M. le dictateur Saddam Hussein by * Friday August 16, 2002 at 02:27 AM |
De la dictature de M. Saddam Hussein à l'influence américaine sur l'opposition (http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/irak/regime) Chronologie
14 juillet 1958 : Le général Abdelkarim Kassem met fin à la monarchie.
8 février 1963 : Le général Kassem est renversé par un coup d'Etat, suivi de massacres anticommunistes.
17 juillet 1968 : Le parti Baas s'empare du pouvoir.
Novembre 1969 : M. Saddam Hussein accède à la vice-présidence du Conseil de commandement de la révolution.
Mars 1970 : Le Baas concède la création d'un région kurde autonome, reconnaît que les Kurdes forment une des deux nations de l'Irak et leur accorde certains droits - dont l'usage de leur langue. Mais des désaccords subsistent sur la délimitation du Kurdistan et sur les pouvoirs réels des élus locaux.
1972 : Nationalisation de l'Iraq pétroleum company.
11 mars 1974 : Promulgation de la loi d'autonomie pour le Kurdistan. Poussé par l'Iran et les Etats-Unis, le leader kurde Moustapha Al Barzani reprend l'insurrection.
16 juillet 1979 : M. Saddam Hussein remplace Hassan Al Bakr à la présidence de la République ainsi que du CCR et assume tous les pouvoirs.
1980 : Exécution de Muhammad al-Sadr, fondateur du parti islamique Da'wa.
Août 1988 : Cessez-le feu avec l'Iran après une guerre de huit ans.
2 août 1990 : Invasion du Koweït et début de la crise du Golfe.
27 mars 1991 : Fin de la guerre du Golfe.
Printemps 1991 : Ecrasement des révoltes chiite dans le sud et Kurde dans le nord. Le Conseil de sécurité adopte la résolution 688 de soutien aux Kurdes d'Irak et la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France instaurent deux zones d'exclusion aérienne au sud du 32eme parallèle et au nord du 36eme parallèle pour protéger les populations kurdes et chiites.
1992 : Formation du Congrès national irakien (CNI), sur initiative des Etats-Unis, regroupant les partis de l'opposition irakienne.
19 mai : Elections au Kurdistan mais aucune autorité stable ne s'installe. Le PDK (le Parti démocratique du Kurdistan d'Irak) contrôle le Nord, l'UPK ( l'Union patriotique du Kurdistan d'Irak) le Sud.
8 août 1995 : Défection du général Hussein Kamel Al Majid et de son frère, le colonel Saddam Kamel. Ils seront assassinés à leur retour en Irak, le 23 février 1996.
1996 : Guerre civile entre les deux partis kurdes, le PDK et l'UPK. Intervention de l'armée irakienne aux côtés du PDK. L'infrastructure mise en place dans le Kurdistan irakien par le CNI est démantelée et les agents de la CIA obligés de fuir.
Septembre 1998 : Signature de l'Accord de Washington entre le PDK et l'UPK. Celui-ci prévoit la formation d'un gouvernement intérimaire kurde auquel les finances des partis doivent être transférées et d'un Parlement intérimaire kurde.
Octobre 1998 : Adoption par le Congrès américain de l'Iraq Liberation Act qui prévoit un fonds de soutien de 97 millions de dollars à l'opposition irakienne.
Janvier 1999 : Washington sélectionne sept formations jugées dignes de recevoir son aide financière et M. Franck Ricciardone est nommé représentant spécial « pour la transition en Irak ». Les sept sont : Le PDK, l'UPK, l'Asrii, le Mouvement islamiste du Kurdistan, le Mouvement de l'entente nationale, le CNI, le Mouvement pour la monarchie constitutionnelle.
19 février 1999 : Meurtre de l'ayatollah Moahammed Sadek el Sadr, neveu du fondateur du parti Da'wa. Des troubles éclatent dans les provinces chiites et à Bagdad.
Avril 1999 : Nouvelle réunion de l'opposition à Londres. Les onze partis présents prévoient de mettre au point un plan de résistance au régime de Saddam Hussein et de réformer le CNI.
La dictature de M. Saddam Hussein
La constitution de l'Etat irakien s'est largement faite sous influence du colonisateur anglais. Il a voulu se situer exclusivement dans un héritage ottoman dépouillé de l'islam, sous sa version laïque, sans prendre en compte les autres héritages auxquels se rattachait une partie majoritaire de la population. Toute opposition qu'elle soit communiste, sunnite, chiite ou kurde (malgré la reconnaissance de leurs droits politiques et culturels) a été combattue. Exécutions, massacres se sont répétés sous les différents régimes. Sous Saddam Hussein, un clan au pouvoir contrôle tout l'Etat irakien.
Une société contrôlée
La représentation parlementaire a été remplacée par la souveraineté du Conseil de commandement de la révolution. Depuis 1979, le CCR représente pour M. Saddam Hussein, un instrument sûr où dominent les éléments sunnites originaires de Takrit (comme le président) ainsi que les membres de sa famille.
Les cours de justice ont été remplacées par les tribunaux révolutionnaires.
Aux côtés de l'armée, affaiblie, la garde républicaine, corps d'armée d'élite du régime de M. Saddam Hussein, et les milices exercent un contrôle surveillé de la situation intérieure.
Le Baas : le parti du pouvoir
Fondé à Damas dans les années 40 par Michel Aflak, un chrétien orthodoxe, et Salah al Din Bitar, un musulman sunnite, le parti Baas (en arabe : renaissance) se développe dans un Proche-Orient encore dominé par les puissances coloniales, en premier lieu la Grande-Bretagne, mais déjà ébranlé par les luttes nationales. Les mots d'ordre sont alors : retrait des troupes étrangères, indépendance, unité arabe, fin de la « colonisation sioniste » en Palestine.
Le Baas, qui tient son congrès constitutif en 1947 est le premier parti à considérer l'ensemble du monde arabe comme son champ d'action. Il crée des sections « régionales » en Jordanie (1948), au Liban (1949-1950), en Irak (1951) et place l'unité arabe au centre de sa doctrine. De sensibilité laïque - il rejette les divisions confessionnelles - le Baas reconnaît cependant le rôle de l'islam dans la formation de l'arabisme. Peu à peu il multiplie les attaques contre la démocratie libérale et renforce son orientation socialiste.
En Irak, il a d'abord participé à l'action clandestine de l'opposition sous la monarchie puis a été l'auteur de deux coup d'Etat en 1963 et 1968, date à laquelle il s'est installé au pouvoir.
Deux directions panarabes se mettent alors en place : l'une à Damas, l'autre à Bagdad. Le parti connaît par la suite de multiples scissions et purges entre « gauche » et « droite », militaires et civils, pro-syriens et partisans de Michel Aflak. Le parti n'est plus aujourd'hui que le paravent politique du clan au pouvoir.
M. Saddam Hussein
Musulman sunnite, né le 28 avril 1937 à Takrit dans une famille paysanne, M. Saddam Hussein règne depuis plus de vingt ans sur l'Irak.
Scolarisé tardivement, il s'inscrit dans un lycée à Bagdad en 1955. Il s'y politise et adhère, en 1957, au parti Baas.
Peu de temps après la révolution du 14 juillet 1958, qui met fin à la monarchie, son parti passe dans l'opposition. En octobre 1959, il participe à une tentative d'assassinat avortée contre le général Abdelkarim Kassem : blessé il doit s'enfuir, d'abord en Syrie, puis en Egypte où il termine ses études secondaires. C'est là qu'il apprend le succès du coup d'état de février 1963, qui a renversé Kassem et auquel le Baas a participé. Il rejoint donc Bagdad et s'intègre à la direction du parti. Mais le Baas est écarté du pouvoir en novembre 1963 : il plonge dans la clandestinité.
Arrêté en octobre 1964, il passe deux années en prison. A sa sortie, il est élu secrétaire général adjoint du parti. Mais ce sont les officiers baassites, et à leur tête M. Hassan Al Bakr, qui organisent le coup d'état du 17 juillet 1968, puis éliminent le 30 juillet quelques uns de leurs alliés. A partir de cette date commence l'irrésistible ascension de M. Saddam Hussein. En alliance avec le général Al-Bakr, il renforce l'aile politique du Baas - dont l'influence est réduite - et réussit notamment la « baasisation » des forces armées : avant la fin 1970, 3 000 commissaires politiques encadrent les officiers. En novembre 1969, il accède à la vice-présidence du Conseil de commandement de la révolution (CCR), le véritable centre de pouvoir. Par l'élimination, y compris l'assassinat politique, de ses rivaux, le duo Saddam Hussein-Hassan Al Bakr assure définitivement, son pouvoir à la fin de 1971. M. Saddam Hussein s'en affirme le véritable homme fort et prend les grandes décisions, de la nationalisation du pétrole à l'attaque contre l'Iran, puis à l'invasion du Koweït.
La fonction d'Al Bakr était surtout d'assurer la loyauté d'un maximum d'officiers. Petit à petit, il devient inutile : le 16 juillet 1979, il démissionne de la présidence de la République et du CCR, immédiatement remplacé par M Saddam Hussein. Quelques jours plus tard, plusieurs hauts dirigeants passent en jugement et sont exécutés pour « complot » et « complicité » avec la Syrie. A partir de 1979, M. Saddam Hussein accélère la réorientation de l'Irak envers le camp modéré arabe et, après la mort de Sadate, la constitution d'un axe Bagdad-Amman-Le Caire.
La guerre irako-irannienne confirme une véritable militarisation du pays rendue possible par la complaisance dont bénéficie M. Saddam Hussein à l'étranger, notamment en Occident - une complaisance que n'entamera pas l'utilisation par son armée de gaz chimiques contre l'armée iranienne et contre les rebelles kurdes : n'est-il pas le meilleur rempart contre le « danger islamiste » ? La fin du conflit, en 1988, avec ses centaines de milliers de victimes, laisse l'Irak exsangue et ruiné. Pour tenter de sortir de la crise, M. Saddam Hussein se lance à nouveau dans l'aventure et envahit le Koweït le 2 août 1990.
Incapable d'anticiper l'ampleur de la riposte américaine, il laissera échapper diverses occasion de règlement pacifique de la crise du Golfe, qui se transformera en guerre et en défaite cuisante pour son pays. La passivité occidentale lui permet de venir à bout des insurrections chiite et kurde du printemps 1991, et il réussit à consolider son pouvoir après une période de flottement. Il utilise de plus en plus les solidarités primaires, notamment tribales, pour survivre. La défection de ses deux gendres, qui se réfugient en Jordanie le 8 août 1995, porte un coup dur au régime. Le retour négocié des deux frères en Irak et leur assassinat, le 13 février 1996, jettent une lumière crue sur la brutalité des méthodes du dictateur. Des méthodes qui se perpétuent avec l'assassinat en février 1999 de l'ayatollah Mohammed Sadek el Sadr, neveu du fondateur du parti Da'wa. Toute la politique de M. Saddam Hussein vise à assurer la pérennité du régime, entraînant un climat de peur et de suspicion.
Les principaux partis d'opposition
L'opposition kurde
PDK : Le Parti démocratique du Kurdistan d'Irak est dirigé par M. Massoud Barzani, le fils de Mustapha Barzani, figure légendaire de la révolte des Kurdes irakiens. Il contrôle le nord de la région autonome kurde d'Irak, appuyé à la Turquie. Il a la haute main sur le commerce avec l'Irak et la Turquie ; il en tire des taxes qui constituent l'essentiel des ressources de la région autonome. Très proche de la Turquie, M. Massoud Barzani entretient également de bonnes relations avec les Etats-Unis et n'a jamais interrompu le dialogue avec l'Irak. Il a fait appel à Bagdad en 1996 dans le conflit qui l'a opposé à sa rivale l'UPK.
UPK : L'Union patriotique du Kurdistan d'Irak est dirigée par M. Jalal Talabani, qui contrôle le sud de la région autonome, adossé à l'Iran. Scission du PDK réalisée en 1974, elle s'oppose à lui depuis. En 1996, elle a été chassée d'Erbil, la capitale du Kurdistan d'Irak par le PDK et l'armée irakienne.
Le conflit entre les deux factions kurdes a fait plus de 3 000 morts depuis 1994. Leur lutte sur le partage des ressources au Kurdistan (notamment les droits de douane perçus aux frontières avec la Turquie et avec l'Iran), sur le sort de la ville d'Erbil, capitale du Kurdistan, et la rivalité historique entre MM. Barzani et Talabani a fait voler en éclats l'expérience d'« auto-gouvernement » mise sur pied en 1992 à la suite d'élections. En septembre 1998, les deux partis ont signé l'accord de Washington prévoyant la formation d'un gouvernement et d'un Parlement intérimaire au Kurdistan irakien. Mais depuis leurs divergences demeurent sur la normalisation de la situation dans les villes sous leur contrôle respectif et sur la répartition des ressources financières.
Le Parti socialiste unifié du Kurdistan : Parti de gauche kurde fondé en 1979 par Mahmûd 'Uthmân.
Front unifié du Kurdistan : Fondé en 1988, il regroupe le PDK, l'UPK et cinq petits partis de gauche kurdes, bientôt rejoints par le parti communiste - région du Kurdistan - et le Mouvement démocratique assyrien (parti nationaliste assyrien le plus important fondé en 1979).
Le Mouvement islamique du Kurdistan : Egalement proche de Téhéran, ce mouvement religieux sunnite (islam orthodoxe), mais proche de l'opposition chiite, est dirigé par Othman Abdelaziz.
L'histoire et la situation des Kurdes dans la région
L'opposition chiite
Deuxième opposition principale à Saddam Hussein. Plusieurs de ses responsables ont été assassinés par le régime irakien. Les Etats-Unis se méfient également de cette opposition, la soupçonnant de collusion avec Téhéran.
Asrii : L'Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak, chiite. Fondée en 1982 en Iran sous la présidence de l'un des fils de l'ayatollah Muhsin al-Hakîm, elle se voulait au départ la structure unifiée du mouvement islamique en Irak. Mais le parti Daawa notamment l'a quittée. Aujourd'hui présidée depuis Téhéran par M. Sayyid Muhammad Bakr al-Hakîm, l'Asrii disposerait en Iran de forces militaires non négligeables (estimées à 20 000 hommes).
Le parti ad-Daawa al islami, islamiste chiite, est dirigé par Mohammad al-Asafi, qui réside en Iran. Fondé en 1957, c'est le plus ancien des partis islamistes chiites d'Irak. L'ayatollah Muhammad Bâqer as-Sadr (exécuté par le régime de Saddam Hussein en 1980) en fut l'un des fondateurs. Ce mouvement aboutit rapidement à la confrontation avec le second régime baassiste. Il occupe une place importante dans l'opposition irakienne.
Les coalitions de l'opposition
Le Congrès national irakien : Basé à Londres, le CNI regroupe certaines formations de l'opposition, en particulier les deux principaux partis kurdes. Formé en octobre 1992, sur initiative américaine, le CNI aspirait à incarner la relève en Irak. Il s'était doté d'une direction collégiale, d'un comité exécutif, d'un Congrès général et s'était fixé, sous la pression des Kurdes, pour objectif un Irak fédéral. Il avait installé son commandement avancé au nord du 36eme parallèle, au Kurdistan. Dès les premiers mois, le Congrès a été affaibli par l'opposition entre les deux partis kurdes et les protestations des deux principales formations chiites, el Daawa et l'Asrii, contre la sous représentativité des chiites. Les critiques se sont ensuite multipliées contre la subordination aux Américains (et notamment à la CIA, la Central intelligence Agency, comme bailleur de fonds) et contre la personne même du président du comité exécutif, Ahmad Chalabi. L'opération de l'armée irakienne en septembre 1996 dans le Kurdistan irakien, la débandade qui s'en est suivi des hommes de la CIA et les révélations d'un coup d'état préparé par la CIA et le CNI en 1996, mais annulé par la Maison Blanche pour assurer la réélection de M. William Clinton, ont achevé de discréditer cette coalition aux yeux des opposants irakiens.
Le Mouvement de l'entente nationale de Iyad Mohammad Alawi, ancien membre du parti Baas, pro-américain. Coalition de l'opposition basée en Jordanie.
Le Mouvement pour la monarchie constitutionnelle
Fondé en 1993 à Londres par Ali bin al-Hussein, cousin de Fayçal II.
Le Parti communiste irakien
Fondé en 1934, il fut l'un des plus importants partis communistes du monde arabe et, en Irak, le seul parti politique à avoir bénéficié d'une audience de masse.
Le Parti de la libération islamique
Islamiste sunnite proche des Frères musulmans jordaniens, c'est une extension irakienne du parti fondé à Jérusalem en 1952 par Taqî al-Dîn al-Nabahânî. Ses liens croissants avec le pouvoir jordanien lui ont fait perdre beaucoup de son audience.
Dictateur ? by R.B Friday August 16, 2002 at 08:34 AM |
sans être grand clerc, et sans avoir de sympathie particulière pour S. Hussein, on peut néanmoins faire le même compte en ce qui concerne les Etats-Unis et leurs interventions désastreuses, dans tous les conflits d'Amérique du sud et autre.
Aujourd'hui, ils nous expliuqnet qu'ils ont - par conséquent nosu aussi - des ennemis partout : iran, Irak, etc... et qu'il faut faire la guerre a tout va.
Je voudrais en ce qui les concerne rappeler ces "anecdotes" : Quand les Etats-Unis sont entrés dans la seconde guerre mondiale, ils ne l'ont pas fait, comme on essaie de nous le raconter, pourn os beaux yeux, mais parce que l'Allemagne et l'Italie leur avaient déclaré la guerre.
Quand la France s'est libérée, avec certes leur concours, ils avaient décidé que ladite France deviendrait quelque chose comme une colonie des Etats-Unis : ils avaient déjà frappé la nouvelle monnaie....
Ce n'est pas Bush qui va sauver le monde, bien au contraire
ok by ben c moi Friday August 16, 2002 at 02:17 PM |
peu importe ceux que pense les USA le plus important c'est que ce dictateur qui n'hésite pas à tuer des innocent soit supprimé du pouvoir
je crois que que ce pauvre peuple s'en fout de savoir qui fera cette sale besogne du moment qu'il soit LIBRE dans une démocratie
ET BUSH ? by R.B. Friday August 16, 2002 at 02:40 PM |
Peut-être que les américains aussi, aimùeraient qu'on les débarasse de Bush, qui est en train de les conduire dans un maëlstrom inimaginable. Peut-être qu'ils en ont assez (et à coup sûr un certain nombre en ont assez) d'avoir un président stupide qui ne s'est jamais trouvé que 30 ou 40 pays voyous qu'il souhaite anéantir plus ou moins ...
Après tout, ne serait-ce pas aux irakiens eux-mêmes de dire DE QUOI, DE QUI, ils ont besoin ? Ont-ils besoin des autres en général et de Bush en particulier ?
Bush se prend pour un justicier et avec la complicité des israéliens qui l'encouragent à attaquer l'Irak il est prêt à mettre le feu au monde entier. Au nom de quoi ?
Paix et violence by Dominique Friday August 16, 2002 at 03:29 PM |
dominique_pifpaf@hotmail.com |
Depuis plus de 10 ans, les iraquiens dont de nombreux enfants meurrent à cause de l'embargo décrété par les occidentaux, USA en tête. Bush veut simplement passer la vitesse supérieure et celui qui croit que les civils ne paieront pas le prix fort n'a qu'a regarder ce qui se passe en Afgahnistan. Déjà plus de 3000 civils sont morts et pas un seul dirigeant important d'El Quaida n'a été arrêté.
De plus, ce que c'est article ne dit pas est que Saddam a été longtemps soutenu par les States pour lutter contre la révolution en Iran qui n'était et n'est toujours pas du gout de Washington et Londres. De même pendant la guerre du golfe, les seuls qui s'en sont prit plei la figure sont les opposants à Saddam, certaines divisions de son armée pas vraiment favorable à Saddam ont été liquidée à coup de bombe au phosphore. Pendant ce temps là, Saddam et sa garde présidentielle se pavanaient sur les TV du monde entier.
À peine la guerre terminée, les USA mettaient du matériel de guerre ricain (hélicoptères et camions) à la disposition de Saddam pour qu'il écrase la l'opposition dans le nord.
Dans ces conditions qui peut croire aux intentions positives des USA et de l'Angleterre?
Pour amener une démocratie en Iraq, il faut commencer par lever l'embargo génocidaire et ensuite organiser des élections libres. Mais les puissances impérialistes le veulent-elles? Elles ne cessent de prouver le contraire par leurs appels répétés à la violence, comme si celle-ci pouvait changer le monde autrement qu'en le rendant encore pire.
Doutes et fou-rires by red kitten Friday August 16, 2002 at 04:08 PM |
redkitten@indymedia.be |
/1/ DOUTES:
Dominique: tes explications sur les liens étroits entre les USA et l'Irak après la Guerre du Golfe ne me convainquent pas du tout du tout ... Mais bon je suppose que tu vas me fournir des sources crédibles ... Pour moi ça à le même goût que les couveuse et la 4ème armé du monde ...
/2/ FOU-RIRES:
"Pour amener une démocratie en Iraq [...´] organiser des élections libres"
Mort de rire! des élections libres? Comme celles où l'on peut choisir entre Clinton et Bush ou entre Chirac et LePen? Dans un pays où l'on est dans une telle misère après plus de 10 ans d'embargo que l'on ferait quasi n'importe quoi pour 3 aspirines! Si on organise des 'élections libres'peut tout des suite appeller le pays 'République Bananière d'Irak'
moi by ... Friday August 16, 2002 at 06:30 PM |
au moins ils auront le droit de s'exprimer pour choisir leur dirigeant et je crois qu'en parlant d'un point précis(le manque de liberté en Iraq et leur dictateur Saddam) il ne faut pas commencer à tous confondre avec la guerre entre les israéliens et les palestiniens
le sort d'un peuple en dépend, un peuple qui en a marre d'etre opprimé et de subir la guerre, un peuple qui n'a meme pas le pouvoir de dire NON à cause de la peur que Saddam leur fait.
à mon avis le seul moyen pour que le peuple iraquien vive mieux c'est le renversement de Saddam et une aide massive pour redonner vie à ce pays dans la paix et la prospérité
oublier by guido Saturday August 17, 2002 at 12:08 AM |
Ce qui est oublié dans la texte est que les inspecteurs de la VN sont partis en 1998 parce que les VS et le UK avaient des plannes pour bombarder( à coté de leur bombardements depuis 11 années)Iraq.
Copyright by Joeri Saturday August 17, 2002 at 12:51 AM |
Avez-vous le copyright du monde ?