arch/ive/ief (2000 - 2005)

"Il y a un an exactement, le tribunal correctionel de Bruxelles (chambre néerlandophone) se déclarait incompétent pour traiter la plainte introduite par le Centre pour l'égalité des chances et la Ligue des droits de l'homme. Les plaignants avaient plaidé que le programme du parti extrémiste prône le racisme et le ségrégation, de façon manifeste et répetée, en violation de la loi Moureaux. Elles avaient demandé la condamnation des ASBL 'nourricières' du Blok."

Voilà, ce que Bénédicte Vaes a écrit ce jeudi dans Le Soir. Du coté néerlandophone, ni De Standaard, ni De Morgen on remarqué cet anniversaire.

C'était aussi un sénateur francophone (pas néerlandophone) qui a pris l'initiative de poser jeudi 4/7 au ministre de la Justice Marc Verwilghen (VLD) la question "A-t-on oublié le procès du Vlaams Blok ?" Il n'a pas déjà obtenu une réponse.

"La décision sera-t-elle renvoyée à la prochaine majorité ?", Bénédicte Vaes, se demande. "Les senateurs Jean Cornil et Marie Nagy (Ecolo) anticipent ce scenario. Ils proposent de revoir la Constitution pour y insérer un article privant les partis liberticides des subventions et mandats publics. Rappelons que 600.000 électeurs on choisi le Vlaams Blok. Qui ambitionne de devenir le premier parti de Flandre."

Impossible ? Selon Paul Magnette, professeur de sciences politiques à l'ULB , "la Belgique n'a pas encore trouvé son Haider, son Le Pen, son Berlusconi ou son Fortuyn. Mais ses dirigeants ont tracé le boulevard qui le verra grandir", grace au réforme du système électoral. (Le Soir, 4/07)

(DIOGENE(S) n° 11)