arch/ive/ief (2000 - 2005)

Nollet à propose de ceux de Clabecq :

"Qu'ils se fassent oublier"

Dans le Soir d'aujourd'hui, Michel Nollet, président du "syndicat socialiste" (???) réagit sur l'arrêt de la Cour d'appel de Bruxelles.

"Quel avenir, dès lors, pour ces délégués ?", lui demande "Le Soir".

Réponse de ce bon Monsieur Nollet, ami du libéral Zenner :

"Qu'ils se fassent oublier. Qu'ils cherchent du travail. Ou que le PTB leur en offre."

Source : http://www.lesoir.be/articles/a%5F028040.asp

IL serait temps que les dirigeants syndicats arrêtent de trahir ceux qu'ils prétendent représenter. Mais M. Nollet est manifestement trop habitué aux belles réceptions de la "jet set" patronale et gouvernementale.

Les dirigeants syndicaux me dégoûtent profondément. Ils ne cessent d'avaliser un capitalisme de plus en plus sauvage qu'ils appellent pompeusement "démocratie".

Comment pouvons-nous nous réapproprier NOS syndicats ?

En luttant et en exigeans des réformes et des élections démocratiques par statut.
Un autre frère D'Orazio.

Le problème, c'est de savoir à quel syndicat s'affilier, alors?
C'est un fait que la FGTB ne fait plus rien sans l'accord des patrons, que la CSC, bon ben voilà, c'est pas ma tasse de thé, et qu'un syndicat "libéral", ca m'a toujours fait pleurer (de rire).
Alors quoi? Qui défend encore les valeurs des travailleurs CONTRE celles du capital?
Allez, je vais faire une recherche sur le web :-)
A+
Y

Yan, il faut clairement faire la différence entre les délégations certaines centrales de la FGTB ou de la CSC, dont une partie est très combative, et les directions qui sont comme cul et chemise avec les partis gouvernementaux (au minimum ...)

Il n'existe pas en Belgique de vréitable syndicats hors de ces grosse machines. Mais il y a moyen de mener des luttes anticapitalistes avec certaines de ces sections: les délégués de Clabecq étaient membre de la FGTB, beaucoup d'autres délégations combatives en font partie d'un appareil (Caterpillar, VW, Feluy, etc, etc, etc...)

A l'avenir, selon la manière dont les directions syndicales évolues, ont vera peut-être l'apparition d'autres structures, soit des petits syndicats radicaux (comme Sud / Groupe de 10 en France), soit des réseaux / coordination au sein des sein des syndicats existants (comme en Grèce et en Italie, si je ne me trompe pas.)

La lutte syndicale, c'est à dire l'organisation des travailleurs/euses, est capitale dans la lutte contre le capitaliste. Soutenons là, et évitons les raccourcis qui balancerait le bébé avec l'eau du bain!

chEErz

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