arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le Fonds mondial avait promis un effort important...
by véronique Friday July 05, 2002 at 08:47 PM
photographe@club-internet.fr

Pour Act-Up, les Etats du G8 portent la responsabilité de la mort de 10 000 personnes chaque jour, la responsabilité d'une progression ininterrompue de l'épidémie qui menace le développement et la stabilité de continents entiers.


Act-Up se paye une nouvelle fois les grands de ce monde après leurs belles promesses : "un an après l'annonce tonitruante par les États du G8 de la création d'un Fonds mondial contre le sida, la contribution des pays les plus riches n'a pas atteint le dixième des objectifs fixés. Où sont les 10 milliards de dollars promis ?", se demande l'association.

"Les caisses du Fonds mondial sont pour ainsi dire vides. Au cours des 12 derniers mois près de 3 millions de personnes sont mortes du sida, et l¹épidémie continue inexorablement de s'étendre", s'inquiète encore Act-Up face à une épidémie exponentielle, non seulement on manque de subsides, mais il en découle une limitation des campagnes de prévention et d'information, ce qui fait que tout le monde croit que le virus a disparu. Hors ce n'est nullement le cas il est encore et toujours là et ne cesse de muter et de se transformer tout seul pour contrecarrer la tri thérapie...


L'association rappelle qu'en 2000, et après plus de 15 ans d'épidémie, le Conseil de Sécurité de l'ONU, puis le Conseil National de Sécurité américain ont annoncé que la pandémie de sida représentait l'une des plus graves menace à la stabilité internationale.

"A ce jour, les contributions des grands pays n'atteignent même pas 500 millions de dollars par an, soit moins de 5% des objectifs fixés. Où sont les 10 milliards de dollars promis ? Au cours de ces 12 derniers mois près de 3 millions de personnes sont mortes du sida. En 2015, si la tendance n'est pas inversée, 100 millions de personnes seront séropositives, 95 millions d'entre elles seront condamnées à mort", souligne Act-Up.( http://www.actupp.org)

Pour Act-Up, les Etats du G8 portent la responsabilité de la mort de 10 000 personnes chaque jour, la responsabilité d'une progression ininterrompue de l'épidémie qui menace le développement et la stabilité de continents entiers.

L'association propose que les 8 s'engagent sans délai à consacrer un minimum de 0,05% de leur PNB au financement de la lutte contre le sida. Ce qui pourrait éventuellement réduire l'extension démesurée du virus, mais il faut agir vite.....

Investissons dans la prévention !!!!
by véronique Saturday July 06, 2002 at 01:53 PM
photographe@club-internet.fr

Sida: 29 millions d'infections évitables d'ici 2010 si on investit dans la prévention

LONDRES (AP) - Environ 45 millions de personnes contracteront le virus du sida ces huit prochaines années mais 29 millions de ces infections peuvent encore être évitées si certaines des stratégies de prévention sont élargies, selon une étude publiée samedi dans la revue médicale "The Lancet".

Ses auteurs, réunis par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (Onusida) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estiment que l'expansion des efforts de prévention jusqu'en 2010 coûtera 27 milliards de dollars (environ autant d'euros), soit 1.000 dollars par infection évitée.

Quelques jours avant la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra du 7 au 12 juillet à Barcelone en Espagne, les scientifiques préconisent de quadrupler les investissements préventifs, qui s'élèvent actuellement à 1,2 milliard de dollars par an dans le monde.

"Cela coûte cher", a noté John Stover, l'un des chercheurs. "Mais ne pas appliquer ou retarder la mise en oeuvre de ces actions de prévention reviendrait encore plus cher". Selon lui, un retard de trois ans réduirait de moitié les infections évitées d'ici 2010.

Les scientifiques préconisent d'élargir 12 interventions visant à réduire la transmission du VIH: des campagnes dans les médias; la promotion et la distribution des préservatifs par le secteur public; la commercialisation à but social du préservatif; des programmes de conseil et de test volontaires; la prévention de la transmission mère-enfant; des programmes dans le milieu scolaire; des programmes à l'intention des jeunes non scolarisés; des programmes sur les lieux de travail; le traitement des infections sexuellement transmissibles; le conseil par les pairs à l'intention des professionnel(le)s du sexe; des projets extra-institutionnels à l'intention des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes; et des programmes de réduction des risques à l'intention des consommateurs de drogues injectables.

"La mise en oeuvre immédiate de ces interventions pourrait prévenir de nombreuses infections et modifier considérablement le cours de l'épidémie", considère Neff Walker, conseiller principal Modélisation et estimations statistiques auprès de l'Onusida. AP