Passé, présent et futur du Sahara by Monfi Wednesday April 03, 2002 at 09:04 PM |
Passé, présent et futur du Sahara - Past, present and future of the Sahara - Pasado, presente y futuro del Sahara
Passé, présent et futur du Sahara.
1º. Il n'y a pas problème saharaui sans la collaboration historique de la Monarchie marocaine avec l'impérialisme et le colonialisme espagnol et français. C'a été le Majzen celui qui a permis l'occupation coloniale du territoire marocain et sa fragmentation ; ça a été le Majzen qui collabore avec les puissances coloniales pendant le Protectorat ; ça a aussi été le Majzen qui a ensuite réprimé et a contrôlé à son intérêt la lutte anticolonial. Celle-ci est une vérité historique qui n'est jamais reconnue depuis les secteurs relatifs à la Monarchie marocaine. Le responsable politique est la Monarchie marocaine conclut de de ce qui arrive dans le Sahara ou dont Ceuta et Melilla sont encore des places coloniales espagnoles au Maroc.
2º. Pour leur part, le necolonialistas espagnol dissimuler qui quand commencer le pénétration colonial espagnol dans le Sahara, à partir 1884, - indissociable lequel produire dans le reste Maroc - ce région se trouver contrôler par Ma-El Ainin (fondateur Smara) qui combiner son autonomie politique avec son condition Jalifa (représentant) le Sultán Maroc dans le zone. Ma-El Ainin et ses fils, à la tête de troupes du Sahara et de le Sous, sont intervenus de manière importante dans les luttes qui sont arrivées au Maroc à la fin du siècle XIX et débuts du siècle XX. Avec toutes ses spécificités, le lien du Sahara occidental au Maroc est sans aucun doute supérieur à celle qui, par exemple, pourrait exister à l'époque precolonial entre le Sahara algérien et les regencias d'Alger. Le Sahara occidental était politiquement placé dans l'anneau extérieur des terres marocaines Siba. l'État espagnol lui-même a reconnu ce lien en faisant dépendre tous ses organismes coloniaux –Protectorado du Nord, du Sud, Seguia le Hamra, Rivière d'Or, Ifni et Ceuta et Melilla - du Haut Commissaire espagnol au Maroc. Arrivée l'heure de l'indépendance du Maroc, ils sont les habitants eux-mêmes du Sahara et de le Sous ceux qui forment le Armeé de Libération Nationale marocaine qui met en échec aux troupes coloniales espagnoles en Ifni et le Sahara en 1956. L'ALN sera finalement écrasé par la collaboration franc-espagnole en 1958. La Monarchie marocaine –que a préalablement réprimé à la Résistance dans le Rif - il collabore cette défaite, en étant compensé par la rétrocession pactisée du Cape Juby et Tarfaya. Donc, le Majzen travaillera avec la policier franquiste dans le contrôle et la répression des nationalistes à à un côté et à un autre de la frontière. À LA FOIS, l'alignement de la Monarchie marocaine avec l'impérialisme yanqui sera superposé aux conflits par l'hégémonie régionale avec l'Algérie de Bumedian.
3º. Précisément ,saharauis nés à l'autre côté la frontière ou les résidents en Mauritania après la fuite de 1958 ou les étudiants à Rabat et d'autres villes marocaines, ceux qui ont formé le Front POLISARIO après avoir vérifié qu'aucune force politique monarchique marocaine n'était disposée à défier le contrôle que le Majzen veut maintenir sur la question du Sahara. C'est le rejet au neocolonialisme, la répression, le centralisme et la corruption de la Monarchie marocaine ce qui les opte pour une sortie independentista, en pensant qu'avec elle ils pourront mettre en pratique leurs aspirations antiimperialistas et socialistes en vue d'un Maghreb uni et de ce qui leur permet de recevoir aide matérielle et politique de la Libye de Gaddafi. Paradoxalement, la majorité des fondateurs du POLISARIO ne sont pas reprise dans les listes du Recensement colonial (encore en 1964, les autorités coloniales espagnoles reconnaissaient franchement que presque 45% des membres des tribus saharauis résidaient dehors des frontières du "Sahara español" ).
4º. Depuis le début des années 60, l'État espagnol soutient deux stratégies néo-coloniales parallèles.
Un, parie sur un maintien indéfini du dominion direct espagnol sur le Sahara. Une autre, reconnaît qu'est arrivé le moment d'avancer vers une indépendance néo-coloniale qui maintient au Sahara sous orbite espagnole.
Les deux stratégies sont d'accord pour favoriser la gestation d'une identité politique saharaui faite face à l'idée de la réintégration au Maroc (que jusqu'ça a alors été la seule option qui s'est montrée contre les intérêts coloniaux espagnols). La première stratégie a des intérêts partagés avec la Monarchie marocaine puisqu'elle permet de développer la résolution du problème, ce qui convient aux deux parties. Il est celle que protège le même dictateur Franco. La deuxième est protégée depuis le Ministère des Affaires Extérieures espagnol et les services d'intelligence militaire dans la colonie.
À la hauteur de de 1975, le premier courant est imposé, en optant pour la livraison du Sahara à la Monarchie marocaine, pour trois raisons de conjoncture : a. la nécessité de tranquillité extérieure pour assurer la Transition espagnole ; b. la préoccupation pour l'appui algérien au MPAIAC canari. C. le soumission aux pressions yanquis que, en ce moment, ils comprennent nécessaire de fortifier à la Monarchie marocaine face à une Algérie trop proche à l'URSS.
Le second pari courant pour remplacer déjà alors au PUNS par le POLISARIO comme intermédiaire néo-colonial futur. Depuis 1976 jusqu'à présent, la politique de l'État espagnol vers le conflit a été embarquée à le perpétuer, en le maintenant ouvert indéfiniment, avec l'intention de dévier au Maroc de toute revendication effective sur Ceuta et Melilla. Pour cela il a été défini officiellement neutre, en abritant après le soutien aux résolutions de l'ONU, tandis qu'il était officieusement aligné toujours avec les thèses du Majzen - à auquel il a fourni appui, financement, armement... - en veillant que ces aides seraient bien compensées par lesquelles il recevrait d'autres sources le POLISARIO et l'Algérie.
5º. L'occupation du Sahara par les Royal Forces Armées Marocains a été effectuée avec la même brutalidad traditionnelle du Majzen (la même manière qui a réprimé ce qui est confuse du Rif en 1957). Il est logique que ces faits et les options politiques du POLISARIO en ce moment provoquent entre la gauche le reflet solidaire logique. Aussi il est que le terrain des droits humains, la répression criminelle du Régime de Hassan II augmente cette solidarité (jusqu'au point de ne pas prêter attention ou écho aux dénonciations des pratiques du POLISARIO, évaluées elles-mêmes mécaniquement comme arguties de la publicité monarchique marocaine). De cette manière confluaient dans la solidarité avec le POLISARIO deux courants :
I. une de gauche - qu'il incluait destacadamente à gauche conséquente marocaine même - qui assumait le droit à l'autodétermination de la population saharaui comme un cas plus de le droit des peuples de décider son destin (égal que vers ce qui est approprié, par exemple, en Euskadi, les Iles Canaries, Andalousie, etc.) et qui voyait à Font POLISARIO comme une organisation connexe y
II. une autre de droite, qui comprenait la solidarité comme une façon de combattre et user au Maroc et assurer les intérêts de l'impérialisme espagnol dans la zone, en pariant sur une alliance stratégique avec le Régime néo-colonial algérien.
6º. TOUT AU LONG des années, le POLISARIO a abandonné toute perspective de lutte antiimperialista et son programme a été réduit à obtenir que son RASD prenne une possession du territoire du Sahara pour faire là la même politique néo-coloniale qu'effectuent les actuels régimes le Maroc et de l'Algérie. Le "réalisme" POLISARIO l'a conduit à situer à la future RASD sous dominion des USA. Le POLISARIO HA en avançant sa disposition à livrer les richesses et les ressources minérales du Sahara aux USA, principalement, et aussi à l'État espagnol (voir : Le premier État du Sahara Occidental, Mohamed-Fadel uld Ismail Uld Es-Sweyich). Des manifestations de cette reconversion sont son "manque de mémoire" de la situation colonial du Ceuta et Melilla ou de son alignement avec l'État espagnol face aux demandes des nations sans État (Andalousie, le Pays Basque, Catalogne, les Iles Canaries...) incluses dans ses frontières. Le POLISARIO a combiné une reconversion de sa nature politique avec le maintien d'une ferrée structure de contrôle politique de la population logée dans les domaines de Tinduf, de telle sorte que les seuls débats politiques connus sont celui dans lequel les perdants sont passés aux files monarchiques marocaines. D'autre part, on a consolidé sa dépendance politique et matérielle du Régime algérien en étant clair sa soumission ses intérêts et à préférences (présence ou absence dans des forums régionaux et internationaux de la RASD à convenance de l'Algérie ; acceptation du veto algérien aux menaces de reprendre les hostilités quand le Rally Paris- Dakar a croisé le Sahara ; appui au partage du Sahara...).
7º. Aucune des deux parties faites face (Monarchie marocaine et Polisario-Argelia) est disposée à respecter le droit à l'autodétermination de TOUTE la population saharaui dans des conditions minimalement pluralistes. Puisqu'il n'existe en outre pas non plus de différences politiques entre deux adversaires également néo-coloniaux, la priorité est, d'abord, d'éliminer dès que possible les souffrances de la population et deuxièmement, aspirer que de la résolution du conflit puissent dériver quelques bénéfices pour la zone.
La première chose implique ne pas contribuer au maintien indéfini du conflit en soutenant la passivité et le pari stratégique du POLISARIO à travers l'aide au fonctionnement de ses campements. La seconde chose, soutenir une solution qui peut éliminer le conflit et qui peut entraîner, ou le derrocamiento de la Monarchie marocaine ou l'élimination du cas du Sahara comme justification de sa permanence. Si le POLISARIO réentreprend la guerre et la gagne, l'installation de la RASD dans le Sahara occidental pourrait probablement ouvrir le chemin à la proclamation d'une République marocaine (qui à son tour, situerait les relations avec le Sahara dans d'autres paramètres) qui très poserait avec force la question du Ceuta et de Melilla. S'il perd, il fermerait une fois d'un cycle ouvert en 1975 qui est déjà manifestement épuisé. Le maintenir ouvert sert seulement aux impérialismes yanqui, français et espagnol et quelques-uns à Rabat, Alger et Tinduf.
Monfi
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Past, present and future of the Sahara
1º. The Saharaui Question would not be problem without the historical collaboration of the Moroccan Monarchy with the Spanish and French imperialism and colonialism. The one was the Majzen that allowed to the colonial occupation of the Moroccan territory and its fragmentation, that he collaborate with the colonial powers during the Protectorate and that soon repressed and controlled to its interest the anticolonial fight. This is an historical truth that from the compatible sectors to the Moroccan Monarchy never is recognized. The political person in charge is the Moroccan Monarchy completes of which it happens in the Sahara or of that Ceuta and Melilla continue being Spanish colonial seats in Morocco.
2º. On the other hand, the Spanish necolonialistas hide interesadamente that when began the Spanish colonial penetration in the Sahara, as of 1884, -indisociable of which it happened in the rest of Morocco- this region was controlled by Ma-El Ainin (founding of Smara) that combined its political autonomy with its condition of Jalifa (representing) of the Sultán of Morocco in the zone. As much this as his children, at the top of troops of the Sahara and Sous, they took part of outstanding form in the fights that happened in Morocco at the end of century XIX and principles of century XX. With all its specificities, the entailment of the western Sahara to Morocco is doubtlessly more to which, for example, could exist at the precolonial time between the Algerian Sahara and the regencies of Algiers. The western Sahara was located politically in the outer ring of the Moroccan earth Siba. The own Spanish State recognized this entailment when doing to depend all its colonial organizations - Protectorate on the North, of the South, Seguia the Hamra, Rio de Oro, Ifni and Ceuta and Melilla- of the High Spanish Commissioner in Morocco. Arrival the hour of the independence of Morocco, is the own inhabitants of the Sahara and of His who engrosan the rows of Moroccan Nacional Liberation Army that defeats to the Spanish colonial troops in Ifni and the Sahara in 1956 and that will finally be squashed by the collaboration franc-Spanish in 1958. The Moroccan Monarchy - that previously it has repressed to the Resistance in the Rif- collaborates default, being compensated by the agreed retrocesión of Cabo Juby. Soon, the Majzen will work with the pro-Franco police in the control and repression of the nationalists to a side and another one of the border. Simultaneously, the alignment of the Moroccan Monarchy with Yankee imperialism will superpose to it disputes by the regional hegemony with de Bumedian's Algeria.
3º. They are indeed saharauis been born to the other side of the border or residents in Mauritania after fled from 1958 or students in Rabat and the other Moroccan cities, that formed the Front POLISARIO after to have verified which no political force monarchic Moroccan was arranged to defy the control that the Majzen wants to maintain on the question of the Sahara. It is the rejection to the neocolonialism, the repression, the centralism and the corruption of the Moroccan Monarchy what it takes to them to decide on a independentist exit, thinking that with her they will be able to take to practices its anti-imperialist and socialist aspirations in the perspective of a united Magreb and what it allows them to receive material and political aid of Libya de Gaddafi. Paradoxicalally, most of the founders of the POLISARIO they would not be gathered in the lists of the colonial Census (still in 1964, the Spanish colonial authorities recognized frankly that almost the 45 of the members of the tribes saharauis resided outside the borders of the "Spanish Sahara").
4º. From principles of 60 years the Spanish State maintains two parallel neocolonial strategies. One, bet by an indefinite maintenance of the Spanish direct dominion on the Sahara. Another one, recognizes that the moment has arrived for advancing towards a neo-colonial independence that maintains to the Sahara under Spanish orbits. The two agree in supporting the gestation of a saharaui political identity confronted to the idea from the reintegration to Morocco (that until then has been the only option that has been demonstrated against the Spanish colonial interests). The first strategy has interests shared with the Moroccan Monarchy since it allows to expand the resolution of the problem, which agrees to both part. She is the one that impels Carrero Blanco. Second it is protected from the Spanish Foreign Affairs Ministry and the military intelligence services in the colony. The height of 1975, the first current is dominated, deciding on the delivery from the Sahara to the Moroccan Monarchy, for three reasons of conjuncture: a. The outer necessity of tranquillity to assure the Spanish Transition; b. The preoccupation by the Algerian support to the canary MPAIAC. c. The yes to the Yankee pressures that, then, understand necessary to fortify to the Moroccan Monarchy in front of an Algeria too near the USSR. The second current already then bet to replace the PUNS by the POLISARIO like future neon-colonial intermediary. From 1976 to date, the policy of the Spanish State towards the conflict been has directed to perpetuate it, maintaining it open indefinitely, with the intention to turn aside to Morocco of any effective vindication on Ceuta and Melilla. For that reason it has been defined officially neutral, taking refuge after the endorsement to the resolutions of the UNO, while officiously it was aligned with theses of the Majzen -to that has provided support, financing, armament...- always taking care of that those aids well were compensated by which it received from other sources the POLISARIO and Algeria.
5º. The occupation of the Sahara by the Moroccan Royal Armed Forces was made with the same traditional brutality of the majzeniano apparatus (in the same way that repressed the revolt of the Rif in 1957). It is logical that these facts and the political options of the POLISARIO then caused between the left the logical shared in common reflection. Also it is it that in the land of the human rights, the criminal repression of the Regime of Hassan II increased that solidarity (until the point of not lending attention or echo to the denunciations of the own ones you practice mechanically of the POLISARIO, valued like hairs-splitting of the Moroccan monarchic propaganda).
This way two currents came together in solidarity with the POLISARIO:
one of left - which it outstandingly included to the own Moroccan consequent left - that assumed the right to the self-determination of the population saharaui as a case more of the right of the towns to decide its destiny (just as towards the own thing, for example, in Euskadi, the Canary Islands, Andalusia, etc) and that it saw Front POLISARIO like a compatible organization and another
one of right, that understood solidarity as a form to fight and to wear away to Morocco and to assure the interests Spanish imperialism in the zone, betting by a strategic alliance with the Algerian neo-colonial Regime.
6º. Throughout the years, the POLISARIO has left all perspective of anti-imperialist fight and its program has been reduced to obtain that their RASD takes possession from the territory of the Sahara to make the same policy there neon-colonial that the present regimes of Morocco and Algeria make. "Realism" POLISARIO has lead to him to locate to the future RASD under power of the U.S.A., advancing its disposition to give to the wealth and mineral resources from the Sahara to the U.S.A., mainly, and also to the Spanish State (to see: The first State of the Western Sahara, Mohamed-Fadel uld Ismail Uld Es-Sweyich). Manifestations of this reconversion are their "forgetfulness" of the situation of Ceuta and Melilla or its alignment with the Spanish State front to the demands of the nations without State including in their borders. The POLISARIO has combined a reconversion of their political nature with the maintenance of an iron structure of political control of the population lodged in the fields of Tinduf, in such a way that the only known political discusion are those in which the losers go to the Moroccan monarchic rows. On the other hand, its political and material dependency of the Algerian Regime has consolidated being left to its submission to its interests and preferences clear (is present at or absence in regional and international forums of the RASD to convenience of Algeria; acceptance of Algerian veto to the threats to resume the hostilities when the Rally Paris-Dakar crossed the Sahara; support to the distribution of the Sahara between Morocco and the RASD ...).
7º. In a situation thus, where no of the two faced parts (Moroccan Monarchy and POLISARIO-Algeria) is arranged to respect the right to the self-determination of all the saharaui population in minimumly pluralistas conditions and where political differences between two equally neo-colonial adversaries do not exist either, the priority is, first, to eliminate the sooner the sufferings of the population and second, to aspire to that from the resolution of the conflict some benefits for the zone can be derived.
First, it implies not to contribute to the indefinite maintenance of the conflict maintaining the passivity and the strategic bet of the POLISARIO through the aid to the operation of his campings. The second, to support a solution that can eliminate the conflict and that can bring with himself, either the overthrow of the Moroccan Monarchy or the elimination of the case of the Sahara like justification of its permanence. If the POLISARIO resumes the war and wins, the installation of the RASD in the western Sahara could lay the way to the proclamation of a Moroccan Republic (that as well, would locate the relations with the Sahara in other parameters). If it loses, would close of once a cycle opened in 1975 that already manifestly is exhausted. To maintain it open only serves to the imperialismos Yankee, French and Spanish and to few in Rabat, Algiers and Tinduf.
Monfi
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Pasado, presente y futuro del Sahara
1º. No habría problema saharaui sin la colaboración histórica de la Monarquía marroquí con el imperialismo y el colonialismo español y francés. Fue el Majzen el que permitió la ocupación colonial del territorio marroquí y su fragmentación, quien colaboro con las potencias coloniales durante el Protectorado y quien luego reprimió y controló a su interés la lucha anticolonial. Esta es una verdad histórica que desde los sectores afines a la Monarquía marroquí nunca se reconoce. Es la Monarquía marroquí la responsable política ultima de lo que ocurre en el Sahara o de que Ceuta y Melilla sigan siendo plazas coloniales españolas en Marruecos.
2º. Por su parte, los necolonialistas españoles ocultan interesadamente que cuando comenzó la penetración colonial española en el Sahara, a partir de 1884, -indisociable de la que ocurría en el resto de Marruecos- esta región se encontraba controlada por Ma-El Ainin (fundador de Smara) que combinaba su autonomía política con su condición de Jalifa (representante) del Sultán de Marruecos en la zona. Tanto este como sus hijos, a la cabeza de tropas del Sahara y del Sus, intervinieron de forma destacada en las luchas que ocurrieron en Marruecos a finales del siglo XIX y principios del siglo XX. Con todas sus especificidades, la vinculación del Sahara occidental a Marruecos es indudablemente superior a la que, por ejemplo, pudiera existir en la época precolonial entre el Sahara argelino y las regencias de Argel. El Sahara occidental se ubicaba políticamente en el anillo exterior de las tierras marroquíes Siba. El propio Estado español reconoció esta vinculación al hacer depender todas sus entidades coloniales –Protectorado del Norte, del Sur, Saguia el Hamra, Rio de Oro, Ifni y Ceuta y Melilla- del Alto Comisario español en Marruecos. Llegada la hora de la independencia de Marruecos, son los propios habitantes del Sahara y del Sus quienes engrosan las filas del Ejercito de Liberación Nacional marroquí que derrota a las tropas coloniales españolas en Ifni y el Sahara en 1956 y que será aplastado finalmente por la colaboración franco-española en 1958. La Monarquía marroquí –que previamente ha reprimido a la Resistencia en el Rif- colabora por omisión, siendo compensada por la retrocesión pactada de Cabo Juby. Luego, el Majzen trabajará con la policía franquista en el control y represión de los nacionalistas a un lado y otro de la frontera. A la vez, el alineamiento de la Monarquía marroquí con el imperialismo yanqui se superpondrá a la disputas por la hegemonía regional con la Argelia de Bumedian.
3º. Son precisamente saharauis nacidos al otro lado de la frontera o residentes en Mauritania tras la huida de 1958 o estudiantes en Rabat y otras ciudades marroquíes quienes formaran el Frente POLISARIO tras haber comprobado que ninguna fuerza política monárquica marroquí estaba dispuesta a desafiar el control que el Majzen quiere mantener sobre la cuestión del Sahara. Es el rechazo al neocolonialismo, la represión, el centralismo y la corrupción de la Monarquía marroquí lo que les lleva a optar por una salida independentista, pensando que con ella podrán llevar a la practica sus aspiraciones antiimperialistas y socialistas en la perspectiva de un Magreb unido y lo que les permite recibir ayuda material y política de la Libia de Gaddafi. Paradójicamente la mayoría de los fundadores del POLISARIO no estarían recogidos en las listas del Censo colonial (todavía en 1964, las autoridades coloniales españolas reconocían francamente que casi el 45% de los miembros de las tribus saharauis residían fuera de las fronteras del "Sahara español").
4º. Desde principios de los años 60 el Estado español sostiene dos estrategias neocoloniales paralelas. Una, apuesta por un mantenimiento indefinido del dominio directo español sobre el Sahara. Otra, reconoce que ha llegado el momento de avanzar hacia una independencia neo-colonial que mantenga al Sahara bajo orbita española. Las dos coinciden en auspiciar la gestación de una identidad política saharaui confrontada a la idea de la reintegración a Marruecos (que hasta entonces ha sido la única opción que se ha manifestado contra los intereses coloniales españoles). La primera estrategia tiene intereses compartidos con la Monarquia marroquí ya que permite dilatar la resolución del problema, lo que conviene a ambas parte. Es la que impulsa Carrero Blanco. La segunda es amparada desde el Ministerio de Asuntos Exteriores español y los servicios de inteligencia militar en la colonia. A la altura de 1975 la primera corriente se impone, optando por la entrega del Sahara a la Monarquía marroquí por tres razones de coyuntura: a. La necesidad de tranquilidad exterior para asegurar la Transición española; b. La preocupación por el apoyo argelino al MPAIAC canario. c. El seguidismo a las presiones yanquis que, en ese momento, entienden necesario fortalecer a la Monarquía marroquí frente a una Argelia demasiado cercana a la URSS. La segunda corriente ya entonces apuesta por sustituir al PUNS por el POLISARIO como intermediario neo-colonial futuro. Desde 1976 hasta la fecha, la política del Estado español hacia el conflicto ha estado encaminada a perpetuarlo, manteniéndolo abierto indefinidamente, con la intención de desviar a Marruecos de cualquier reivindicación efectiva sobre Ceuta y Melilla. Por ello se ha definido oficialmente neutral, refugiándose tras el respaldo a las resoluciones de la ONU, mientras oficiosamente se alineaba con las tesis del Majzen -a quien ha suministrado apoyo, financiación, armamento...- siempre cuidando que esas ayudas estuvieran bien compensadas por las que recibiera de otras fuentes el POLISARIO y Argelia.
5º. La ocupación del Sahara por las FAR marroquíes se realizó con la misma brutalidad tradicional del aparato majzeniano (de la misma manera que reprimió la revuelta del Rif en 1957). Es lógico que estos hechos y las opciones políticas del POLISARIO en ese momento provocaran entre la izquierda el lógico reflejo solidario. También lo es que en el terreno de los derechos humanos, la represión criminal del Régimen de Hassan II incrementara esa solidaridad (hasta el punto de no prestar atención o eco a las denuncias de las propias practicas del POLISARIO, valoradas mecánicamente como argucias de la propaganda monárquica marroquí). De esta manera confluían en la solidaridad con el POLISARIO dos corrientes: una de izquierda -que incluía destacadamente a la propia izquierda consecuente marroquí- que asumía el derecho a la autodeterminación de la población saharaui como un caso más del derecho de los pueblos a decidir su destino (igual que hacia lo propioa, por ejemplo, en Euskadi, Canarias, Andalucía, etc) y que veía al Frente POLISARIO como una organización afín y otra de derecha, que entendía la solidaridad como una forma de combatir y desgastar a Marruecos y asegurar los intereses del imperialismo español en la zona, apostando por una alianza estratégica con el Régimen neo-colonial argelino.
6º. A lo largo de los años, el POLISARIO ha abandonado toda perspectiva de lucha antiimperialista y su programa se ha ido reduciendo a conseguir que su RASD tome posesión del territorio del Sahara para hacer allí la misma política neo-colonial que realizan los actuales regímenes de Marruecos y Argelia. El "realismo" POLISARIO le ha conducido a situar a la futura RASD bajo patronazgo de los EEUU, adelantando su disposición a entregar las riquezas y recursos minerales del Sahara a los EEUU, principalmente, y también al Estado español. Manifestaciones de esta reconversión son su "olvido" de la situación de Ceuta y Melilla o su alineamiento con el Estado español frente a las demandas de las naciones sin Estado incluidas en sus fronteras. El POLISARIO ha combinado una reconversión de su naturaleza política con el mantenimiento de una férrea estructura de control político de la población alojada en los campos de Tinduf, de tal manera que los únicos debates políticos conocidos son aquellos en los que los perdedores se pasan a las filas monárquicas marroquíes. Por otra parte, se ha consolidado su dependencia política y material del Régimen argelino quedando claro su sometimiento a sus intereses y preferencias (presencia o ausencia en foros regionales e internacionales de la RASD a conveniencia de Argelia; aceptación del veto argelino a las amenazas de reanudar las hostilidades cuando el Rally Paris-Dakar cruzó el Sahara; apoyo al reparto del Sahara...).
7º. En una situación así, donde ninguna de las dos partes enfrentadas (Monarquía marroquí y POLISARIO-Argelia) están dispuestas a respetar el derecho a la autodeterminación de toda la población saharaui en unas condiciones mínimamente pluralistas y donde no existen tampoco diferencias políticas entre dos adversarios igualmente neo-coloniales, la prioridad es, primero, eliminar cuanto antes los sufrimientos de la población y segundo, aspirar a que de la resolución del conflicto puedan derivarse algunos beneficios para la zona.
Lo primero implica no contribuir al mantenimiento indefinido del conflicto sosteniendo la pasividad y la apuesta estratégica del POLISARIO a través de la ayuda al funcionamiento de sus campamentos. Lo segundo, apoyar una solución que pueda eliminar el conflicto y que pueda traer consigo, bien el derrocamiento de la Monarquía marroquí o bien la eliminación del caso del Sahara como justificación de su permanencia. Si el POLISARIO reemprende la guerra y gana, la instalación de la RASD en el Sahara occidental podría abrir el camino a la proclamación de una República marroquí (que a su vez, situaría las relaciones con el Sahara en otros parámetros). Si pierde, cerraría de una vez un ciclo abierto en 1975, que ya está manifiestamente agotado. Mantenerlo abierto sólo sirve a los imperialismos yanqui, francés y español y a unos pocos en Rabat, Argel y Tinduf