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La Belgique plus fairplay sur le terrain que dans l'air?
by Comité de la Plainte des 30 Milliards Sunday June 02, 2002 at 06:18 PM
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Avec la faillite de la Sabena les employés japonais ont perdu leur travail et en absence d'employeur aussi leur permis de travail. Sans ce permis ils ne peuvent séjourner plus longtemps en Belgique. 2 hôtesses japonaises sont déjà menaçée d'expulsion. CES PERSONNES NE SERONT PAS EXPULSES!!!! Nous y veillerons.

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« La Belgique plus fairplay sur le terrain de football que dans l'air ? »


La Sabena a engagé par le passé des hôtesses et des stewards d'origine japonaise pour assurer le service à bord des vols vers le Japon. Leurs contrats étaient de durée indéterminée et la Sabena s'était engagée à leurs donner du travail pour au moins 5 ans.
Les hôtesses et les stewards japonais ont obtenu ainsi un permis de travail B ( validité 5 ans) et après un permis de travail A (durée illimitée) . Automatiquement ils gagnaient le droit de séjour en Belgique.

Avec la faillite de la Sabena les employés japonais ont perdu leur travail et en absence d'employeur aussi leur permis de travail.

Au moment de la faillite 17 membres du personnel japonais n'avaient pas encore une ancienneté dans la compagnie de 5 ans pour obtenir le permis de travail. A de durée indéterminée. Sans ce permis ils ne peuvent séjourner plus longtemps en Belgique. 5 Employés sont retournés de plein gré au Japon en payant eux-mêmes leur ticket d'avion.
A la fin du mois de mai le droit de séjour de 2 autres travailleurs japonais expirera et le gouvernement les expulsera. Ils peuvent néanmoins chercher un autre employeur en Belgique qui leur assurera un travail pour 5 ans mais les années prestées à la Sabena seront perdues dans le cadre d'un permis de travail A. Il n'y a aucune compagnie en Belgique qui veut les engager.
Dans un témoignage une hôtesse japonaise déclare se sentir ‘rejetée'. »Nous avons quitté notre pays dans l'espoir de refaire une vie ici, c'est ce qu'on nous avait promis. Nous avons payé des impôts comme tout le monde pendant toutes ces années en faveur de la société belge. Et maintenant on nous jette comme des malpropres »

Au Japon l'allocation de chômage n'existe pas. Les personnes qui sont obligées de quitter la Belgique sous peu doivent recommencer à zéro au Japon. La faillite de la Sabena est une catastrophe pour tous les employés. La perte d'emploi enlève toute sécurité et confronte une majeure partie du personnel à des situations insupportables et impossibles. Parfois cela a même mène au suicide…En plus être renvoyé dans un pays ou il ne vous reste plus rien est inacceptable. En tant que Comité de la Plainte des 30 Miljards nous n'acceptons pas que les gens sont traités de façon aussi scandaleuse ! D'abord des employeurs recrutent et attirent les gens vers la Belgique pour les jeter complètement quand ils le désirent comme si de rien n'était. Par contre les patrons étrangers (‘multinationals') qui s'enrichissent dans notre pays et qui licencient des milliers de personnes ne sont nullement poursuivis ou intimidés. Ils peuvent s'installer ou ils veulent sans avoir la nationalité belge et sans difficulté. Au contraire la plupart reçoivent même des "cadeaux" de l'état belge. Quand les multinationaux décident de renvoyer des milliers de personnes ils ne sont pas sanctionnés.

La faillite de la Sabena est un gros échec qui aurait pu être évité et qui d'après nous est frauduleux. Nous, les travailleurs, ne sommes pas responsables et nous ne devons pas en subir les conséquences. En tant que Comité de la Plainte nous demandons que le problème des employés japonais soit régler. Ou est-ce que soudainement le ‘plan asocial' ne s'applique pas à eux ? On obtient vite la nationalité belge quand le besoin se crée, mais tous les droits sont aussitôt enlevés quand on peut se passer de vous !!!!!

Avec ce communiqué de presse nous faisons appel à tous ceux qui ne tolèreront plus d'avantage ces méthodes et nous vous demandons de réagir ensemble !!!!!
CES PERSONNES NE SERONT PAS EXPULSES !!!!Nous y veillerons. A la Sabena la différence de nationalité n'importait pas (NOUS ETIONS UNE GRANDE FAMILLE).

Nos exigences :

1. Un travail décent pour 17.200 employés, victimes de la politique ‘arc-en-ciel'.
2. AU MOINS le respect du ‘Plan social' tel qu' on nous l'a présenté le 08.11.2001, le jour après la faillite avec une prime de 150.000BEF (Euro 3.718) et la pré pension à 50 ans.
Nous exigeons également le paiement du préavis légal et les créances des employés.
3. Que le gouvernement donne la possibilité et les moyens au juge VAN ESPEN de mener ses recherches sur la faillite frauduleuse de la Sabena à bonne fin.

Spécifiquement pour les travailleurs étrangers :
1.Changement de la législation des travailleurs étrangers : pas d'expulsion des étrangers quand leur employeur fait faillite .
2. L'Etat Belge, actionnaire principal de la Sabena doit accorder IMMEDIATEMENT à tous les Sabéniens ‘étrangers', qui ont perdu leur emploi à cause de la faillite, un permis de séjour.