arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le massacre de Gaza
by R.B. Thursday July 25, 2002 at 09:14 AM

Faits et mensonge d'israël

mardi 23 juillet 2002

"Pendant que le monde s'occupe à discuter des réformes de l'Autorité Palestinienne et des obligations que les Palestiniens doivent accomplir, Israël a commis un nouveau crime de guerre contre le peuple palestinien la nuit passée à Gaza. J'annonce par avance que personne ne parlera de terrorisme.

Un avion F16 israélien de fabrication américaine a lancé à minuit de la nuit passée un missile sur un immeuble dans le quartier populaire du Daraj dans la ville de Gaza, une zone d'habitation très dense. L'explosion a soufflé complètement sept maisons et une menuiserie et enterré les habitants sous les décombres.

L'attaque israélienne a tué dans leur sommeil 15 personnes dont 8 enfants dont deux bébés. Douze personnes blessées sont déclarées dans une situation désespérée. 150 autres personnes ont été blessées dont beaucoup de blessures graves, en majorité des femmes et des enfants.

Après ce massacre, l'armée israélienne à fait des dizaines d'autres blessés en ouvrant le feu sans réserve sur les manifestants qui sont sortis de nuit pour crier leur horreur et leur colère.

Hier le mouvement Hamas s'est déclaré prêt à arrêter les attaques kamikazes à l'intérieur d'Israël si l'armée israélienne se retirait des localités palestiniennes. La réponse israélienne n'a pas tardé à arriver. Au mois de mars dernier, tous les États arabes ont proposé à Israël une paix et une normalisation totale des relations en contrepartie de l'application du droit international. Israël a envahi le lendemain toutes les villes palestiniennes et a commis des massacres et des crimes de guerre en particulier à Jénine et à Naplouse.

Israël a justifié cette attaque par la volonté d'assassiner le chef militaire présumé du mouvement Hamas, Salah Shehadeh, qui était prisonnier chez les Israéliens de 1984 à 1998. Shehadeh a été tué dans l'attaque ainsi que sa femme Nasser et leur fille de 16 ans. Le crime est donc double, un assassinat extrajudiciaire doublé d'une attaque délibérée sur des civils pendant leur sommeil.

D'autres victimes ont été identifiées:
* La mère Iman Matar (27 ans) et ses enfants Ayman (18 mois), Mohammad (4 ans) and Diana (5 ans);
* La mère Mona al-Huwaiti (30 ans) et ses enfants Subhi (4 ans) et Mohammad (6 ans);
* Mohammad al-Shawa (40 ans) et son fils de 5 ans (prénom non révélé);
* Les enfants Diana Raed Matar (2 mois); et Ala Matar (11 ans).

D'après les sources de l'association LAW, 91 Palestiniens ont été assassinés par les forces de l'occupation israélienne, dont 45 personnes tuées comme «dégâts collatéraux» des opérations d'assassinat.

Sharon a déclaré que l'attaque était l'une des plus grandes réussites de l'armée israélienne et a félicité les exécutants. Les responsables israéliens ont insisté que l'attaque était une opération de légitime autodéfense. La presse israélienne a annoncé qu'Ariel Sharon et son ministre de guerre Ben Eliezer ont donné personnellement l'ordre d'exécution de l'attaque.

Sur la scène internationale, les amis de l'homme de la paix Sharon aux États-Unis sont restés silencieux. Le secrétaire général des Nations Unies s'est dit désolé de l'attaque. L'Autorité Palestinienne a accusé les États-Unis de complicité dans les crimes israéliens".

Safwan Qassem, 11h20 et 16h09 (solidarité Palestine)
aujourd'hui, israël, la 4è armée au monde qui possède l'arme atomique, les armes chimiqueset biologiques, des services d'espionnage réputés, essaie de faire croire au monde que l'armée "avait mal anticipé". Faut-il sortir de saint-Cyr pour savoir que dans un quartier résidentiel et très peuplé, en pleine nuit, quand une bombe d'une tonne atterit, elle ne peut faire que des ravages ? Evidemment, Sharon et ses sbires essaient comme d'habitude de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La vérité est que I° Sharon est un menteur professionnel ce que savent depuis longtemps les négociateurs américains comme Robert Malley ou Philip Habib disant en son temps "Sharon est un assassin, animé par la haine contre les Palestiniens. (...) Une promesse de cet homme ne vaut rien".
La vérité c'est qu'au moment où même le Hamas commençait à parler de négocier un cessez-le feu, Sharon a sciemment détruit tout espoir : pour Sharon, comme pour Golda Meir en d'autrest emps, "les palestiniens, ça n'existe pas". sharon a bel et bien déclaré que cette opération était une des plus grandes réussites d'Israël. Je ne sais pas si le pape doit démissionner, mais Sharon, sûrement

Le Monde parle à juste titre de terrorisme
by Patrick Thursday July 25, 2002 at 11:01 AM


• LE MONDE | 24.07.02 | 12h24
• MIS A JOUR LE 24.07.02 | 17h59
Les justifications du gouvernement Sharon ne convainquent pas les Israéliens

JÉRUSALEM correspondance

En Israël, personne ou presque, y compris dans l'opposition, n'a mis en doute la nécessité d'éliminer un personnage réputé aussi dangereux que Salah Chéhadé, mais beaucoup s'interrogent sur les conditions dans lesquelles cette action a été effectuée. Les médias ont rappelé le bilan macabre du chef de la branche militaire du Hamas, cerveau des attentats les plus meurtriers commis depuis deux ans.    

Néanmoins, les médias israéliens, télévision et presse confondues, ont surtout mis l'accent sur les critiques nombreuses que suscite cette "liquidation". La télévision a longuement montré les images des enfants blessés ou tués par cette bombe d'une tonne.

Mardi soir, en ouverture du journal de 20 heures, le présentateur a souligné que "Chéhadé était une cible juste, mais manifestement l'endroit ne l'était pas". Ce matin, le quotidien Maariv pose, en première page, trois questions qui sont sur toutes les lèvres. Comment les renseignements pouvaient-ils ignorer la présence de civils dans la zone ? Pourquoi l'armée a-t-elle lancé une bombe d'une tonne qui forcément ferait beaucoup de dégâts ? Et enfin, pourquoi avoir agi au moment précis où il y existait quelques signes encourageants de reprise de contacts, de collaboration sécuritaire entre Israéliens et Palestiniens, voire même d'une possible trêve négociée des attentats avec le Hamas ? L'éditorial est intitulé : "Sharon s'est trompé". Pour Amos Harel, correspondant militaire du quotidien Ha'aretz, "cet assassinat a déjà un résultat : l'armée sera obligée de rester dans les villes de Cisjordanie pour un long moment (...) afin d'empêcher les attaques sur les cités israéliennes."

Les autorités israéliennes ont passé leur journée de mardi à présenter leurs excuses et leurs regrets pour la mort de civils. Le message n'était pas seulement destiné à la communauté internationale mais aussi à la population israélienne, ébranlée par la mort de neuf enfants. Au-delà de la polémique entre l'armée et les politiques qui se rejettent la responsabilité de cette affaire, les explications données par les autorités israéliennes n'ont guère convaincu.

"TERRORISME D'ÉTAT"

"Si nous avions su qu'il y avait des civils, nous n'aurions pas déclenché l'opération", expliquent militaires et responsables politiques imputant ainsi la faute aux services de renseignement. Ce à quoi experts, journalistes et simples citoyens répondent : "Ne vous moquez pas de nous ! Comment pouviez-vous espérer qu'il n'y ait pas de civils dans un quartier aussi surpeuplé de Gaza ?" Une réalité que certains responsables admettent sous couvert d'anonymat.

La décision d'agir aurait donc été prise délibérément, en dépit de la présence de civils. Pour nombre de commentateurs, cela traduit un changement de politique, voire de philosophie au sein de l'armée israélienne. C'est en effet la première fois qu'un assassinat ciblé cause la mort d'autant de civils. Pour Yossi Sarid, chef de l'opposition, cette action est une erreur. Il a accusé le gouvernement de pratiquer un terrorisme d'Etat. "Ce n'est pas assez de s'excuser. Quand des enfants et des femmes sont victimes, c'est une forme de terreur".

Ce raid a suscité un tollé dans le monde entier. Javier Solana, représentant de l'Union européenne, a dénoncé "cette opération d'assassinat extrajudiciaire visant une zone densément peuplée". Romano Prodi, président de la Commission européenne, a dénoncé un "acte de guerre qui alimente le désespoir et rendra bien plus difficiles les efforts pour aboutir à la paix". A Londres, le Foreign Office a déclaré "inacceptable et contraire au but poursuivi" cette opération de même que le Quai d'Orsay, tandis que Yasser Arafat s'est "demandé comment le monde entier peut rester silencieux et ne pas faire cesser ces crimes".

Catherine Dupeyron
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 25.07.02

Un acte de terreur
by Cathare Friday July 26, 2002 at 01:36 AM


RB n'annonce pas des choses dont tu n'es pas sûr s'il te plait.L'opposition israélienne a dénoncé très vivement ce bombardement comme étant un acte de terreur d'Etat.Je la rejoins dans cette condamnation.
Comme tu le disais dans une de tes précédentes interventions très diversement apppréciée avec ce titre "il y a des juifs qui ont un cerveau " ... Qui es tu RB ?
Aujourd'hui,comme hier,nous portons en nous le deuil des innocents,de tous les innocents, et au train ou vont les choses nous ne sommes pas prêts de cesser.
Ce qui me fait bizarre c'est qu'on dirait que tu te réjouis presque (tout est dans le non dit à ton niveau ) de ce crime.En fait on dirait que ça te fait kiffer tout ça.La mer de sang promise en représailles par le Hamas t'émoustillerait elle ? Au fait RB t'es qui vraiment ?Avec le deuil des innocents,nous portons le deuil de l'espoir d'une reprise de dialogue.
RB si j'en avais le pouvoir je te foutrais toi,Sharon et tous ceux qui le suivent aveuglément,le hamas,tous les fêlés du coin dans un grand vaisseau spatial direction Mars,la planète de la guerre,ça vous irait bien comme endroit.

Opposition israélienne
by R.B. Saturday July 27, 2002 at 09:17 AM

C'est quoi, l'opposition israélienne ? Certes, ils sont une poignée - une poignée - qui dénoncent et après ? Qui remet en questionn la politique de Sharon, et Sharon lui-même ?
Depuis trop longtemps, je lis dans la presse - celle qui m'est accessible en anglais - trop dée comptes rendus alarmants sur la "politique" israélienne pour me laisser convaincre des pouvoirs de ladite 'opposition.
D'ailleurs, quand un haut responsable militaire déclare "contre les palestiniens nous devons nous inspirer de la politique de nos ennemis passés, y compris de ce qu'ils onf fait dans le ghetto de Varsovie" je ne l'entends même pas cette opposition.
Etre juif - je le suis, les miens ont été exterminés à Auschwitz et ailleurs - ce n'est pas se complaire dans la victimisation et la lamentation. Si j'ai compris quelque chose, c'est que c'est avoir le courage de ne pas trahir ces valeurs qu'on est sensé nous avoir enseignées.
Ce n'est pas mépriser autrui (ah cette "terre sans peuple, pour un peuple sans terre", ce slogan monstrueux et dévastateur auquel le monde a voulu croire) ce n'est pas déclarer "les palestiniens ça n'existe pas" (G. Meir) ce que pense aussi Sharon. Bref, ce serait de dire "niet" à Sharon, et de le débarquer. mais ce n'est pas possible : il a été élu démocratiquement...
Hitler aussi.
Malheureusement, et quelles que soient les erreurs des palestiniens qui en ont fait comme les israéliens, il n'y a pas d'autre issu que cette guerre ignoble tant que Sharon est présent et que la société israélienne acceptera et soutiendra (démocratiquement) ce type de politique : les "opposants" n'y pourront rien. tout au plus "dénoncer" : et après ?