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affaire faust: quel syndicat voulons-nous?
by daniel benatta Friday August 02, 2002 at 05:56 PM

Toute l'affaire "Faust" est une affaire qui doit faire réfléchir sur quel syndicat voulons-nous?

Toute l'affaire "Faust" est une affaire qui doit faire réfléchir sur quel syndicat voulons-nous?
Les faits sont suffisamment clairs sur la "stratégie" de Faust. Mais là n'est pas le fond de la question.
Le fond de la question est de savoir comment travailler à un syndicalisme révolutionnaire, qui a une ligne politique et pratique contre le système actuel. Autrement dit, il ne s'agit pas de discuter sur un syndicat plus ou moins à gauche dans un cadre réformiste.
Il ne s'agit pas de combattre Faust, complètement isolé, pour faire venir De Vis par la fenêtre. On peut très bien ne pas être d'accord avec Faust et combattre des dirgeants sociaux-démocartes comme De Vits comme nos adversaires principaux.
Car quand j'entends des SETCA national parler de justice patronale, où était-il quand Nollet affirmait que dans l'affaire Clabecq il fallait laisser faire la justice faire son travail?

Il faut un autre type de syndicat que celui des De Vits et consorts. Un syndicat dont les finances sont contrôlés par les afilliés et où les permanents élus par la base gagnent un salaire moyen de travailleur.
L'expérience de MRS avec les gens Clabecq était intéressante mais peut-être trop précoce.
Celle des syndicalistes du PAME en Grèce vaut la peine d'être connu. Celle des syndicats de base en Italie idem.
Ceux du SETCa-BHV ont aussi de l'expérience et des idées de programme.
Que ce débat s'engage aussi dans la foulée de l'affaire Faust et celle-ci sera une victoire pour le mouvement syndical révolutionnaire.

tranparence
by rik de coninck Monday August 05, 2002 at 09:38 AM
rikdeconinck@hotmail.com

Je suis néerlandophone, mais je veux quand-même répondre en français, parce que je pense que vous ne comprendrez pas le flamand.
Seulement ceci , comme contribution:
Quand je regarde l'histoire du mouvement ouvrier, je vois que les syndicats du début du 20 me siécle (aussi les plus réformistes) publiaient leur bilan politique et financier dans leur mensuel ou hebdomadaire. Ainsi chaque membre pouvait faire le bilan ensemble avec la direction de son syndicat.
Vous voyez qu'on est loin de là maintenant, je ne vois pas non plus de désir de transparence chez les accusseurs de Faust.