arch/ive/ief (2000 - 2005)

# Comment avez vous perçut la privatisation en France?

Il y a déjà beaucoup de secteurs qui ont étés totalement privatisés, notamment l'eau. C'est un exemple qu'on donne souvent car les conséquences sont assez catastrophiques surtout pour les usagers. La qualité de l'eau est quand même très mauvaise en France ,non seulement ça mais il y a eût une augmentation des tarifs ce qui a permis à monsieur Messier d'aller se payer des boîtes dont il avait envie.
Tout à fait récemment, on a vu également que la privatisation de France- Télécom avait également des conséquences assez dramatiques pour la population car il y a eût des augmentations, surtout pour les petits usagers. De plus, la perte en bourse de France- Télécom laisse craindre encore de nouveaux désagréments pour ces utilisateurs.

# Quelle est l'attitude des syndicats vis-à-vis de la privatisation en France?

On pourrait dire, vu de l'extérieur qu'il y a un consensus de la part des organisations syndicale contre les privatisations, mais après il nous semble tout de même que les organisations syndicales ne mettent pas en œuvre ce qu'elles devraient mettre en œuvre justement pour contrer ces privatisations. Souvent les grandes fédérations reprennent les discours de leurs directions d'entreprises. Quand je dis direction d'entreprise, ce n'est pas un mot qui est choisit au hasard car on s'aperçoit régulièrement que les entreprises françaises se comportent comme n'importe quelle autre en essayer d'aller prendre des part de marchés dans les autres pays, de racheter des autres entreprises et ce sont des orientations qui sont néfastes aux services publics.

# Quelles perspectives, en tant que syndicaliste, envisagez-vous pour combattre la privatisation?

C'est à deux niveau.
Premièrement, c'est de faire des actions communes entre tous les services publics et éviter une bagarre sectorielle. L'orientation des organisations syndicales, c'est de se battre secteur par secteur pour essayer de sauver ce qui est sauvable. A partir du moment où c'est le service public c'est un tout, c'est les postes, c'est la communication, c'est l'eau, c'est les transports et c'est donc une bagarre d'ensemble des services publics ce qui avait commencé en décembre '95 avec un grand mouvement de grève qui dura trois semaines, très populaire dans le public et chez les salariés du privé.
Deuxièmement, il est important de porter la bagarre à d'autres niveaux, c'est à dire au niveau européen car l'on a appris actuellement à Barcelone, que l'objectif prioritaire de nos dirigeants est de tout privatiser. C'est donc au niveau européen que nous comptons mener la bagarre et c'est pour cela que nous avons répondu avec plaisir à l'invitation de nos camarades belges.
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