilos dans le but d'assassiner le leader islamiste Salah Chéhadé: treize civils morts, dont de nombreux enfants. Erreur de jugement, faille dans les renseignements militaires, timing inapproprié, affirment les ministres travaillistes, qui montrent par là enfin ce qu'est leur rôle dans ce gouvernement entièrement dominé par l'extrême droite.

Mais le timing, précisément, n'était pas inapproprié du tout: par l'intermédiaire de la Grande-Bretagne et de l'Arabie Saoudite, un accord de cessez-le-feu était sur le point d'être signé par l'ensemble des groupes armés palestiniens, Hamas compris. Le journaliste israélien Alex Shifman en a donné les grandes lignes et le chef de la diplomatie européenne au Proche-Orient en a confirmé l'existence. Pour Sharon et son entourage, il fallait coûte que coûte empêcher l'éventualité d'un cessez-le-feu palestinien qui aurait rendu difficile la poursuite des opérations de répression dans les Territoires occupés. Comme il l'avait déjà fait avec le meurtre de Raed Carmi il y a six mois, Sharon a pris la décision d'assassiner un leader central de la résistance pour provoquer de nouveaux attentats et de pouvoir ainsi justifier aux yeux de George W. Bush et de sa propre opinion publique de nouvelles mesures militaro-répressives dans les Territoires occupés.
C'est dire à quel point la vie des civils importe peu pour le boucher de Kibya comme de Sabra et Chatila, qu'ils soient palestiniens ou israéliens, face à sa stratégie impitoyable de colonisation dans un Grand Israël définitivement unifié. C'est dire aussi combien hypocrite est la politique européenne qui dénonce «la violence des deux côtés» et renvoie dos à dos Sharon et Arafat: chaque fois que les organisations palestiniennes décident de renoncer à l'usage, légitime s'il en est, de la résistance armée contre une occupation barbare, la violence de l'occupant qui, elle, ne s'est jamais arrêtée, les provoque à reprendre les armes.

Délégitimation

Quant à Yasser Arafat, il est totalement marginalisé dans un combat où l'arme du désespoir que sont les opérations suicides contre des civils semble être la seule réponse disponible au terrorisme d'État d'une des plus grandes puissances militaires du monde. Il y a dans le personnage, que les Palestiniens continuent à percevoir comme leur leader national, à la fois du tragique et du pathétique: après avoir, il y a quatre décennies, remis le peuple palestinien sur ses pieds et unifié sa lutte de libération nationale dans un mouvement unifié et internationalement reconnu, Yasser Arafat a fait, quasiment seul, le choix de la réconciliation, ce qui lui a d'ailleurs valu le prix Nobel de la Paix. Le processus de paix, lui-même extrêmement problématique et semé d'embûches, est liquidé par la droite israélienne revenue au pouvoir après l'assassinat de Rabin, mais le dirigeant palestinien s'obstine à rechercher la réconciliation. Malgré les déclarations répétées des dirigeants israéliens sur la caducité du processus de paix, malgré la destruction de l'Autorité palestinienne, malgré une politique de répression et de terreur qui a provoqué la mort de près de 2.000 civils palestiniens, Yasser Arafat continue à voir dans la paix avec Israël un objectif stratégique et dans le processus d'Oslo un mécanisme qu'il faut ressusciter.

Ce n'est pas le prix Nobel de la Paix qu'il mérite, mais celui de Juste des Nations, cette consécration que donne l'État d'Israël aux hommes et aux femmes qui, au risque de leur vie, ont sauvé des Juifs pendant la terreur nazie.
En guise de récompense, Yasser Arafat a été inclu dans la liste des «wanted» de Bush, aux côtés de Ben Laden et de Saddam Hussein. Architerroriste qui n'a eu la vie épargnée que parce que les dirigeants arabes, effrayés par les conséquences éventuelles d'un assassinat du leader palestinien, se sont engagés à le neutraliser. Sharon est prêt à leur donner une chance...

La délégitimation du leader palestinien fait des ravages, y compris dans le mouvement de solidarité avec la Palestine, au sein duquel les critiques légitimes d'une gestion autoritaire, corrompue et inefficace, font parfois oublier que cette délégitimation vise en fait à absoudre les crimes de guerre de Sharon ou, pour le moins, à modérer sa responsabilité. Dire aujourd'hui «Sharon et Arafat sont responsables», ou «il faut des réformes structurelles dans la gestion palestinienne pour pouvoir reprendre le processus de paix», c'est tomber dans le piège de l'équidistance et renforcer l'opacité sciemment entretenue sur les causes de la crise en Palestine.

Ne s'y trompent pas les Palestiniens qui unanimement font front avec leur leader, et ne cessent de répéter à qui veut bien encore les entendre:
«Certes, nous voulons mettre fin à la corruption et à l'autoritarisme, certes, nous voulons une réforme des institutions, oui, nous voulons des élections et un nouveau leadership, mais nous le ferons démocratiquement et sans l'intervention des maîtres en démocratie Bush et Sharon.»

Fausses symétries

Certains intellectuels français nous disent qu'il faut modérer les critiques contre le criminel de guerre Sharon parce qu'il a été élu démocratiquement par le peuple israélien. Yasser Arafat, lui, a été plébiscité par son peuple, dans des élections dont le caractère démocratique a été salué par l'ensemble de la communauté internationale. La différence est que Yasser Arafat a été élu par son peuple sur un programme de paix, alors que Sharon n'avait jamais caché ses objectifs guerriers et colonisateurs. Et cela aussi il faut le prendre en considération quand on tente de créer des fausses symétries entre occupants et occupés pour faire partager à ces derniers une part de la responsabilité de la violence inouïe qu'ils subissent depuis plus de vingt mois.

Michel Warschawsky

Yasser Arafat démocratique??
by un palestinien du liban vivant à bruxelle Friday August 16, 2002 at 11:28 PM

lors des élections pour une AUTORITE(ça fait bien démocratique ça "autorité")palestinienne Arafat avait comme seul adversaire à une femme (les femmes n'ont meme pas le droit de vote dans certain pays arabe comme les Emirats Arabes Unis vous croyez vraiment que les palestiniens allaient voté pour une femme???)beaucoup plus agé qu'Arafat(déjà que c'est pas un jeunot) et en plus elle clamait ouvertement de voter pour Arafat!!!!!
ces élections ont été complétement biaisé
qu'est ce que nous a ammené cette élection?
Un diigeant qui demande "al jihad" (la guerre sainte) et "al shahyd" (le martyre....le mec qui va se faire sauter dans un bus ou dans un resto pour tuer beaucoup de chti enfants et causer tant de tort à la cause palestinienne.....merci papa Yasser)
de plus ce dirigeant est élu à VIE, il veut pas partir!!!!
comme dirait mon ami russe Evgueni que j'aime bien taquiner pour son accent anglais "unbelivable"(incroyable!!)
incroyable, surtout qu'on sait qu'Arafat à 1,3milliard de dollar en banque suisse!!!!
Arafat est milliardaire (en détournant les aides destiné à son peuple) alors que son peuple creve de faim.
qu'es ce qu'on dit:
MERCI PAPA YASSER

pourquoi ??
by anonyme Friday August 16, 2002 at 11:46 PM

à la question
pourquoi dénoncer un régime dictatorial comme celui d'Arafat?
la dénonciation (en politique) sert à amélioré le systeme
on dénonce le mal pour rendre le systeme meilleur
s'il n'y a aucune dénonciation de l'autorité palestinienne nous en seront les complices!!!
-les complices d'Arafat qui tue des "traitres" d'une balle dans la tete puis qu'il pend sur la place publique ou qu'il fait trainer attaché par les pied à une voiture
-complice aussi du détournement d'argent destiné au peuple qui vont dans ses poches
-complice de la corruption
-complice des organisations qu'il finance (les brigades des martyres al aksa liée a son groupe le fate'h) et qui entraine des gens pour se faire sauter dans des restos, des bus, des fetes religieuses....(hélas la liste est encore longue)
si en croyant qu'en ne dénonçant pas celà nous allons aider le peuple palestinien alors nous nous trompons
LE SYSTEME DOIT BOUGER
LE SYSTEME DOIT SERVIR L'HOMME ET PAS UN SEUL HOMME (ARAFAT)

tous ceux qui diront le contraire sont des zbirs d'Arafat pour son maintien au pouvoir qu'il ne veut pas quitter mais laissez moi vous dire que ces personnes sont les ennemies de mon peuple de palestine

Réponse à un palestinien du liban vivant à bruxelle
by Joeri Saturday August 17, 2002 at 12:41 AM

C'est un palestinien Sioniste !

Responsabilités dE Sharon
by R.B. Saturday August 17, 2002 at 08:49 AM

Le fait est que la responsabilité de Sharon est totale et complète : c'est un tueur, il ne veut pas et n'a pas besoin de paix (comment ferait-il la guerre, sinon ?) malheureusement, il surfe aussi sur un héritage vieux d'un demi siècle : ni Netanhyaou, ni Barak n'ont voulu la paix ; depuis la création del 'état d'Israël l'objectif avoué ou non, c'es le grand Israël, l'épuration ethnique. Le comportement des israéliens à l'égard des palestiniens est clair depuis longtemps. Mais on n'en prend conscience que maintenant.
rappelez-vous Golda Meir déclarant "Les Palestiniens ça n'existe pas". Rappelez-vous ce slogan tragique "Une terre sans peuple pour un peuple sans terre".
A ces responsables israéliens, il faut ajouter le responsable américain. Le lobby juif aux Etats-Unis, comme tous les autres lobbys américains, est très puissants, ça compte électoralement. De surcroït, israél est le porte-avion des Etats-Unis au Proche-Orient et par les temps qui courent - entre pétrole et perspectives de guerre - il faut l'entretenir.

Palestinien
by R.B. Saturday August 17, 2002 at 09:21 AM

Il y a aussi des Palestiniens qui - critiques d'Arafat, certes - n'en sont pas moins sur place et travaillent à faire changer les choses.
Des choses d'autant plus difficiles à faire changer que la situation ne favorise pas ce type d'entreprise.
On peut difficilement oublier qu'il y a un occupant et un occupé.

Joeri?
by TUc Saturday August 17, 2002 at 04:48 PM


Raar dat een Palestijn (of iemand die zich voor Palestijn uitgeeft) die kritiek heeft op 'Arafat en zich verzet tegen de zelfmoordaanslagen al meteen een Zionistische Palestijn wordt genoemd.

Zijn DFLP, PPP, PFLP en zelfs Fatah-kringen Zionistisch omdat ze kritiek hebben op 'Arafat? Zijn de Palestijnse vredesorganisaties Zionistisch omdat ze het geweld afkeuren?

Het is duidelijk dat de zwart-wit retoriek (wat is het officiële standpunt van de PVDA eigenlijk?) van bepaalde linkse krachten totaal niet terug te voeren zijn op de realiteit en zelfs gevaarlijk zijn voor een rechtvaardige vrede tussen Palestijnen en Israeli's, niet?

Net zoals ik in een eerder bijdrage reeds stelde: "antisemitisch" is een smerig gebruikte term, "zionistisch" wordt anders in bepaalde kringen ook op een twijfelachtige manier gebruikt. Joeri's opmerking getuigt daar ten volle van.

Soit, ik kan alleen maar aanraden eens een goed boek vast te pakken over het Palestijns-Israëlisch conflict vooraleer domme opmerkingen te maken. Bijvoorbeeld van de hand van Edward Saïd, volgens jouw criteria een volbloed Zionist.

Trouwens, als er één Palestijn van steun is geweest voor het Zionistische project dan is het 'Arafat zelf wel. Ik ga hem daarvoor geen Zionist noemen, maar het stemt wel tot nadenken en kritiek...

Radicaal Pro-Palestijnse groeten,
TUc

honteux
by un palestinien Saturday August 17, 2002 at 04:51 PM

pourquoi parce que je critique mon gouvernement je serais alors sioniste????????
je ne comprend vous comprend pas
vous voulez quoi?
vous voulez qu'Arafat(et je peux vous assurer que c'est un tres mauvais leader) reste au pouvoir
ou que le peuple palestinien soit en liberté??
tant qu'Arafat sera au pouvoir nous ne serons jamais libre
en France vous vous plaignez de Chirac et Lepen et ben chez nous on se plein d'Arafat!
oui Arafat l'homme qui demande de tuer des innocents et qui tue notre noble cause à cause de ça
l'homme qui tue mes freres pour leur idées politiques en les fesant passer pour des traitres pour pouvoir s'en débarasser
l'homme qui détourne l'argent pour sa femme qui vit comme une reine en France pendant que ma famille creve de faim à Jéricho et dans toute la Palestine
l'homme qui fait tout pour rester au pouvoir(meme tuer mes freres) et s'en fout du reste
vous croyez nous défendre??? je peux vous assurer que non
Arafat c'est encore pire que l'occupation avec qui on a apprit à vivre et a travailler et je peux vous dire que mes amis israéliens sont pour la paix et pour un état palestinien
pour moi le plan de Barak me semblait honnete et j'aurais pu enfin voir mon drapeau sur la mosqué Al Aksa et avoir mon passeport (qu'on ma refusé au Liban j'ai du venir en Europe clandestinement)
au lieu de ça, en fesant une énorme erreur politic qu'il a meme reconnu, il a lancé l'Intifada et a ammené Sharon au pouvoir
60 ans d'attente pour rien tous ça à cause du "shayeb" (le vieux comme on l'appel labas)
quand je vois ici des commentaires je vois que certain sont aussi extremiste que le hamas ou le jihad qui reve d'instaurer un régime islamique comme en Iran sur ma terre
Je comprends pas ourquoi parce qu'on serait Arabe on pourrait pas vivre en démocratie?????
apres 2 ans d'Intifada et tant de mort c'est notre "leader" politique qui nous a ammené là. C'est plus comme quand on était enfant et que c'était la faute des autres là c'est la faute du shayeb que je peux meme plus voir en photo
il nous faut une démocratie et la fin de la tyranny
s'il vous plait, aidez nous et ne pensait pas qu'Arafat c'est un ange
aidé nous a nous débarrasser de lui

olah
by annonyme Saturday August 17, 2002 at 09:48 PM

Je savais qu'Arafat était aussi pourri

aan tuc
by joeri Monday August 19, 2002 at 10:48 AM
joeri@indymedia.be

tuc,
voor de duidelijkheid: de joeri waar jij op antwoord, is niet de joeri die ook medewerker is bij indymedia.be (ik laat ook altijd mn email achter, ik antwoord nauwelijks in het frans, en indien toch, dan is het erg krakkemikkelig frans,...)
En als je het standpunt van de pvda hierover wil weten, gelieve het aan hen te vragen, niet aan mij

groetjes
joeri