Renaix: Fermeture de la maison de Jeunesse by Libby Sunday June 09, 2002 at 09:31 PM |
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Depuis le début de la semaine passée, Yi- ha, la maison de jeunesse est fermée Entre 20 et 25 jeunes dont la plus grande partie ont entre 15 et 18 ans ont perdu leur lieux de rencontre, leur seconde maison et se retrouvent dans la rue. On se pose la question ce qu' ils vont devenir maintenant.
Comme ça on se retrouve à zéro, fin ‘95 on avait déjà pris la même décision pour l' ancienne maison de jeunesse de la Rue du Midi.
Les raisons de cette fermeture sont plus ou moins les mêmes qu' à l' époque de la Rue du Midi. Les jeunes qui étaient les victimes en ‘95 sont aujourd'hui des jeunes adultes, qui préparent leurs mariage ou qui ont une famille qui demande leur attention. Malgré ça ils se montrent solidaires avec les victimes d' aujourd'hui et ils veulent les aider.
Depuis quelques mois on s' attendait un peu à cette décision, "Chabeb" et Maghrebijnse jongeren/Jeunesse Magrébine, les associations de faite qu' on avait commencé après la fermeture de l' ancienne maison de jeunesse, et qui s' étaient endormis après l' ouverture de Yi-Ha ont recommencé à se réunir pour voir si ‘l n ‘ y avait pas moyen d' offrir une alternative à la mauvaise situation dans la maison de jeunesse.
Et oui, il s' agis bien de jeunes d' origine Marocaine et Tunisienne.
L' explication que donne le conseil communal ets que la maison de jeunesse n' arrive pas à réaliser son but. "L' intention était de favoriser l' intégration mais ces derniers temps le public se limitait à une vingtaine de jeunes maghrébins.
"Yi-Ha n' atteint pas son but d' instrument qui doit favoriser l' intégration".
Es-ce qu' on peut conclure que, parce que la jeunesse autochtone ne s' intéresse pas à la maison de jeunesse, on peut punir les jeunes qui y ont trouvé leur place ?
Selon la lecture officielle du conseil communal, les jeunes démontraient un manque de respect pour l ‘ accommodation et le personnel.
Par contre, les jeunes disent avoir le plus grand respect pour Allal, l' encadreur des jeunes, et qu' ils avaient également beaucoup de respect pour Jo et Thierry, les accompagnateur des jeunes dans une initiative qu' on a du fermer, pour de bonnes raisons, qui n' avaient rien a voir avec les encadreurs en question. Ils disent que le respect doit être mutuel, qu ‘il vas de paire avec la compréhension réciproque. Ils disent ne pouvoir avoir beaucoup de respect pour des gens qui se méfient d' eux et qui ont une attitude paternaliste. Ils disent aussi qu' ils n' ont jamais eue l' occasion de ne pas respecter l' accommodation, parce qu' ils n' ont jamais étés autorisés de s' en servir : « vous allez quand même tout casser ».
Un exemple: Quelques jeunes voulaient commencer un groupe de musique, ils demandent si 'l ne peuvent pas utiliser un local de répétition et les instruments. La réponse : « Et si il y' a un vraie groupe (lire : un groupe de blancs) qui veut répéter ici, ils n'auraient pas de local et les instruments seraient déjà cassées.
Un autre : Quelques jeunes qui sont très en demande comme DJ R&B, qui savent comment se comporter avec du matériel ont été refusé le droit de s ‘ exercer et s' améliorer avec le matériel du centre, parce qu' ils allaient quand même tout casser.
Un dernier argument pour justifier la fermeture était un incident qui avait lieu pendant un tournoi de mini foot, organisé par des tiers ( la jeune chambre de commerce et le point d' appui local). Les jeunes se sont révoltés quand un arbitre autochtone, qui n' a aucune expérience avec les règles du mini foot, seulement avec le foot normal, à autorisé un but qu' il n'aurait jamais autorisé si 'l aurait connu les règles du mini foot. Auparavant on avait renvoyé chez lui un arbitre Marocain, qui à une bonne connaissance du mini foot, malgré qu' on s' était mis d' accord sur sa présence pendant les réunions de préparation. Et après on s » étonne qu ‘ ils font les difficiles .
Bientôt on veut rouvrir la maison de jeunesse, avec un nouveau concept, très attirant pour des jeunes bien éduqués, aux moyens financiers plutôt importants, actifs dans les mouvements de jeunesse, donc, très bien adapté aux jeunes qui se retrouvent dans la rue maintenant, offerts au discrédit et a la criminalisation approfondi.