arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le mossad assassin d'une princesse innocente
by Florence Duarte Wednesday May 22, 2002 at 02:09 AM

Comment le Mossad a tué la princesse Lady Diana

J'ai commencé à côtoyer lady Diana Spencer deux ans avant son divorce, en 1994. A l'époque, je venais d'accomplir six ans de service militaire au sein du premier bataillon du régiment de parachutistes, dont deux ans en Ulster. Recruté par les services secrets britanniques alors que j'opérais en Irlande du Nord, j'ai été placé comme taupe chez Mohamed Al Fayed, le richissime homme d'affaires égyptien propriétaire du grand magasin Harrods. Quatorzième fortune d'Angleterre, Al Fayed menaçait de faire tomber le gouvernement Major en révélant le nom de parlementaires tories auxquels il aurait distribué moult pots-de-vin. Il s'agissait donc de s'infiltrer dans ses affaires et d'empêcher le vieux roublard d'ébranler la Couronne. Grâce à mes informations, on lui refusa la citoyenneté britannique en 1995. C'est cette année-là que je réussis à me faire engager comme garde du corps de son fils aîné, Emad Al Fayed dit Dodi, play-boy et producteur de films hollywoodiens. Le père Al Fayed se gaussait de fréquenter la princesse de Galles, mère de l'héritier du trône, qui elle-même prenait un malin plaisir à s'afficher avec un paria, un «petit épicier bougnoule» comme titraient les tabloïds. Manifestations en faveur de la Croix-Rouge, de l'hôpital de Great Ormond, de l'English National Ballet, autant de «charities» où on les voyait ricaner de connivence.

Mais bon, la situation était sous contrôle. Tout s'est mis à déraper lorsque la princesse a accepté de venir passer quelques jours de vacances dans la propriété d'Al Fayed à Saint-Tropez, début juillet 1997. Mon bureau s'inquiéta sérieusement lorsqu'on apprit que les princes William et Harry seraient du voyage. Nouba chez le nabab: et qu'on danse du ventre, et qu'on se bourre de loukoums, la blondasse avait méchamment disjoncté. Mais on était encore loin d'imaginer la tournure des futurs événements. Le bellâtre aux santiags, Dodi la frime, rappliquait sur le yacht familial «Le Jonikal». Ça sentait le roussi. Les choses n'ont pas traîné.

Diana tomba enceinte dès leur première nuit ensemble, le 14 juillet. La princesse avait retiré son stérilet depuis sa liaison avec le major Hewitt (Hewitt alias James le plouc, ce type qui s'est fait dérober les soixante-deux lettres d'amour de son illustre maîtresse dans son coffre-fort perso). Bref, visiblement, Diana refusa le préservatif que proposa Dodi: je retrouvai la boîte qu'il m'avait demandé d'acheter l'après-midi, les Trojan «bande bleue» avec gelée glissante à base d'huile de silicone, intacte, le lendemain matin, sur la table de nuit en marbre rose. Wills, le futur roi d'Angleterre qui dormait par ailleurs dans la chambre d'à côté, aurait dans neuf mois un demi-frère ou une demi-soeur de sang arabe.

Diana, qui ne portait d'habitude que des bikinis, se pavanait maintenant en maillot une pièce. La photo de son bourrelet naissant, moulé dans du lycra imprimé panthère, fit le tour du monde. Et les rumeurs s'intensifièrent. Je fus convoqué manu militari à Buckingham Palace. Réunion de crise avec la Reine, belledoche en furie, et Charles, les oreilles en feu. Le message était clair: ce cirque ne pouvait pas durer plus longtemps. Plusieurs protagonistes connus de nos services proposaient d'ores et déjà leur aide: Camilla suggérait ni plus ni moins d'enfiler sa combi en néoprène pour aller couler le bateau au large de Saint-Trop', style «Rainbow Warrior» (un coup de fil à Chevènement devrait faire l'affaire); Adnan Kashoggi, ex-beau-frère de Mohamed Al Fayed et trafiquant d'armes notoire, proposait de fabriquer lui-même la mine antipersonnel sur laquelle devait sauter Diana lors de sa visite en Bosnie, au mois d'août; enfin, le Mossad, toujours friand d'une revanche sur l'arrogante Egypte, lança l'idée d'un banal accident de voiture sur une route de France ó ils avaient déjà réussi à se débarrasser ainsi de Grace de Monaco, prêtresse du Temple solaire antisioniste, alors pourquoi ne pas se payer une deuxième altesse par les mêmes moyens?

Sa Gracieuse Majesté retint la troisième option. Je donnai mon feu vert. Les deux «D», de passage à Monte-Carlo, venaient de faire l'acquisition d'une bague du joaillier Alberto Repossi. Le bijou, de la collection «Dis-moi oui!», en disait long sur les intentions du couple. Le dimanche 31 août, veille de la rentrée des classes, la princesse voulait rentrer en Angleterre pour annoncer à ses enfants la double nouvelle: sa grossesse et son mariage, prévu en novembre, avec Dodi. Fallait plus traîner. Pour agir sur territoire français, et simuler un accident de la circulation, l'idéal était d'opérer la dernière nuit que les deux amoureux devaient passer à Paris. L'idée de leurrer les paparazzis en quittant le Ritz par-derrière était de moi. Modus operandi: louer une puissante Mercedes, une 280 S, dont on trafiqua les freins et placer à son volant un chauffeur inapte à conduire un tel véhicule ó il n'avait pas le permis adéquat ó et ivre de surcroît. Henri Paul, chef adjoint de la sécurité du Ritz, un proche des Al Fayed propriétaires de l'établissement, avait le profil type.

Grâce aux renseignements fournis par les services secrets français, j'appris que le brave homme, lui-même agent de liaison de la DST et de la DGSE, se soignait pour dépression et alcoolisme. Ce soir-là, il fallait lui imbiber les neurones: j'en faisais mon affaire. Tandis que les doubles «D» dînaient d'asperges et de turbot dans la suite impériale, je soûlais Henri Paul au bar. «Un liquide jaune... du jus d'ananas», racontai-je plus tard aux enquêteurs. Le pastis trouait l'estomac du Breton tandis qu'on garait la voiture rue Cambon. A minuit dix-neuf, Diana prit place à l'arrière, suivie de Dodi. Dans ma main, je serrai la télécommande qui devait signaler à la Fiat Uno blanche, conduite par un barbouze frenchy, notre arrivée imminente place de l'Alma. Rien ne put éviter «l'accident».

Dans la matinée du dimanche 31 août, le prince Charles vint chercher à Paris la dépouille de son ex-femme. Il se recueillit sur mon lit d'hôpital, puis se pencha vers mon oreille droite, intacte, et murmura: «Bien joué, Jones.»

Marrant
by yannindy Wednesday May 22, 2002 at 09:26 AM
yannindy@yahoo.fr

au moins, et pas plus con que ce qu'on a pu entendre d'autre :-)
C'est qui, l'auteur de cette ch'tite satire??

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Y