Le mouvement entre dans la "zone rouge" de Ramallah

Lundi 1 avril 2002. Les désobéissants italiens violent la "zone rouge" autour de Ramallah. Malgré les arrestations et les menaces, plusieurs dizaines d'activistes ont traversé les lignes israéliennes pour se rendre à Ramallah. Ils se sont même infiltrés ce soir dans le bureau d'Arafat et ont établi une permanence à l'hôpital de Ramallah pour permettre aux médecins palestiniens d'assister les nombreux blessés. A l'intérieur de l'hôpital se trouve la parlementaire (Rifondazione comunista) Luisa Morgantini.

Il s'agit de pratiquer la diplomatie "par en bas", de créer un problème matériel pour la diplomatie "officielle" qui ne fait rien pour arrêter le massacre. Il s'agit de rendre aussi difficiles que possible les manoeuvres criminelles de l'armée israélienne. Un vent de bon sens et de liberté doit s'opposer à la guerre globale qui nous est imposée partout dans le monde et qui en Palestine tourne au massacre contre la poulation civile.
Nos amis italiens et français refusent la logique de la guerre contre les civils et exigent la présence des élus et des autorités des pays européens à Ramallah. Que font les élus belges?

Jamais il n'a été plus claire que:
1. Nous sommes tous des Palestiniens
2. Le capitalisme c'est la guerre (J.Jaurès)

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