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Morte du camarade anarchist Pietro Valpreda
by kiss Wednesday July 10, 2002 at 03:03 AM
tears@co.uk

Images de l'adieu au camarade Valpreda

Morte du camarade an...
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Images de l'adieu au camarade Valpreda in Milan le 08/08/2002: http://www.anarcotico.net/immagini/valpreda.html 07/07 14:23 Pietro Valpreda, figure de l'anarchisme italien, célèbre pour avoir été accusé à tort d'avoir participé au premier des attentats qui ensanglanta l'Italie dans les années 70-80, est décédé dimanche des suites d'un cancer à Milan (nord), a-t-on appris auprès de ses proches. Pietro Valpreda avait 69 ans et incarnait une des grandes aberrations de la machine politico-judiciaire fasciste et fidele a la N.A.T.O. de l'Italie contemporaine. Son arrestation quelques heures après l'attentat de Piazza Fontana contre la banque de l'Agriculture à Milan le 12 décembre 1969, sur la foi du témoignage d'un chauffeur de taxi, lança l'enquête sur une fausse piste gauchiste. L'enquête a ensuite disculpé Valpreda et démontré la culpabilité de trois néo-facistes, Delfo Zorzi, Carlo Maria Maggi et Giancarlo Rognoni, condamnés à perpétuité pour l'attentat qui fit 16 morts. Leur procès s'est tenu en 2001, 32 ans après les faits. Condamné en 1979 et en 1981 en appel à de la prison, Pietro Valpreda avait été" définitivement innocenté en 1985. Ancien danseur, il était passé à l'écriture et signait des romans policiers à quatre mains avec un journaliste.

C'est la loge P2 qui avait fait l'attentat de Piazza Fontana
by Sacco et Vanzetti Wednesday July 10, 2002 at 12:42 PM

Dans la loge P2 étaient présents des représentants de l'État allant de l'extrême droite au Parti Socialiste en passant par le Vatican et les services secrets. C'était l'État Italien le coupable. La Loge P2 fut condamnée bien plus tard par les tribunaux italiens pour l'attentat de Piazza Fontana et pour celui de la gare de Bologne qui eut lieu au début des années 80. Les membres de la Loge P2 furent libérés de prison par Berlusconi lors de son premier passage à la tête de l'État italien. Berlusconi est membre de la loge P2. Licio Gelli, chef de la P2 est retourné libre en Italie il y a environ deux ans ; du coup, il redonna une nouvelle vigueur à la manipulation étatique du terrorisme, notamment à travers de prétendues nouvelles Brigades Rouges et en particulier avec l'assassinat de Marco Biagi.

Le tract reproduit ci-dessous, qu'on pouvait trouver Piazza Fontana et devant les plus grandes usines de Milan dès le 19 décembre 1969 durant les plus dures journées de répression, est l'unique exemple de compréhension immédiate et générale de ce que seulement des mois plus tard les militants les plus « extrémistes » n'osaient que timidement et partiellement affirmer à propos des bombes du 12 décembre.

LE REICHSTAG BRULE-T-IL?

Camarades,

Le mouvement réel du prolétariat révolutionnaire italien est en train de le conduire vers le point qui rend impossible - pour lui et pour ses ennemis - tout retour en arrière. Pendant que toutes les illusions sur la possibilité de rétablir la « normalité » de la situation précédente se dissolvent l'une après l'autre, mûrit pour les deux parties la nécessité de risquer son présent pour gagner son futur.

Face à la montée du mouvement révolutionnaire, malgré l'action méthodique de récupération des syndicats et des bureaucrates de la vieille et de la nouvelle « gauche », il devient fatal pour le Pouvoir de ressortir une fois encore la vieille comédie de l'ordre, en jouant cette fois la fausse carte du terrorisme, pour tenter de conjurer la situation qui l'obligerait à découvrir tout son jeu face à la clarté de la révolution.

Les attentats anarchistes de 1921, les actions désespérées des survivants de l'échec du mouvement révolutionnaire de cette époque, fournirent un prétexte commode pour instaurer, avec le fascisme, l'état de siège sur toute la société.

Forte, dans son impuissance, de la leçon du passé, la bourgeoisie italienne de 1969 n'a pas besoin de vivre la grande peur du mouvement révolutionnaire ni d'attendre la force qui ne peut lui venir que de la défaite -de celui-ci pour se libérer de ses illusions démocratiques. Aujourd'hui, elle n'a plus besoin des erreurs des vieux anarchistes pour trouver un prétexte à la réalisation politique de sa réalité totalitaire, mais, ce prétexte, elle cherche à se le construire toute seule en impliquant les nouveaux anarchistes dans un scénario policier, ou en manipulant les plus naïfs d'entre eux dans une grossière provocation. Les anarchistes offrent en effet les meilleurs atouts pour les exigences du pouvoir : image séparée et idéologique du mouvement réel, leur « extrémisme » spectaculaire permet d'atteindre par eux l'extrémisme réel du mouvement.

LA BOMBE DE MILAN A EXPLOSE CONTRE LE PROLETARIAT,

destinée à blesser les catégories les moins radicalisées pour les allier au pouvoir, et à resserrer les rangs de la bourgeoisie pour la « chasse aux sorcières» : ce n'est pas un hasard s'il y a eu un massacre parmi les agriculteurs (Banque nationale de l'agriculture) et si les bourgeois en revanche en ont été quitte pour la peur (Banque du commerce). Les résultats, directs et indirects, des attentats sont leur but.

Dans le passé, l'acte terroriste - comme manifestation primitive et infantile de la violence révolutionnaire dans des situations arriérées, ou comme violence perdue sur le terrain des révolutions manquées - n'a jamais été qu'un acte de refus partiel et, pour cela, récupéré d'avance : la négation de la politique sur le terrain de la politique elle-même. Au contraire, dans la situation actuelle, face à la montée d'une nouvelle période révolutionnaire, c'est le pouvoir même qui, dans sa tendance à l'affirmation totalitaire, exprime de façon spectaculaire sa propre négation terroriste.

Dans une époque qui voit renaître le mouvement qui supprime tout pouvoir séparé des individus, le pouvoir lui-même est obligé de redécouvrir, jusqu'à la praxis consciente, que tout ce qu'il ne tue pas l'affaiblit. Mais la bourgeoisie italienne est la plus misérable d'Europe. Incapable aujourd'hui de réaliser sa terreur active sur le prolétariat, il ne lui reste qu'à essayer de communiquer à la majorité de la population sa terreur passive, la peur du prolétariat.

Impuissante et maladroite dans la tentative de bloquer de cette manière le développement du mouvement révolutionnaire et de se créer artificiellement à temps une force qu'elle ne possède pas, elle risque de perdre d'un seul coup l'une et l'autre possibilités. C'est ainsi que les fractions les plus avancées du pouvoir (internes ou parallèles, gouvernementales ou d'opposition) ont dû se tromper. L'excès de faiblesse ramène la bourgeoisie italienne sur le terrain de l'excès policier, elle commence à comprendre que sa seule issue possible à une agonie sans fin passe par le risque de la fin immédiate de son agonie.

Ainsi, le Pouvoir doit brûler, dès le début, la dernière carte politique à jouer avant la guerre civile ou avant le coup d'Etat dont il est incapable, la double carte du faux « péril anarchiste » (pour la droite) et du faux « péril fasciste » (pour la gauche), aux seules fins de déguiser et de rendre possible son offensive contre le vrai danger : le prolétariat. De plus, l'acte par lequel aujourd'hui la bourgeoisie essaie de conjurer la guerre civile est en réalité son premier acte de guerre civile contre le prolétariat. Pour le prolétariat, il ne s'agit donc plus de l'éviter ni de la commencer, mais de la gagner.

Et il a désormais commencé à comprendre qu'il peut la gagner non pas par la violence partielle, mais par l'autogestion totale de la violence révolutionnaire et l'armement général des travailleurs organisés en Conseils ouvriers. Il sait donc désormais qu'il doit repousser définitivement, par la révolution, l'idéologie de la violence comme la violence de l'idéologie.

Camarades, ne vous laissez pas arrêter ici : le pouvoir et ses alliés ont peur de tout perdre ; nous ne devons pas avoir peur d'eux et surtout nous ne devons pas avoir peur de nous-mêmes : « Nous n'avons à perdre que nos chaînes et tout un monde à gagner. »

Vive le pouvoir absolu des Conseils ouvriers !


Les amis de l'INTERNATIONALE

Sacco et Vanzetti
Via Orsini n' 1970
Stencil volé.

ook wij sterven
by pat Wednesday July 10, 2002 at 03:45 PM
mA.f@pandora.be

Ook wij sterven...


Geen wanden kunnen scheiden
wat in de geest vereend bewaart
de licht verbreidende
en liefde stralende
eeuwige zieleband.

Zo ben ik in jullie gedachten,
zo zijn jullie in de mijne.


R.Steiner

jij leeft in m'n gedachten,
pat