La Belgique est depuis longtemps un pays d'accueil. A un moment de son histoire, elle a toutefois crée des centres fermés. Ces centres sont le lieu d'incarcération d'hommes, de femmes et d'enfants étrangers.
Des sans-papiers, des demandeurs d'asile dont la demande est non aboutie, refusée ou en attente, peuvent s'y retrouver enfermés, traités de manière dégradante et privés de toute liberté.
Ils n'ont cependant commis aucun délit : ils ont uniquement mis en œuvre tous les moyens à leur disposition pour échapper à une situation invivable dans leur pays d'origine.
Ce traitement indigne est une honte. La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (F.I.D.H.) a condamné cette grave atteinte aux droits de l'homme.
Les centres fermés sont une réalité contraire aux valeurs démocratiques tant réclamées par la Belgique de par le monde !
L'enfermement arbitraire constitue en soi une violence inacceptable. L'existence des centres fermés et la logique qu'elle sous-tend, est un déni de droit. Elle banalise dans notre société des zones de non droit et des comportements racistes et violents.
Quels que soient les aménagements, ces lieux entourés de barbelés et de silence sont et resteront inacceptables. Nous demandons la suppression immédiate et définitive des centres fermés.