arch/ive/ief (2000 - 2005)

Une vue intéressante sur les attentats du 11 Septembre
by yannindy Tuesday April 16, 2002 at 08:14 PM
yannindy@yahoo.fr

Traduit de Indy Portland, une analyse intéressante (ligne du temps) des attentas du 11 Septembre. Ce n'est que la première partie. La suite à venir. Mais cela pose pas mal de questions.

Preuves - Partie 1

L'examen des événements du 11 septembre nous montre une situation bien confuse. L'Histoire Officielle - les quatre détournements d'avion, les attaques sur le World Trade Center et le Pentagone – n'est généralement pas mise en cause mais ne tient nullement compte des comportements étranges de l'armée et du Président Bush.
Une première question se pose, et elle est primordiale : pourquoi aucun avion de chasse n'a-t-il décollé ce matin-là AVANT le début des attaques ?
A 08:20, la FAA (Agence Fédérale de l'Aviation) apprend le détournement du vol n° 11 et sait, à 08:46, que ce même avion vient de frapper la tour du WTC. Elle en informe le NORAD (Commandement général des forces aériennes pour le Nord des États-Unis) à 08:38 environ. Le second avion détourné (le vol 175) atteint la seconde tour à 09:02, alors que la confirmation du détournement remonte à 08:43.
Deux des quatre avions utilisés le 11 septembre sont restés en vol (détournement confirmé) pendant près d'une heure après la confirmation de l'attaque du premier avion sur le WTC. Ces avions ont poursuivi leur course sans aucune intervention de l'armée US, alors que même les procédures de routine demandent une approbation des militaires.
Dans le cas des 4 avions, un manquement grave dans les procédures de routine s'est répété à chaque niveau de la protection de l'aviation civile. Parallèlement aux actes de destruction, de nombreuses négligences totalement inhabituelles ont été commises par les responsables de la sécurité du ciel américain.
Que ces négligences soient intentionnelles ou non, le simple fait d'exister est de nature à provoquer une enquête publique de grande ampleur. Or le gouvernement a non seulement interdit formellement une enquête publique mais il a de plus utilisé la tragédie pour renforcer davantage le secret.
Le Comité de Revue du Congrès n'a rien trouvé à redire ; il s'est au contraire focalisé sur une augmentation du budget de l'espionnage de 30 milliards de dollars et une diminution des restrictions apportées aux méthodes et actions de la CIA. En d'autres mots, l'on suppose que le gouvernement et les systèmes de défense ont agi au mieux. "Nous avons été pris en traître par des monstres diaboliquement intelligents, impitoyables et fanatiques. Nous avons seulement besoin de plus de ressources pour que de tels événements ne se reproduisent plus jamais."
Cette augmentation de ressources, présumée nécessaire, est tout simplement fausse. Il fallait, le 11 septembre, appliquer les procédures existantes. Ces procédures ne requièrent aucune autorisation. Elles sont automatiques, ou sont supposées l'être.
Selon une source de la Force Aérienne, les procédures standard effectives au matin du 11 septembre ont été suivies à la lettre par le personnel du Contrôle du Trafic Aérien (FAA/ATC). Le 11 septembre, IMMEDIATEMENT après avoir pris conscience de la situation des avions de ligne, le FAA/ATC a contacté les unités de la Garde Nationale et de la Force Aérienne - qui sont TOUJOURS en alerte pour intercepter des avions en détresse OU suspects et potentiellement hostiles - via les canaux établis et selon la procédure en vigueur. Le porte-parole de la Force Aérienne a confirmé que les alertes et les demandes d'envoi d'avions de chasse venant du FAA/ATC ont bien été reçues. Cependant, des ordres du PLUS HAUT NIVEAU de la branche exécutive (Présidence) ont empêché leur mise en œuvre, exigeant que la Force Aérienne attende et ne suive PAS les procédures d'interception jusqu'à nouvel ordre!
Bien que cette nouvelle ne soit corroborée par aucune autre source, cette explication est plausible.
Lorsque l'avion du golfeur Payne Stewart cessa de répondre aux ordres transmis par radio, des appareils de chasse furent envoyés et arrivèrent à proximité de l'avion en 21 minutes. C'est la procédure standard, appliquée 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 365 jours par an. Des avions de chasse sont en effet envoyés en cas de perte de contact radio, de transpondeur (un appareil qui permet de localiser et d'identifier l'avion), ou si l'avion dévie de son plan de vol.
Examinons à présent le déroulement des événements du 11 septembre. Le Contrôle du trafic aérien de Boston perd le contact radio ET transpondeur avec le vol 11 à 08:20. Malgré le non-fonctionnement du transpondeur, l'avion est suivi sur les écrans radar. L'appareil commence à dévier fortement de son plan de vol (vers le Nord-Ouest) puis vire brutalement au Sud à 08:28. Le Centre de contrôle aérien de Boston sait à ce moment que le vol 11 a fait un virage d'environ 100 degrés vers la gauche et le Sud.
Il s'agit très clairement d'une situation d'urgence. Quelles sont les procédures standard dans ce cas?
Les procédures indiquent qu'une situation d'urgence existe lorsqu'on perd un contact radar et radio avec un avion de façon inexpliquée. De même, les pilotes sont supposés passer par les points fixes avec une précision parfaite. Si un avion dévie de 15 degrés, ou de deux miles, les contrôleurs aériens enclenchent la procédure d'urgence. Dans le cas du vol 11, non seulement le transpondeur n'est plus actif, non seulement le contact radio est perdu, mais l'avion est totalement en-dehors du plan de vol prévu.
Qu'a donc fait le Centre de contrôle aérien de Boston à 08:20 au moment de la perte du contact avec le vol 11? Apparemment rien jusque 08:38, dix-huit minutes après la perte du signal du transpondeur!!
Dans l'exemple cité plus haut de l'avion de Payne Stewart, l'armée a été prévenue dans les quatre à cinq minutes et un quart d'heure plus tard, les chasseurs étaient à côté de l'appareil.
Lorsque le NORAD apprend à 8h38 que le vol 11 ne répond plus et est hors de sa course depuis 08:20, il lui faut 6 minutes pour appeler une base aérienne et 8 autres (08:52) pour que la chasse décolle. Il a donc fallu 32 minutes pour avoir un avion de chasse en l'air, et 50 minutes pour qu'il rejoigne le point d'interception. A ce moment-là, il est déjà trop tard.
Le NORAD choisit d'envoyer des avions de la base aérienne d'Otis, sur la pointe Est du Massachusetts - soit à environ 200 miles de la position du vol 11. Pourquoi pas des avions d'une base plus proche? Le détournement du vol 175 est déjà connu lorsque le NORAD appelle la base d'Otis, et pourtant, seuls deux avions sont envoyés, d'une base distante de 200 miles, alors que les avions détournés s'éloignent d'Otis. Ne pouvait-on envoyer des avions en provenance de plusieurs bases sachant que deux avions étaient détournés?
Un escadron de F-16 en alerte de combat est stationné avec le 177 Wing de chasse à Atlantic City, soit à moins de la moitié de la distance que doivent parcourir les avions de la base d'Otis. Beaucoup d'autres bases dans la région auraient pu être contactées pour l'envoi de chasseurs: le 104° Wing de chasse (Garde Nationale) à Westfield, Massachusetts; le 174° Wing de chasse de Syracuse, New York (Garde Nationale) (directement sur le trajet du vol 11 jusqu'à son virage au Sud); ou les 103° et 118° Wings de chasse (Garde Nationale), 20 miles au Nord de Hartford, Connecticut (100 miles Nord-Est de New York City).
Si le NORAD avait agi de façon décidée, même après confirmation de la première attaque sur le WTC, la seconde attaque aurait peut-être été évitée. Mais l'ordre d'envoyer des avions de chasse supplémentaires n'a jamais été donné. A 09:02, le vol United Airlines 175 frappe la seconde tour du WTC, alors que les F-15 de la base d'Otis sont encore à 70 miles.
Des négligences et une incompétence sans précédents ont donc permis à deux avions détournés de s'abattre sur les tours du WTC et à un autre, le vol 77, de s'écraser sur le Pentagone.
Voyons le vol 77. Il commence à changer de cap vers 08:45. A ce moment, le détournement des vols 11 et 175 est connu. On peut donc s'attendre à ce que chaque avion déviant de sa course de la façon la plus infime ou avec qui le contact radio a été perdu, soit considéré comme pouvant être détourné. Quelques minutes plus tard, le vol 11 frappe la tour du WTC. Comme le FBI n'a pas rendu les enregistrements publics, on ignore ce que le pilote du vol 77 a pu dire. Il a pu dire que tout était OK. Néanmoins, tout avion qui se détourne de son plan de vol doit être considéré comme hautement suspect.
A 09:00, le transpondeur du vol 77 cesse d'émettre. Il est clair, à ce moment, que l'avion est détourné. Néanmoins, le contrôle de trafic aérien continue à le suivre au radar, sans envoyer d'avion de chasse pour l'intercepter.
A 09:25, la FAA (Autorité Fédérale de l'Aviation, qui contrôle toutes les tours de contrôle) prévient le NORAD que le vol 77 peut avoir été détourné. Soit plus de 40 minutes après la confirmation du détournement de deux autres avions. Environ 40 minutes après le changement sensible de cap du vol 77. Près de 40 minutes après que les officiels du contrôle aérien aient eu la certitude que le vol 11 avait frappé le WTC et 35 minutes après qu'ils eurent appris que le vol 77 avait probablement été détourné. Environ 25 minutes après que le vol 77 ait désactivé son transpondeur et commencé un virage de 180 degrés au-dessus de la Virginie de l'Ouest, à 13 minutes du Pentagone. Plus de 20 minutes après qu'un second avion se soit écrasé sur le WTC. Et enfin, 19 minutes après que toutes les stations de contrôle aérien du pays sachent que le vol 77 était probablement détourné, la FAA met le NORAD au courant de la situation! C'est une déviation incroyable de toutes les procédures les plus basiques de la part des contrôleurs aériens et de la FAA ; c'est pourtant ce qui semble être arrivé (ou que le NORAD annonce être arrivé). En effet, ce n'est qu'à 09:27 que le NORAD ordonne le décollage d'avions de chasse de la base de Langley en Virginie pour intercepter le vol 77. A 09:40 environ, le vol 77 s'écrase sur le Pentagone.
Lorsque les responsables du NORAD donnent aux avions l'ordre de décoller (09:27), ils choisissent la base de Langley située à 130 miles de Washington. Étant donné le temps de décollage (7 minutes) et les 14 minutes nécessaires pour rejoindre Washington, les avions ne pouvaient en aucun cas arriver à temps pour empêcher une attaque directe sur le Pentagone, la Maison-Blanche, ou toute autre cible du Capitole. La base d'Andrews est pourtant proche de Washington (une dizaine de miles) et abrite deux unités de chasse "prêtes au combat".
Dans les deux cas, le NORAD a appelé des avions de bases relativement lointaines. En outre, en calculant à partir des données officielles, les avions venant d'Otis et de Langley volaient à moins de la moitié de leur vitesse de pointe. Il s'agit d'une urgence nationale. Un peu de vitesse n'est-il pas à l'ordre du jour?
Vol 93:
A 09:16, le FAA informe le NORAD que le vol 93 est détourné. Le vol 93 s'écrase à 10:06. Encore un long moment (50 minutes) durant lequel rien n'est fait pour intercepter l'avion, alors que deux jets se sont DEJA écrasés sur le WTC. Le NORAD est informé à 09:25 du détournement du vol 77 et donne l'ordre de décollage à la base de Langley à 09:27. Il connaît la situation du vol 93 depuis 09:16. Pourquoi n'ordonne-t-il pas un décollage de Langley à 09:16? Si l'ordre avait été donné directement à 09:16, les F-16 de Langley auraient pu arriver à Washington avant que le vol 77 ne frappe le Pentagone.
Des avions de Andrews ont décollé et ont été vus dans le ciel de Washington à 09:45, soit quelques minutes après que le vol 77 ait frappé le Pentagone. Une fois de plus, un peu trop tard. Un certain nombre d'avions de chasse se trouvent au-dessus de Washington, exactement dans la direction du vol 93. Pourquoi les avions déjà en l'air n'ont-ils pas été envoyés pour intercepter le vol 93?
Apparemment, l'ordre d'interception aurait été donné à certains de ces avions. Mais on ignore quand, ni à quelle distance ils se trouvaient de leur cible. Et, une fois de plus, ils sont arrivés sur leur cible 10 minutes après la chute de l'avion.
Il est presque impossible de croire que l'ensemble du système de Trafic et de Défense aérienne des États-Unis ait fait preuve d'une telle négligence dans une situation d'urgence nationale, compte tenu de leur rapidité et de leur efficacité habituelles. Une telle négligence supposerait qu'un grand nombre d'agences fédérales et d'individus soient soudainement devenus incapables.
Il est tout aussi inconcevable que le système de défense ait collectivement et volontairement laissé une telle chose arriver. Ce qui nous ramène à cette interview d'une source de la Force Aérienne selon laquelle la FAA et le contrôle aérien ont parfaitement fonctionné ce jour-là mais que les militaires ont eu les mains liées par des ordres provenant du PLUS HAUT niveau de l'exécutif. Compte tenu des faits, on peut donc supposer que quelques personne haut placées dans l'administration ont pu, pour quelque raison que ce soit, bloquer l'action du contrôle aérien civil et militaire, d'habitude rapide et efficace.
George W. Bush
Lorsque le Président est informé (à 08:55) qu'un avion détourné s'est écrasé sur le WTC, et qu'un autre avion est détourné, il ne change rien à ses plans. Mis au courant à 09:00, puis à 09:05 (probablement de la seconde attaque et du détournement de deux autres avions), il rentre dans l'école comme prévu, et fait la lecture aux enfants. Bien qu'il s'agisse d'une situation d'extrême urgence il ne réagit pas pendant encore 25 minutes, alors qu'il est la seule personne autorisée à ordonner la destruction des avions.
En soi, c'est une incroyable négligence. Pourquoi se sentait-il si peu concerné?
Lorsque le Président tente de quitter la Floride pour regagner Washington, son avion (Air Force One) est détourné vers la Louisiane, puis le Nebraska, avant de rentrer neuf heures après les attentats. "Des indices crédibles d'une menace pesant sur Air Force One et sur la Maison-Blanche" justifiaient ces retards, a-t-on dit, affirmation réfutée plus tard par leurs auteurs eux-mêmes.
S'il y avait des indices crédibles d'une menace sur Air Force One, que faisait Georges Bush à traîner dans une école de Floride, à l'heure prévue par un horaire officiel et connu du public? Le Président est une cible de premier choix, et l'école se situe à 5 minutes de l'aéroport local. Pourquoi n'y a-t-il eu aucune inquiétude à son sujet? Pourquoi, dans la situation la plus extrême qu'aient jamais connu les États-Unis, Bush est-il autorisé à demeurer tranquillement assis, assez longtemps pour que les avions atteignent leurs cibles?
Trois mois plus tard, lors d'une conférence de presse, George W. Bush déclarait:
"Eh bien, vous n'imaginez pas dans quel état je me trouvais lorsque j'ai entendu parler pour la première fois des attentats terroristes. J'étais en Floride, avec mon chef de cabinet, Andy Card ; en fait, j'étais dans une école en train de parler d'un programme d'apprentissage de la lecture qui fonctionne réellement. Assis en-dehors de la classe, en attendant d'entrer, j'ai vu cet avion percuter la tour-- la télévision était allumée, et j'ai dit "quel effroyable pilote". Et j'ai ajouté "Cela doit avoir été un horrible accident. On est venu me chercher -- je n'avais pas beaucoup de temps pour y penser, et j'étais assis dans la salle de classe lorsque Andy Card est entré et m'a dit "Un second avion a percuté la tour. L'Amérique est attaquée"."
Cette déclaration pose problème. Il n'y a pas eu de couverture médiatique en temps réel du premier crash. Il ne pouvait pas y en avoir. Les vidéos de ce premier avion frappant la tour n'ont été livrées que bien APRES que le second avion ait frappé la seconde tour.
Bush nous ment, ici. Ou a-t-il vu quelque chose que personne d'autre n'a vu?
Quelques jours plus tard, le public apprenait que les services d'espionnage américains avaient été pris par traîtrise, qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui allait arriver et n'avaient reçu aucun avertissement (alors qu'au moins 4 ou 5 gouvernements avaient transmis aux services de contre-espionnage des États-Unis des informations parlant d'avions et de grands buildings), que seul le Président peut ordonner d'abattre des avions de ligne, qu'il valait peut-être mieux de ne pas tirer sur des citoyens américains. On nous a expliqué à quel point ces terroristes étaient capables, sophistiqués et sans merci, qu'ils ne reculeraient devant rien pour nous détruire. Malgré tout, il ne fallait pas craindre, nous allions vaincre ces gens diaboliques qui nous haïssent à cause de notre liberté, ces gens qui veulent détruire les États-Unis et ce qu'ils représentent.
A quel point ces terroristes sont-ils intelligents et diaboliques?
S'ils avaient attendu quelques heures, les tours du WTC auraient été davantage occupées. Par ailleurs, la destruction de l'autre côté du Pentagone aurait provoqué de réels dégâts dans son fonctionnement et son haut commandement (inutile de revenir sur la raison invoquée pour vider ce côté du Pentagone la semaine précédente). Sachant que ces avions pouvaient s'écraser n'importe où, les dégâts et les pertes en vies humaines sont nettement inférieurs à ce qu'ils auraient pu être.
Qu'est-ce qui était visé? Des symboles de l'Amérique. Cela garantit une forte réaction populaire, implique une envolée patriotique et cause relativement peu de dégâts. Le fonctionnement des États-Unis en tant que nation n'a pas souffert. La puissance économique et militaire du pays a été à peine égratignée, et un mouvement fort et agressif était certain. L'administration et le complexe militaro-industriel ont grandement bénéficié de tout cela.
Considérons le but avoué des "terroristes" (détruire le pays), et les avertissements répétés ces derniers mois quant au danger d'une attaque chimique, biologique ou nucléaire. Pourquoi, dans ce cas, quatre avions de ligne détournés ont-ils été gaspillés sur les cibles choisies? Je ne voudrais en aucun cas manquer de respect envers les gens qui ont perdu la vie, leurs familles, ni envers les actions généreuses et altruistes de tous les pompiers et autres volontaires qui ont perdu leur vie en aidant les autres. Mais les vols 11 et 175 ont survolé (ou sont passés juste à côté) de Indian Point et de ses trois centrales nucléaires (dont deux sont en fonctionnement). Indian point est de loin la cible terroriste numéro un des États-Unis. Pourquoi? Ces trois centrales ont accumulé collectivement la valeur de 65 ans de déchets hautement radioactifs, stockés de façon très vulnérable. En outre, Indian Point, situé à 24 miles au Nord de New York, est entouré de la plus forte densité de population des États-Unis, le corridor du Nord-Est.
Si l'un des quatre Boeings détournés, avec le plein de carburant, s'était écrasé sur Indian Point, il y aurait eu environ 20 millions de personnes intoxiquées par des radiations mortelles et des milliers de mètres carrés empoisonnés par les radiations et perdus à jamais. Les vents dominants allant d'Ouest en Est, l'entièreté du corridor du Nord-Est aurait appartenu à l'histoire en quelques heures.
Qu'il existe des cellules secrètes de terroristes tentant de faire entrer aux États-Unis des bombes nucléaires dans des valises ou de lancer une attaque biologique n'a pas de sens. Si telle est leur mission, pourquoi sont-il passés à côté de leur chance? Avec trois avions détournés, ils auraient pu amputer la puissance américaine grâce à la grande explosion de Indian Point, et le gouvernement aurait été totalement impuissant. Mais ils sont passés à côté.
Malgré les communiqués officiels, il existe des preuves claires et bien établies que le contre-espionnage américain avait été prévenu par au moins 5 gouvernements de la préparation d'une attaque terroriste ; un de ces avertissements au moins parlait d'avions et de grands buildings. En outre, la CIA suit minute par minute les transactions boursières. La CIA était au courant des fortes ventes d'actions sur United et American Airlines les jours précédents les attentats. Peut-on croire que l'entièreté du système de défense aérienne US ait été pris de court et que, malgré des avertissements répétés et crédibles, aucun avion de chasse n'ait pu prendre l'air à temps pour intercepter au moins un des avions détournés? Et que trois de ces avions aient atteint leur cible? Ce n'est pas crédible.
Alors, supposons que des personnes très haut placées dans le gouvernement aient laissé faire, pour leur propre compte. Disposant des avertissements, les ordres sont donnés de manière à retarder le décollage des avions de chasse et à permettre la réussite des attaques. Ceci expliquerait pourquoi le FBI a pu tout tirer au clair aussi vite après les attentats.
Si des membres du gouvernement ont laissé se perpétrer ces attaques, ils devaient avoir une confiance énorme dans les plans et les cibles, pour prendre le risque de ne pas envoyer rapidement la chasse, étant en effet complètement à la merci des terroristes. Sachant à quel point des endroits comme Indian Point sont vulnérables, le risque était colossal. Comment ont-ils pu le prendre? La meilleure façon de s'assurer que les cibles seraient bien les bonnes n'était-il pas de monter l'opération soi-même?

(à suivre)

Steve Grey
by do Tuesday April 16, 2002 at 11:38 PM
do@mai68.org

Salut à toutes et à tous,

J'invite toutes celles et tous ceux qui ne l'ont pas déjà fait à lire la thèse de Steve Grey intitulée « 11 sept : BUSH ET CHENEY SONT IMPLIQUÉS ! » :
http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/383.htm
Cette thèse a l'avantage de n'avoir pas besoin de remettre en question le crash d'un avion sur le Pentagone pour tenir debout ! Le texte est bien écrit, agréable à lire et la traduction est excellente !

Vous pouvez lire aussi quelques uns de mes textes :

— Journal N°59 écrit à partir du 15 septembre 2001 qui a pour titre : À QUI PROFITE LE SPECTACLE DU TERRORISME ISLAMISTE ? et dont un sous-titre est : NEW YORK A EFFACÉ GÊNES !
http://www.cs3i.fr/abonnes/do/journal/N59/15septembre2001.htm

— ou son résumé : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/316.htm

— " Le Reichtag brûle " publié dès le Samedi 12 septembre 2001 à 5h13 : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/index1.htm

— En AG sur mon site, il y a plein de textes de référence sur le sujet.

A+
do
http://mai68.org