Vietnam: premières impressions ... exotiques. (RK1) by red kitten Monday July 08, 2002 at 10:09 AM |
ladyredkitten@hotmail.com (Ha Noï) |
Dans les années soixante et septante le VietNam et la guerre que menaient les USA contre son peuple était au centre des préoccupation des mouvements progressistes, nombre d'entre eux sont même nés et/ou se sont dévelloppés en prenant conscience de la barbarie de l'impérialisme. Mais trente ans plus tard, qui se préoccupe encore du VietNam? Cet été, environ nonantes jeunes, de Belgique et d'ailleurs font le point sur place. Premières impressions.( 6-7 juillet 2002 )
* Aller au VietNam? Pour faire quoi? *
Le but de leur voyage sera de constater ce que la lutte pour l'indépendance et le socialisme a réalisé et ce que les agressions françaises et nord-américaines ont laissé comme traces. Au programme de ces jeunes (et quelques un peu moins jeunes ...) des visites, mais aussi une semaine de travail volontaire ( construction d'une route ), ainsi que la récolte d'information sur l'Agent Orange, produit chimique (défoliant) utilisé par l'armée US et ayant aujourd'hui encore des répercussions catastrophiques (des milliers d'enfants gravement handicapés à la naissance, fausse couches, etc ...). A leur retour les voyageurs mettront sur pied un site internet d'information et une campagne de récolte de fond pour un Peace Village, un de ces centres qui accueillent et prennent soin des enfants victimes de l'Agent Orange.
* Premières impressions *
Après une quinzaine d'heures de vol -plutôt confortables- les 17 premiers voyageurs sont arrivés à Hanoi, au Nord du VietNam. Tout de suite on est dans l'ambiance: autour de l'aéroport s'étend une plaine d'aluvions (dépôts d'une rivière), comme une surface tout à fait plane, percé de temps à autre par de petites montagnes. A quelques mètres à peine des pistes se trouvent des rizères et l'on y voit les paysan/ne/s y travailler, coiffées des couvres chefs typiques: le chapeau de paille conique ou une sorte de petit casque colonial (sic!) kaki. Autour d'eux des vaches et des buffles se promènent en liberté. La nature est omniprésente et forte: partout on l'on regarde c'est le vert des rizières, des bananiers ou autres arbres. Le soleil tape, l'air est lourd et chaud, mais on s'habitue à tout, n'est-ce pas?
* Publicités et tombes ... *
Des part et d'autre de la route qui mène de l'aéroport vers la ville, des rizières, mais aussi de plus en plus d'habitations. Au milieu des rizières, on trouvent deux chose assez inattendues. D'abord, surtout à proximité de l'aéroport, des grands panneaux publicitaires sont plantés dans les champs et ventent les marques de multinationales ou d'entreprises d'état. Les logos et slogans sont peints à même le métal. Ensuite, au mileu des champs, se trouvent des petit enclots avec des tombes, parfois assez monumentales. Elles marquent l'attachement traditionel des Vietnamiens pour la terre et pour leurs ancêtres.
* On the road! *
Nous sommes immédiatement frappés part une chose: il y a très peu de voitures ou des camionettes
sur la route, mais des centaines de cyclistes et de motards, jûchés souvent à deux, mais parfois jusqu'à cinq sur des scooters ou des vélomoteurs. Certains de ces véhicules sont même chargés comme des camionettes de futs, tables et chaises en plastic ou fruits et légumes. Le plus souvant tête nue ou coiffés d'un simple chapeau, parfois d'un casque de chantier jaunes, portant souvent un foulard sur le visages et de longs gants, pour se protéger des fumées ( les filles surtout ), ils slalomment à toutes vitesses, s'évitant les uns les autres au derniers moment, le tout dans un concert de klaxons permanant: chacuns annonces qu'il arrive ou qu'il veut dépasser en klaxonant vivement.
* L'expérience cycliste *
Plus tard, quand nous louons des vélos et nous lançons dans la circulation, nous devons trouver nos marques dans cet espèce de "critical mass" (1) géant. Les règles ne nous apparaissent pas immédiatement, certaine rpincipes du codes de la route que nous connaissons semblent être plus ou moins d'application, d'autres pas du tout. Nous nous en sortons plutôt bien, du fait que malgré cette cohue, il y a un respect des usagers entre eux. Ce qu'il nous manque surtout c'est un bon klaxon! ;)
(1) Critical mass: action par laquelle des cyclistes s'emparent de la route en se rassemblant en grand groupes, dans des villes d'Europe ou d'Amérique du Nord. Rigoureusement inutile à Ha-Noï! Les deux roues (motorisés ou on) permettent ici à des milliers de personnes de se déplacer de manière plus économique, pratique et moins polluante. )
* Les rues de Ha-Noï *
Notre hôtel porte le curieux nom de "Ethnic Minority Guest House". Je ne sais pas encore très bien quel est le sens de ce nom ... Il se trouve au coeur d'un quartier populaire dans la moyenne, selon les dire d'étudiant/e/s français/e/s y habitant depuis quelques mois. La nuit tombe tôt, il fait noir vers 19h30, mais les rues restent particulièrement agitées: les "cyclos" se croissent en klaxonant de plus belles, quelques marchand/e/s ambulant/e/e vandent des fruits, des légumes ou des vêtements, mais surtout, au rez de chaussé de presque chaques maisons (dans certaines rues, dumoins) se trouve un petit commerce. Et il y a vraiment de tout: des restaurants, des cafés, des coiffeurs, des petits garages, des marchands de tout, etc, etc...
* La vie dans les rues *
Les passants et les clients des bars, assis/e/s sur des petits tabouret, nous regardent avec étonnement: on ne vois que peu d'occidentaux dans ce quartier, et il nous est impossible de passer inapperçus ... Les gens vivent beaucoup sur la rue, une fois la nuit tombé, ils s'installent en familles ou entre amis et mangent et cuisinent sur les trottoirs. Il vaut mieux regarder où l'on pose les pieds! La plupart des rues sont macadamisées, les trotoirs en bétons ou en pavements, avec une petite rigoles. Dans la plupart des rues, des arbres ont été plantés à espace réguliers. Les habitants déposent leurs déchets (surtout végétaux) sur le bord de la rue. Des ouvrières vêtues d'uniformes avec bandes réfléchissantes balayent et rassemblent les déchets, en ramassent une partie dans des charettes, les gros tas sont ramassés ensuite par des camions-poubelles.
* Hello mister, hello madam! *
On nous propose quelque fois de nous prendre en moto, mais pour le reste, ni racolage, ni mendicité dans ce coin. Dans les zones touristiques des jeunes essayent de vendre des guides et des cartes postales, et il y a égallement quelques mendiants, mais pas plus qu'à Bruxelles (par exemple), ce qui est étonnant dans un pays du Tiers-Monde. Les enfants qui jouent au ballon dans les rues nous crient parfois "hello" et se marrent.
* Internet pour tous? *
Nous sommes frappé/e/s par le nombre impressionant de cyber-cafés: il y en a des dizaines dans le quartier, et qui ne désemplissent pas: on y trouvent surtout des jeunes, de 13-17 ans, "chatant", surfant ou consultant leurs mails: les tarifs sont absoluments ridicules en comparaison avec ce que l'on payerait en Europe ( il m'est encore difficile d'estimer ce que ça représente pour un/e VietNamien/ne) et le débit des connections semble satisfaisant. On nous avait dit que nous trouverions assez facillement des accès à internet durant le voyage, mais personne ne s'attendait à un tel phénomène de masse. C'est une vrai chance, celà nous permettra de diffuser plus facillement nos expériences et nos impressions. Mais surtout celà me donne déjà une autre image du VietNam d'aujourd'hui.
(à bientôt, pour d'autres aventures! red kitten)
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Les conseils du jour:
(a) Je suis végétarien/ne se dit: "Tôi àn chay" (la langue vietnamienne est très riche en accent divers mais mon clavier ne me permet malheureusement pas de vous en profiter pleinement)
(b) Le port d'un chapeau permettra de passer un peu plus inaperçu/e dans les rues populaire ... surtout si vous avez les cheveux rouges, par exemple... ;-)))
Le Viet-Nam, un model politique pour le PTB by fuck stalinism Monday July 08, 2002 at 03:15 PM |
Le dernier rapport de Human right watch sur le Viet-Nam ressence :
- Des persécutions des minorités ethniques qui demandent la liberté religieuse et plus de droits politiques.
- L'intimidation, le surveillance systématique et la détention arbitraire des opposants politiques.
- L'interdiction de la formation d'associations indépendantes, de syndicats, ou d'ONG.
- Le contrôle par l'Etat de tous les medias.
Les grèves sont rares mais de plus en plus nombreuses.
Les conditions d'emprisonnement sont très dures et la police a souvent recours à la torture. Les voleurs sont passibles de peine de mort, et les usagers de drogues sont passibles de camps de rééducation...
http://hrw.org/wr2k2/asia11.html
Rapport de reporter sans frontières sur le Viet-Nam
Superficie : 333 000 km2.
Population : 78 137 000.
Langue : vietnamien (langue nationale).
Nature de l'Etat : république.
Chef de l'Etat : Tran Duc Luong.
Premier secrétaire du Parti : Nong Duc Manh.
Viet-nam rapport annuel 2002
La désignation de Nong Duc Manh à la tête du Parti
communiste, en avril 2001, a suscité quelques espoirs de
changement. Mais le plus jeune des membres de la
direction du Parti n'a rien fait pour desserrer l'étau qui
muselle la liberté de la presse au Viêt-nam. Un journaliste
est toujours emprisonné, un autre est en résidence
surveillée.
Au lendemain de l'élection de Nong Duc Manh en remplacement du
très conservateur Le Kha Phieu, la presse officielle appelle le
peuple vietnamien à "s'unir autour du Comité central " du Parti
mais sans le moindre commentaire sur la nomination du nouveau
dirigeant. Les journaux se contentent de publier en première page
la photo et la biographie du nouveau premier secrétaire, élu avec
100 % des voix.
Cette année encore, les dirigeants communistes n'ont cessé de
rappeler la presse à l'ordre et de s'attaquer aux dissidents qui
militent pour la liberté d'expression. Ainsi, le très officiel Journal de
l'Armée populaire s'en prend, le 29 octobre, aux dissidents : "Nous
pouvons facilement reconnaître les mêmes voix qui exigent ici la
liberté de la presse et qui à l'étranger manigancent des complots
hostiles." Deux jours plus tard, Nguyen Khoa Diem, membre du
Politburo du Parti, demande à la presse "d'accomplir son devoir de
promotion des intérêts nationaux" et de "vigilance face à la
propagande hostile au Viêt-nam". Enfin, le 5 novembre, le Journal
de l'Armée populaire condamne tout appel à un système
multipartite. Dans un article paru en une, le quotidien officiel
souligne que le pays ne doit pas "répéter le scénario d'évolution
pacifique des impérialistes", et condamne les médias occidentaux
pour leur soutien aux dissidents et l'image négative qu'ils donnent
du Parti.
Pour autant, la presse poursuit sa modernisation. La concurrence
s'accentue entre les principales rédactions bien que les cinq
quotidiens en vietnamien restent placés sous l'autorité de leurs
institutions de tutelle : le Parti communiste, l'armée, l'agence de
presse officielle et les municipalités. Mais les journalistes,
notamment la jeune génération, de mieux en mieux formée,
s'écartent de temps en temps des directives éditoriales du Parti
communiste. Ainsi, en janvier, le quotidien Tuoi Tre (Jeunesse)
publie un sondage sur les "idoles" des jeunes. Hô Chi Minh est, bien
entendu, en première place, mais un seul dirigeant en poste est
dans la liste avec un score de 3,2 %. Le journal est imprimé, mais
l'article est retiré le lendemain. Par ailleurs, certains journaux
populaires n'hésitent pas à publier en une des articles sur des
affaires criminelles sulfureuses et des scandales impliquant des
personnalités.
Le pays compte aujourd'hui trois chaînes de télévision nationales.
Elles dépendent directement du cabinet du Premier ministre et du
comité central du Parti communiste. Deux chaînes locales, l'une à
Hanoï et l'autre à Hô Chi Minh-Ville, sont dirigées par le comité
populaire local du Parti. Mis en place en 1997, un réseau câblé
existe dans les deux principales villes du pays mais reste réservé
aux expatriés et aux hôtels touristiques. Les Vietnamiens n'ont pas
le droit de recevoir les programmes diffusés par satellite. Les
radios qui couvrent 95% du territoire sont très écoutées. Egalement
contrôlées par le cabinet du Premier ministre et le comité central du
Parti communiste, les cinq stations de la Voix du Viêt-nam sont
relayées par une soixantaine de stations locales.
Les envoyés spéciaux de la presse étrangère sont l'objet de règles
particulièrement restrictives. Tout journaliste étranger doit établir
dès son arrivée la liste des personnes qu'il souhaite rencontrer lors
de son séjour. Pour interviewer un Vietnamien, le reporter doit être
accompagné d'un agent du ministère des Affaires étrangères. Et si
une interview est réalisée sans autorisation, les agents du ministère
exigent la remise immédiate de l'enregistrement. A la sortie du
territoire, il est fréquent que les bagages des journalistes étrangers
soient fouillés et les enregistrements visionnés. Lors d'une visite au
Viêt-nam, en juillet, Chris Patten, commissaire européen aux
Affaires extérieures, déclare que les restrictions à l'encontre des
médias étrangers sont "contre-productives et représentent un
obstacle au développement du pays".
Enfin, en novembre, le journaliste et dissident Nguyen Ngoc Tan
meurt à Hô Chi Minh-Ville. Il avait été libéré le 30 avril 2000 après
cinq ans de détention dans le camp de travaux forcés de Ham Tan
(au nord-est de Hô Chi Minh-Ville). Agé de 80 ans et gravement
malade, il avait été libéré pour des raisons humanitaires.
Un journaliste incarcéré
Au 1er janvier 2002, il ne reste plus qu'un seul journaliste dissident
emprisonné dans le pays. Nguyen Dinh Huy est détenu depuis le 17
novembre 1993. En avril 1995, il avait été condamné à quinze ans
de prison pour avoir tenté "de renverser le gouvernement du
peuple." Il est accusé d'être l'un des fondateurs du Mouvement
pour l'unité du peuple et pour la construction de la démocratie qui a
notamment milité en faveur de la liberté de la presse. Agé de
soixante-huit ans, il est détenu dans le camp Z30A, dans la
province du Dong Nai. Ancien journaliste de la presse du
Sud-Viêt-nam, il a été interdit d'exercer son métier depuis la fin de
la guerre.
Nguyen Xuan Tu, connu sous son nom de plume Ha Sy Phu, est
quant à lui placé en résidence surveillée à son domicile de Dalat,
depuis le 8 février, en vertu du décret gouvernemental 31/CP.
Cette décision, qui concerne également un ancien responsable de la
municipalité de Dalat, est annoncée le 12 février par le journal de
la police vietnamienne, Cong An Nhan Dan. Selon cette publication,
les deux dissidents sont placés en résidence surveillée pour être
"entrés en contact avec des réactionnaires vivant à l'étranger en
vue de saboter le Viêt-nam". Cette mesure intervient alors que des
mouvements de protestation, réprimés par les autorités, ont lieu
dans cette région montagneuse du centre du pays. En décembre
1995, Ha Sy Phu avait été arrêté et emprisonné pendant plus d'un
an, accusé d'avoir révélé des "secrets d'Etat". Libéré suite aux
pressions internationales, cet ancien biologiste, âgé de soixante et
un ans, est l'un des animateurs d'un groupe de dissidents de la ville
de Dalat, qui a créé la revue Langbian. Placé en résidence
surveillée, il est sujet à un harcèlement quotidien de la part de la
police (fouilles de son domicile, confiscation de son ordinateur,
pressions sur sa famille, etc.). Ha Sy Phu avait été libéré le 4
janvier 2001 et n'aura donc profité que de cinq semaines de liberté
au cours des quatre dernières années.
Un journaliste interpellé
Le 5 septembre 2001, des agents de la Cong An (sécurité publique)
arrêtent le journaliste Nguyen Vu Binh de même que les dissidents
Pham Que Duong, Hoang Tien, Hoang Minh Chinh et Duong Hung à
Hanoi. Ils sont interrogés dans un commissariat de la ville pendant
plusieurs heures. Le même jour, les téléphones portables de la
majorité des dissidents du pays sont déconnectés par les autorités.
Le lendemain, une nouvelle vague d'interpellations est menée dans
les milieux dissidents. Les autorités semblent leur reprocher leurs
critiques de la corruption au sein du Parti et du maintien de certains
dissidents en résidence surveillée.
Pressions et entraves
Le 15 janvier 2001, quelques mois après avoir lancé la revue
clandestine Tuong Lai (l'Avenir), le dissident Nguyen Dan Que est
convoqué à une "session de dénonciation et de condamnation par le
peuple" organisée par la Sécurité publique d'Hô Chi Minh-Ville. Il
est accusé de "trahison et de propagande antigouvernementale".
Nguyen Dan Que, journaliste et dissident, a été incarcéré à deux
reprises par le gouvernement vietnamien de 1978 à 1988 et de
1990 à 1998.
Le 14 février, le gouvernement publie un décret-loi sur la protection
des "secrets d'Etat" qui entre en vigueur le 1er avril. Il existe
désormais trois degrés d'informations définies comme secrets
d'Etat et six catégories de documents "top secrets" concernant
notamment la sécurité nationale, la politique du Parti, les codes
nationaux et les zones interdites définies par le gouvernement. Des
dissidents et des journalistes ont été condamnés en vertu de cette
notion de "secrets d'Etat" alors qu'elle n'avait encore jamais été
officiellement définie. Ainsi, Nguyen Hoang Linh, ancien rédacteur
en chef de l'hebdomadaire économique Doanh Nghiep (Entreprise),
avait été condamné en 1998 à une peine de douze mois et treize
jours de prison sous ce chef d'inculpation pour avoir révélé une
importante affaire de corruption au sein des douanes
vietnamiennes.
Du début du mois de février au 15 mars, aucun journaliste étranger
n'est autorisé à se rendre dans la région des Hauts-Plateaux du
centre du pays, notamment à Daklak, où ont lieu des mouvements
de protestation des minorités. La première visite organisée se fait
sous haute surveillance des fonctionnaires du ministère des Affaires
étrangères. Le 27 septembre, les journalistes étrangers sont
empêchés de se rendre au procès des sept militants de minorités
ethniques qui se tient à Daklak.
Le 12 juin, le général Tran Do, ancien haut responsable
communiste à qui les autorités refusent depuis plusieurs années
l'autorisation de publier une revue, se voit confisquer des
documents, notamment ses mémoires, par la police à Hô Chi
Minh-Ville.
Le 11 juillet, le gouvernement promulgue un décret qui définit la
liste des sujets interdits à la presse et passibles de fortes amendes.
Les médias devront s'acquitter d'une amende allant jusqu'à cinq
mille euros s'ils publient une information bannie par les autorités.
De même, la diffusion d'informations à caractère "pornographique"
ou "superstitieux" sera punie d'une amende allant jusqu'à deux
mille euros. Selon les autorités, cette décision vise à
"responsabiliser la presse dans la couverture de l'actualité".
Nong Duc Manh, premier secrétaire du Parti, fait partie des
prédateurs de la liberté de la presse dénoncés par Reporters sans
frontières.
http://www.rsf.fr/article.php3?id_article=1197
Bel exemple donné par HRW by Alexandre Korganovic Monday July 08, 2002 at 09:09 PM |
Bel exemple de langage donné par "f...". Si nous suivons bien ce type qui a le grand courage de se nommer, il faudrait refaire au Vietnam tout ce que font les gentils Américains en Afghanistan....
Bel exemple de sources non frauduleuses : Human rights Watch de Monseigneur Soros : un grand philantrope. "f..." est sans doute l'un de ces antimondialiste à qui le mouvement doit exclusivement lui servir. Hors de Versailles, point de salut.
RSF ?? Cet appendice du parti "socialiste" français est devenu en quelques années de candidature lamentable de l'Etat français aux J.O. et aux expositions universelles, le digne représentant de ce que ertains "antimondialistes" autoproclamés voudraient que nous soyons : des eurocentristes, profondément nosthalgiques du colonialisme et du paternalisme. Mais ne nous confondons pas ! Quel scandale de critiquer reporters sans frontières !! Ces gens qui ne représentent d'ailleurs que les journalistes occidentaux... enfin, ce sont bien les seuls qui ne mentent jamais... pas comme les vilains serbes, irakiens ou autres coréens.
C'est bien triste de devoir d'en prendre à HRW et RSF, car c'est faire l'impasse sur tant de salauds et de menteurs...
En attendant, j'ai 100 francs enpoche, et je les garde. Pas un sous pour les avions de l'armée belge; Pas un sous pour l'OTAN et ses larbins de HRW, RSF et "f..."
Alexandre Korganovic.
un bel exemplaire de rhetorique stalinienne by fuck stalinism Tuesday July 09, 2002 at 11:39 AM |
Merci Monsieur Alxandre d'illustre si bien ce qu'est une attitude stalinienne :
- Violentes attaques personnelles sans preuves :
""f..." est sans doute l'un de ces antimondialiste à qui le mouvement doit exclusivement lui servir."
"Pas un sous pour l'OTAN et ses larbins de HRW, RSF et "f...""
- Mensonges éhontés :
"Ces gens qui ne représentent d'ailleurs que les journalistes occidentaux... enfin, ce sont bien les seuls qui ne mentent jamais... pas comme les vilains serbes, irakiens ou autres coréens." (alors que tout le monde peut constater que RSF défend les droits des journalistes Viet-namiens)
- Déformation des propos de ceux qui les critiquent :
"Bel exemple de langage donné par "f...". Si nous suivons bien ce type qui a le grand courage de se nommer, il faudrait refaire au Vietnam tout ce que font les gentils Américains en Afghanistan...." (alors que je n'ai ait faitque diffuser des informations qui critiquent la politique du gouvernement Viet-namien en matière de droits de l'homme. Je n'ai nullement parlé du gouvernement Américain, que par ailleurs, je vomis.)
Bref, toute personne qui critique le stalinisme (ou le Parti) est dénoncé comme un allié des Américains et un pervert, donc comme un ennemi.
Historiquement, on sait ce que ce genre d'attitudes a donné...
Expliquez-moi by Question Tuesday July 09, 2002 at 03:26 PM |
fuck the stalinism pourrait-il m'expliquer ce qu'il y avait de stalinien dans le texte de redkitten ?
Fuck the sectarism !
mhmhm by liv Tuesday July 09, 2002 at 10:25 PM |
interresant d'avoir les réaction a chaud comme ca,
c'est un vrai travail d'antropologue que tu nous fait là!!!
pas toujours trés objectif, mais c'est le propre de l'experience personnelle je suppose
enjoy
liv
Mhm??? by Marc Tuesday July 09, 2002 at 10:56 PM |
"pas toujours trés objectif"? Allez? Liv? Ce type (Redkitten) a à peine dit un mot et tu parles déjà de "pas toujours trés objectif"? Tu te bases sur quoi là? Est-ce enocore possible de parler de quelque chose d'alternatif ici?
Human Right Watch: arrête de boire! by red kitten Monday August 05, 2002 at 05:42 PM |
redkitten@indymedia.be |
Dans le rapport de Human Right Watch cité ci-dessus pas "fuck stalinism" (<= tout en finesse) on peut lire:
" Pour interviewer un Vietnamien, le reporter doit être
accompagné d'un agent du ministère des Affaires étrangères. Et si une interview est réalisée sans autorisation, les agents du ministère exigent la remise immédiate de l'enregistrement. A la sortie du territoire, il est fréquent que les bagages des journalistes étrangers soient fouillés et les enregistrements visionnés. "
=> Ce passage seul discrédite l'ensemble: il est un pur fantasme mêlé de paranoïa et de résidus de films de propagande de la guerre froide (phénomène de permanence rétiniène?).
Durant notre séjour au Viet Nâm nous avons pu librement interviewer, enregistrer et filmer des Viet Nâmien/ne/s, y compris dans des endroits publics, sans jamais avoir à demander la moindre petite autorisation et sans que jamais personne ne sans inquiête. Ni les traducteur/trice/s, ni les interviewés ne se sont même inquiètés de l'usage que nous voulions en faire, de où, quand et comment ce serait diffusés... Aucun/e d'entre bnous n'avait même de carte de journaliste.
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Je relève encore quelques perles:
"L'interdiction de la formation d'associations indépendantes, de syndicats, ou d'ONG. "
=> De nombreuse ONGs locales ou internationales sont à l'oeuvre dans le pays. Nous avons par exemple rencontrés deux salariés de WWF en missions depuis des mois dans les régions montagneuses, qui ne nous on fait part d'aucun problème avec les autorités.
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"les usagers de drogues sont passibles de camps de rééducation..."
=> Tout est dans le mot "camps": que demande-t-on ici pour les personnes qui ont des graves problèmes de drogue? On réclame à corps et a cris qu'ils/elles puissent être pris/e/S en charge par des institutions ... que l'on pourrait aussi bien appeller 'camps', en fait.
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Je dois bien reconnaitre que la liberté de conduire bourré/e est, elle aussi, gravement mise en danger par une politique cruelle de répression de l'alcoolisme sur la route. Scandaleux!
Heili ! heilo ! by Cathare Tuesday August 06, 2002 at 01:14 AM |
Heili ! Heilo ! on revient du boulot ! la la la la la la la la ! Heili ! Heilo !
que voulez vous z'ai toujours eu un faible pour les 7 nains .
Bon pouvez pas lui foutre la paix nan à Red Kitten ? Moi ze trouve ça noble de donner de soi.Bon même s'il se trompe sur le régime politique et tout ça, au moins il va jusqu'au bout de ses engagements.C'est déja ça.C'est beaucoup pour les temps d'aujourd'hui.Il y en a peu qui traduisent dans les actes leur propos.Et puis bon j'ai découvert un Red Kitten plus frivole,plus gai dans ses écrits comme quoi les voyages forment vraiment la jeunesse !
Roh ze suis méçant des fois.
Nan sans blague Red Kitten tu m'as l'air un peu plus libéré,plus heureux,même tu as de l'humour ! J'en suis heureux pour toi.
Bon courage à toi .