arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le candidat Vert au premier tour des présidentielles françaises, Noël Mamère souhaite jeudi un "nouvel espace de débat et de confrontation", au-delà des partis et incluant tous les acteurs "chez lesquels souffle l'esprit de Seattle et de Millau", afin de sortir la gauche de son "autisme vis-à-vis de la société".

"La gauche n'a pas su prendre la mesure des effets dévastateurs de la mondialisation libérale", ajoute Noël Mamère, appelant à ce forum qui pourrait s'intituler "Nous sommes la gauche" et réunirait les organisations de lycéens et de jeunesse, les organisations comme Attac, Act-up, le MRAP, le DAL, la Confédération paysanne...

Et ce afin de "déboucher sur un contrat passé avec les Français sur des objectifs et des engagements qui ne seront pas uniquement ceux des partis".

Un exemple à suivre. Pourquoi ne pas en faire de même en Belgique. Est-ce impossible de réunir toutes les composantes de la gauche belge, toutes tendances, organisations ou partis confondus ?

Face à la déferlante du libéralisme économique, n'est-il pas temps de sortir tous de nos chapelles pour se parler et définir des engagements concrets ? mettre en place des actions sociales et citoyennes ? ... si on ne fait que hurler, gesticuler chacun dans son coin, ne risque t'on pas de se retrouver balayé par par le radicalisme de droite qui s'affirme jour après jour de plus en plus menacant de Washington à Bruxelles en passant par Ramallah ou Rome ?

Il est gentil Mamère . Vouloir récuperer le mouvement anti mondialisation, ben voyons. Il oublie juste de préciser que l'ultime trahison de la gauche au pouvoir en france vient précisément des verts ou plutôt du calamiteux ministre Yves Cochet. Celui-ci n'a rien trouvé de mieux a faire avant de rendre son maroquin , que de passer un décret ,en loucedé, qui transfère la gestion de l'eau aux pollueurs. En clair aux ministères de l'agriculture et de l'industrie. Pour une contre révolution écolo , c'en est une de taille.
De plus Mamère dans son programme prévoyait de supprimer le ministère de l'environnement pour le remplacer par un ministère du développement durable. Exactement ce que demandent la Banque Mondiale et les business men rèunis dans le World Business for Sustainable Development.