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Sommet du G-8: la police autorisée à tuer.
by yannindy Monday May 27, 2002 at 10:40 AM
yannindy@yahoo.fr

Traduction d'un article publié dans le Calgary Herald (Canada). Les manifestants sont avertis de ne pas prendre de risques. Le Brigadier-général Ivan Fenton a indiqué que des terroristes pourraient facilement utiliser les manifestants "pacifiques" comme couverture pour s'introduire dans Kananaskis (lieu de la réunion du G-8)

Canadian Herald
"Les soldats canadiens ont le feu vert pour l'usage de la "force létale" pour protéger les leaders mondiaux lors du sommet du G-8", a déclaré un responsable militaire de haut niveau.
"Nous sommes très sérieux.. nous avons des armes mortelles, et nous utiliserons la force si nous croyons qu'il y a un risque sérieux", a déclaré Ivan Fenton Jeudi passé dans une réunion éditoriale du Calgary Herald.
Fenton a aussi prévenu que les manifestants et les "chercheurs de notoriété" qui ont l'intention de tester la sécurité du sommet à Kananaskis risqueront leurs vies.
Fenton a déclaré que des terroristes pourraient très facilement utiliser les manifestants pacifiques comme couverture pour se glisser dans Kananaskis.
"Les manifestants ne nous intéressent pas, si ce n'est qu'ils vont compliquer notre travail.", a déclaré Fenton. "Ils peuvent nous distraire, ainsi que la police, de celui qui est camouflé, porte une arme, et bouge la nuit.
Etant donné cette menace, Fenton se déclare très inquiet de ce que ses soldats pourraient confondre un manifestant et un terroriste s'il y a une confrontation dans les environs sombres et boisés de Kananaskis.
"Nous sommes vraiment inquiets de la dose d'inconnu dans ce qui se profile. Il y a un risque, et c'est une préoccupation majeure", a-t-il déclaré.
Le sommet du G-8, une réunion des sept pays les plus industrialisés et de la Russie, aura lieu les 26 et 27 juin. Il se tiendra à Kananaskis Village, un complexe hôtelier dans les montagnes rocheuses, 115 Km à l'Ouest de Calgary.
Les participants seront protégés par un périmètre de sécurité qui couvre un rayon de 6,5 Km autour du site. Ce périmètre sera patrouillé par des centaines d'officiers de la police montée et probablement des milliers de soldats.
Le nombre de soldats pourrait poser problème, mais Fenton pense qu'avec le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan, il aura suffisamment d'hommes pour sécuriser le périmètre et effectuer les autres missions de l'armée.
Le chef de la police montée, le superintendant Lloyd Hickman, qui est aussi l'officier en charge de la sécurité du G-8, a aussi averti les manifestants de rester à l'écart de la zone de sécurité de Kananaskis pour leur propre bien.
"Quand les gens vont dans la nature en essayant de tester les systèmes de sécurité, ils se mettent d'eux-mêmes en danger, parce qu'ils essayent de pénétrer une zone de sécurité renforcée", a dit Hickman.
Les menaces aériennes seront combattues au moyen de missiles sol-air, et par des patrouilles d'avions de la chasse canadienne. Ils seront dirigés par le NORAD (Commandement pour la défense de l'espace aérien nord-américain, situé aux USA).
La sécurité aérienne sera accrue par un zone interdite de vol de 150 Km autour de Kananaskis Village.
Malgré cette zone-tampon, Fenton a indiqué que les pilotes de chasse seraient soumis à rude épreuve en cas d'incursion d'avions suspects dans la zone d'interdiction de vol. Les modèles indiquent en effet que, si un avion suspect entre dans la zone, les pilotes auront 8 minutes pour décoller, et abattre l'intrus avant qu'il n'arrive sur Kananaskis.
"Nous avons très peu de temps.. 8 minutes en fait. C'est très très court", a déclaré Fenton. Il a indiqué que le commandement militaire aurait souhaité une zone d'interdiction plus grande, mais que Ottawa a refusé, arguant des problèmes supplémentaires qui seraient causés aux vols commerciaux.
Si un avion suspect entre dans la zone, la décision de l'abattre reviendra au premier ministre canadien, Jean Chrétien. Mais, comme il participera au sommet, la décision effective pourrait reposer entre les mains d'un ministre, probablement celui de la défense, Art Eggleton.
Selon Fenton, les soldats seront placés sous l'autorité de la police montée lorsqu'ils auront affaire aux manifestants. Il a ajouté que ses troupes utiliseront un "minimum absolu" de force lorsqu'ils assisteront la police montée.
Certains sites Web d'activistes radicaux ont appelé les manifestants à envahir Kananaskis, en utilisant les barrages routiers, et des tactiques "Ewok" comme de grimper dans les arbres pour troubler le sommet.
La plupart des groupes qui comptent manifester ont cependant indiqué qu'ils se tiendraient loin de Kananaskis.
"Nous sommes dans l'ère post 11 septembre. La simple idée d'aller dans les bois, connaissant le type de forces des sécurité qui nous attendent, est grotesque", a déclaré Nathalie Southworth, la porte-parole de Greenpeace à Vancouver.

"Nous voulons faire passer notre message, et de façon pacifique. Se cacher dans les bois, quand il y a un risque de blessure, ou même de mort, n'est pas la bonne manière d'atteindre cet objectif."

in English
by guido Monday May 27, 2002 at 03:50 PM



Original article is at http://vancouver.indymedia.org/news/2002/05/12295.php
Lethal Force Authorized for G-8
by Take the Capital! Smash the G8! • Saturday May 25, 2002 at 09:46 PM


An Article, published in the Canadian Calgary Herald. Protesters warned not to take risks.......Fenton said terrorists could very easily use the "peaceful" protesters as a cover to slip into Kananaskis.

Canadian Herald

Canadian soldiers have the green light to use "lethal force" to protect world leaders at the G-8 summit, says a top-level military commander.

"We are very serious . . . we have lethal weapons and we will use force if we think there is a serious threat," Brig.-Gen. Ivan Fenton said Thursday in an editorial board meeting with the Calgary Herald.

Fenton also warned that protesters and "limelight seekers" who intend to test summit security in Kananaskis will be risking their lives.

Fenton said terrorists could very easily use the "peaceful" protesters as a cover to slip into Kananaskis.

"We're not interested in protesters, except that protesters complicate our job," Fenton said. "They can . . . distract us and the police from the person who is camouflaged, carrying a weapon and moving at night."

Given that threat, Fenton said he's very concerned his soldiers might mistake a protester for a terrorist if there's a confrontation in the dark, forested environment of Kananaskis.

"We're really worried about the blurring of what's coming toward us," he said. "There is a risk and it's a very big concern."

The G-8 summit, a meeting of the seven major industrialized democracies and Russia, will take place June 26 and 27. The meeting will be held at Kananaskis Village, a collection of resort hotels in the Rockies about 115 kilometres west of Calgary.

The world leaders will be protected by a security perimeter that will cover a 6.5-kilometre radius around Kananaskis Village. It will be patrolled by hundreds of RCMP officers and likely several thousand soldiers.

Fenton said it could be a stretch, but with Canada pulling its troops out of Afghanistan, there will be enough troops to secure Kananaskis and meet other military commitments.

RCMP Chief Supt. Lloyd Hickman, the officer in charge of G-8 security in Kananaskis, also advised activists to steer clear of the Kananaskis security zone for their own good.

"When people go out on a lark to try to test the security measures . . . they're putting themselves at peril because they are going into a tight security zone," Hickman said.

Air threats will be countered by ground-to-air missiles and by Canadian fighter jet patrols.

The air response will be led by Norad (North American Aerospace Defence Command).

Air security will be enhanced by a 150-kilometre no-fly security zone around Kananaskis Village.

Despite the air security buffer, Fenton said fighter pilots will have a huge challenge dealing with rogue planes should they enter the no-fly zone.

Fenton said modelling of air attack scenarios shows pilots will have only an eight-minute window, from the moment a rogue airliner enters the no-fly zone, to scramble and shoot it down before it reaches Kananaskis.

"We have very little time -- basically eight minutes," Fenton said. "It's very, very tight."

Fenton said military officials had wanted a larger no-fly zone, but were overruled by Ottawa because of the added disruption it would cause to regular air traffic in the region.

If a rogue airplane does buzz Kananaskis, the final decision to shoot it down rests with Prime Minister Jean Chretien, Fenton said.

However, since Chretien will be at the summit, Fenton said shoot-down authority could be handed to a cabinet minister, possibly Defence Minister Art Eggleton.

Fenton said soldiers will take their lead from the RCMP when dealing with protesters, adding his troops will use an "absolute minimum" of force when assisting the RCMP.

Some radical activist Web sites have urged protesters to swarm Kananaskis, using roadblocks and "Ewok" tactics such as tree climbing, to disrupt the summit in Kananaskis.

However, most major protest groups say they will stay far away from Kananaskis during the summit.

"It's post-Sept. 11. The thought of going into the woods, knowing there's this kind of security force waiting, is ludicrous," said Natalie Southworth, a Greenpeace spokeswoman in Vancouver.

"We want to be peaceful. We want to try to get our message out. Hiding out in the bushes, where there is potential for injury, if not death, would not be the way to achieve that objective."

alberta.indymedia.org/

Thx Guido
by yannindy Monday May 27, 2002 at 04:36 PM
yannindy@yahoo.fr

I got the english text through e-mail, but couldn't find the link. Thx for adding it.
CU
Y