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Italie: grève générale!
by red kitten Tuesday April 16, 2002 at 11:25 AM
redkitten@indymedia.be

C'est parti! Une grève générale a été lancée en front uni, ce mardi 16 avril, à travers toute l'Italie. Contrairement à la manifestation de la seule CGIL qui avait réunit 2 à 3 millions de travailleurs il y à 3 semaines, c'est un front commun des trois principales organisations syndicales Italiennes qui ont souscrit à une plateforme commune.

Ce signal très clair au gouvernement et à la bourgeoisie n'avait pas été suivi d'effets, puisque le projet de réforme du Statut des Travailleurs n'avait pas été retiré. Ce projet attaque de front les acquis sociaux et ouvre grand la porte aux licenciements arbitraires.

La grève générale d'aujourd'hui s'annonce déjà comme un succès et une grève historique, et les manifestations prévues seront plus que probablement spectaculaires! Mais que ce passe-t-il en Italie? Peut-être est-ce juste que la bourgeoisie et son gouvernement n'ont pas la langue de bois?

[merci au commentaire d'Akis -voire ci-dessous- qui a permis de me corriger ;) ]
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petite correction
by akis Tuesday April 16, 2002 at 11:57 AM

La manif du 23 mars n'etait pas organise par les 3 syndicats (ce qui est le cas pour la greve d'aujourd'hui), mais par la CGIL seule (syndicat de gauche).

Contre les licenciements, aussi chez nous
by raf Verbeke Tuesday April 16, 2002 at 02:35 PM
carineraf@hotmail.com

La grève génerale en Italie est la preuve de la présence d'une réel contre-pouvoir dans les entreprises et dans la société.

Bien-sûr certaines conditions politiques spécifiques ont amené à cette démonstration de force de la classe ouvrière en Italie soutenu par le mouvement globaliste, conditions qui n'existent pas encore en Belgique: la spécificité du gouvernement Berlusconi, tant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur; la répitition générale de Gênes; la strategie de tension de la droite avec le meurte du ministre de travail, auteru de la loi contre lequel la lutte s'oriente; et enfin l'existence d'un courant communiste large.

Je voudrais insisté ici sur un aspect globale qui lie la lutte actuelle en Italie avec la situation dans notre pays et dans d'autres pays qui ne connaissnet pas les conditions politiques aussi favorable pour la manifestations du contre-pouvoir, notamment et justement le fait que le mouvement en marche s'oriente contre une proposition de loi qui facilite les licenciements et les restructurations des entreprises.

C'est la politique classique de tous les gouvernements des dernières années qui part de l'idée libéral qu'un travail bon marché amène à plus de travail en quantitié. Tandis que la réalité est que l'argent que les entreprises recoivent pour amoindre le coût de travail sous formes de licenciements ou sous forme de diminutions de charges sociales n'aboutit pas seulement à une economisation dans le fond de salaire, mais dans le capital global de l'entreprise. Afin d'augmenter les bénéfices, sans aucun gartantie d'emploi, ni même une garantie d'investissement productif.

Moins que jamais les benéfices d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les postes de travail d'après- demain. Plus que jamais les licenciements d'aujourd'hui forment les bénéfices de demain avec des postes de travail et investissements incertains.

Un groupe de travail "democratie économique" d 'ATTAC propose une ébauche de proposition de loi contre licenciements et fermetures pour rompre le carcan de l'aménagement sociale des liceniements et des fermetures.

Seulement à Gand ici se déroulent 5 fermetures d'usines avec une perte d'emploi totale d'à peut près 500 postes de travail.

Tous ces entreprises qui licencient ont recus des moyens publiques de l'Etat. Les ressources des taxes de société en Belgique est à peu près égale aux allocations publiques aux entreprises. L'entreprise Carnoy dont j'ai travaillé et qui liquider près que tout notre outil de travail a pu reduire de son bénéfice net 400 millon FB de pertes et dettes à cause de son reproise par le groupe hollandais KOOP. Littérement les ouvriers de Carnoy et le contributeur néerlandais a financé la reprise de notre entreprise sans aucune controle ouvirer ou publique là-dessus !

Il est temps de soumettre les allocations publiques sous une contrôle des travailleurs et de la sociéte et d'y attacher des nouveaux mésures de démocratie économique qui ont un contenu sociale au lieu des lois comme le loi Renault qui ne résout rien, au contraire qui peut être utilier contre nous en obliegant le syndicat de formuler des alternative dans un cadre juridique stricte qui sape la forde de résistance des ouvriers. L'accord de Gentlemen entre FEB et stndicat va dans le même direction et prouve que la politique belge dans cette domaine est orienter vers une lutte contre les réactions contre les licenciements au lieu d 'une lutte contre les licenciements mêmes.

La propositon d' ATTAC propose 5 mesures:

1. pas de liceniements ou fermetures sans accord des syndicats.
2. Maintien de salaires tant que 'il n'y pas d'autres postes de travail
3. pas d'accord avec les syndicats sans la création égale des postes de travail équitable
4. Financement du maintien de salaire et la creation d'emploi alternative par le remboursement des subsides publiques par l'entreprise et par les allocations sociales des fonds sociale des secteurs.
5. Taxation des fortunes avec cadastre de fortunes avec cadastre des fortunes afin d'aider cette financement.

Le 15 juin se déroule une débat nationale là-dessus.

Il est nécessaire de développer des actes de solidarité vis-àvis nos collègues italien afin de tisser le réseau nécessaire pour défendre nos emplois.

Ce n'est qu'en tissant cette réseu que le mouvement globale peut être ancré dans la vie réel des citoyens. Parce que la financierisation de l'économie et du tissu industriel passe par la suppression d'emploie et du part des salaire dans la richesse du monde. Ce n'est que quand la classe ouvrière met en balance sa force dans son lieu de travail que le mouvement globale peut jouer le rôle de contribuer à une alternative. Le but du groupe "démocratie économique" en un outil pour cela.

Tout ceux et celles que veulent prendre des inititives, veuillez nous contacter ou bien pour organiser la solidarité avec la classe ouvrière italien ou bien pour prendre des initiatives concrets contre les liceniements et les fermetures d'usines.

Raf Verbeke
ex delegué de Carnoy
0497/23.07.60