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lundi 8 juillet 2002, 14h06

Lille: quatre personnes dont deux mineurs présentées à la justice après quatre nuits de violences urbaines

LILLE (AP) - Quatre personnes, dont deux mineurs, doivent faire l'objet ce lundi de poursuites judiciaires, notamment pour dégradations de biens par substances incendiaires, après quatre nuits de violences urbaines à Lille (Nord).

Selon le parquet, deux personnes majeures doivent être jugées dans l'après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de la ville. Les deux mineurs seront quant à eux présentés devant un juge pour enfants. Ces quatre personnes sont accusées d'avoir confectionné ou lancé des cocktail molotov pour provoquer des incendies.

Elles font partie de la vingtaine de jeunes placés en garde à vue dans le cadre des violences urbaines qui affectent depuis jeudi soir les quartiers sud de Lille. Ces émeutes ont éclaté après la condamnation à trois ans de prison avec sursis prononcée jeudi après-midi par la cour d'assises du Nord à l'encontre du policier Stéphane Andolina qui avait tué Riad Hamlaoui, 24 ans, en avril 2000 à Lille.

Dans la nuit de dimanche à lundi, cinq voitures et des tableaux électriques ont été brûlés dans plusieurs quartiers de Lille.

En quatre nuits de troubles, une trentaine de véhicules ont été incendiés par jets de cocktails molotov. Des incendies ont également été allumés à la mairie de quartier de Wazemmes, un quartier populaire de Lille, et au bureau de police de ce même quartier, qui a subi de gros dégâts.

D'importantes forces de police, qui demeurent sur place, doivent faire face à de petits groupes de jeunes très mobiles et agressifs. AP (Associated Press)

Cliquer sur le lien, svp

Et ça, c'est de la politique ou du sentiment ?
Répondre à la violence par la violence n'a jamais été la solution. L'appel à la vengeance n'est qu'une façon facile et dangereuse de catalyser la frustration et la bêtise d'individus en mal de repères.

Revenez-nous voir quand vous aurez tout brulé (on commence par les objets, mais on ne sait jamais où l'on termine...)...

Suivre les conseils implicites de Cristophe R., c'est à dire ne rien faire, ça mène où ?

Qui a dit de ne rien faire ?
Si je te suis, toute solution non-violente n'est pas une solution ?
Lancer des cocktails molotovs c'est bien (et si un jour un "sale flic" crève, ce ne sera pas une grande perte n'est-ce pas ? ... en bref, le même genre de discours fait de violence et de préjugés que certains prétendent dénoncer... oeil pour oeil : un jeune homme se fait tirer comme un lapin parce qu'il avait le malheur d'être "trop bronzé" et qu'un flic en profité pour jouer au cowboy... en réponse, on fait la même chose ! cqfd ! ben mon coco, tu nous prépares un monde pas très joli comme cela, comme si les politiciens verreux et les pontes de la finance internationale ne suffisait pas).

Christophe R., Tu dis toujours pas quoi faire !

Quand un flic tue un Arabe il repart libre. Quand un Arabe tue un flic, il prend trente ans incompressible. C'est pourquoi, désormais :

Pour un œil les deux yeux !
Pour une dent toute la gueule !

Et si un jour tous les flics ont disparu tant mieux !

L'ennemi n'a jamais hésité et n'hésitera jamais à utiliser la violence pour se maintenir.

Refuser à la révolte l'utilisation de la violence, c'est lui intimer l'ordre de cesser !

Moi tout ça me rappelle certaines dérives (fin des années 70 ) et le tout bénéfice qu'en a retiré l'état policier.Plus de flics,plus de répression.Relisez l'histoire de l'italie à cette période là.
Vous ne seriez pas les premiers à être instrumentalisés par le pouvoir.
mais bon continuez...je dis que des connneries de toute façon.

http://www.cs3i.fr/abonnes/do/journal/N55/16juin2001.htm

Sur le site à do, à l'adresse ci-dessus (ou ci-dessous), l'on trouve tout un tas de précisions et d'analyses sur la violence révolutionnaire, et comment éviter les manipulations de l'État.

Lecture complète indispensable :

Salut,

de toute façon, que l'on condamne ou non la violence dans l'action politique, il y a une chose qui est certaine: dans le contexte actuel (problèmes juridiques d'indymedia en France, en Suisse, en Israël, notamment), il n'est pas prudent de faire de la pub pour la violence sur indymedia.

Indymedia doit être protégé en tant qu'espace de liberté: l'utiliser pour divulguer de l'information illégale le met en danger.

Ce type d'info, si vous voulez vraiment être efficace, ce n'est pas sur indymedia qu'il faut le diffuser, mais entre vous, par bouche à oreille, en qui vous avez confiance.

Rappel: les premiers lecteurs d'indymedia... ce sont les flics...

A propos: salut les moignons!

Alors, ne soyez pas idiots; on finirait par vous prendre pour des agents provocateurs... C'est ce que vous voulez?

hasta etc.

thitho

La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !

Et puis, quelle drôle de notion de la liberté que de dire "vous êtes libre de faire ce qui est permis, tout ce qui est permis, SEULEMENT ce qui est permis" !

Les actions légales sont inefficaces. Par exemple, on dit bien que "si voter servait à quelque chose ce serait interdit !"

Les actions efficaces sont forcément illégales.

De toute façon les problèmes d'indymedia dont tu parles ne sont pas dus au genre d'appel qui est ci-dessus, mais à des sionistes qui utilisent leurs moyens habituels de défense : ils portent plainte (ou menacent de porter plainte) contre les indymedias qui soutiennent un peu trop les Palestiniens !

La loi est faite par les plus forts. Se cantoner à la légalité, c'est accepter la raison du plus fort, c'est accepter que les plus forts restent en place ad vitam aeternam !

Cantoner indymedia à la légalité, c'est le rendre inefficace, c'est le stériliser.

La liberté ne s'octroie pas, elle se prend !

La peur est le plus ferme soutien du pouvoir !

Génial !
5000 ans d'humanité pour arriver au summum de la civilisation humaine : la liberté ne s'octroie pas, elle se prend.
Vos mots sont creux et ne servent qu'à une chose : détrôner les "plus forts" pour mettre d'autres "plus forts" à leur place... et repartir pour un tour.
Revoyez votre dialectique messieurs, pour l'instant, ça tourne en rond.
Si les "révolutions" faisaient le bonheur des gens, ça se saurait. Allez cultiver votre petit jardin, faites-y la révolution entre tomates et poireaux, vengez les pissenlits, jetez les laitues au bac, tout ce que vous voulez, mais occupez vous surtout de vos oignons.
Le monde de demain que vous imaginez et voulez imposer n'aura rien à envier à celui d'aujourd'hui.
On n'arrête pas le progrès n'est-ce pas ?

Christophe R. disant "détrôner les "plus forts" pour mettre d'autres "plus forts" à leur place... et repartir pour un tour." tient ainsi le discours du pouvoir.

En effet, c'est par cette phrase que le pouvoir a toujours tenté de décourager les révolutions.

Mais nous savons que depuis 5000 ans, la seule loi régnant sur cette planète est la loi du plus salaud. C'est donc le plus salaud qui actuellement a le pouvoir. Si quelqu'un d'autre l'avait, ce serait forcément moins pire !

Mais bien sûr, le but du jeu est de supprimer définitivement le pouvoir et toutes les lois, en particulier la loi du plus salaud.

Seule la violence révolutionnaire fait peur au pouvoir :

Vive la violence révolutionnaire

Après la dagonale...

Bon, je reprends mon propos, puisqu'il suscite de la colère...

Il ne s'agit pas de se cantonner EN FAIT à ce qui est permis, autorisé, etc., mais bien d'être discret sur la question. Vous ne vous trouvez pas assez fichés comme ça?

Quant à la liberté qui se prend, à l'idée de prendre la place des "salauds au pouvoir", ben voilà qui risque fort de nous diviser à jamais...

Le pouvoir ne se prend pas; il se nie par la révolte et le refus de l'autorité.

Prendre le pouvoir, c'est se contenter de changer les maîtres par d'autres... N'allez pas me dire que les nouveaux "chefs" feront mieux que les précédents. La mayonnaise n'a jamais pris.

hasta etc.

thitho