arch/ive/ief (2000 - 2005)

Pour protéger le squatt qui abrite une dizaine d'habitants, et divers ateliers artistiques (salles de répétitions, de danse, labo photo, etc) ce sont plus de 150 personnes qui sont venues faire la fête dans la rue d'Angleterre, juste à côté de la Gare du Midi.

Dès 8 heure du matin les supporters du squatt se sont retrouvé dans la rue, juste devant le bâtiment dont la façade avait été décorée avec des grands morceaux d'étoffes de couleur, des dizaine de petit mots appelant à la non-violence, des coeurs, etc.

Sur le trottoir était installés un véritable salon, et on prenait le café assis confortablement sur les fauteuils.
Puis venait l'animation: deux occupant du squatt barricadé se sont suspendus à la façade, lançant des confettis sur la foule. Une fanfare réchauffait l'atmosphère, entourée de jongleurs et d'échassiers.

L'huissier de justice accompagné de quelques policiers à rebroussé chemin devant la foule aglutinée devant l'entrée de l'ancien atelier "socotan", dont les occupants on repris le nom à leur compte. Alors que les occupants demandaient des négociations, la tension est montée d'un cran lorsqu'ils ont apperçus des policier casqué se déployer d'un côté de la rue. Ceux ci se sont finallement retirés.

C'est ensuite l'autre côté de la rue qui est bloqué, ceux qui veulent rejoindre la fête doivent meintenant faire le tour. On craint un instant que l'aasaut ne soit donnné depuis la rue de Hollande, de l'autre côté du bloc, ou la plupart des maisons sont aussi à l'abandon.

Mais la fête continue, on reçoit la visite des employés de l'atelier protégé de la Ligue Braille (que celle-ci veut fermer), situé dans la même rue, qui viennent affirmer leur solidarité. Un représentant du Front des Sans-Abris s'exrpime aussi. Et la fête continue, on improvise un cour de yoga sur la rue, le macadam et les murs sont peints, etc...

A 12:00 la situation semble stable. On annonce que le propriétaire devrait arriver d'ici une heure. Les occupants réclament le droit d'occuper le bâtiments tant qu'il n'est pas démoli. Et voient dans cet expulsion la tentative d'empêcher la recréation d'un tissus social dans ce quartier attaqué de tous côtés par les promoteurs immobilier.

Alors si tu veux passer faire la fête, il est encore temps...

12h45: Permière arrestation d'une personne allant chercher à manger à la boulangerie du coin....

La personne arrêtée était l'avocate des occupants. Elle a été liberée après une demi-heure...

Les négociations sont toujours en cours mais il semble que la menace d'expulsion soit levée...