arch/ive/ief (2000 - 2005)

Les militants des bus refoulés violemment à la frontière hier ont été hébergés pour la nuit dans des gymnases prêtés par la mairie de Perpignan. La préfecture des Pyrénées Orientales a annoncé ce matin une arrêté "réglementant la circulation des cars sur le département", ce qui signifie, en clair, l'interdiction de prendre l'autoroute A 9, (des bus sont bloqués à Narbonne et Montpellier)

L'état actuel des négociations serait de laisser passer une vingtaine de bus (à la condition que le numéro d'immatriculation et la liste des manifestants soit donnés par les responsables de bus).

Diviser pour régner, et surtout, gagner du temps, semble être la stratégie des autorités.

Pendant ce temps, déjà huit bus sont immobilisés au centre de Perpignan, surveillés par un important dispositif policier (une trentaine de fourgons de CRS recensés au centre ville). Les militants tentent de s'organiser et de trouver une stratégie commune, pour tenter un passage en convoi en début d'après-midi et / ou prévoir des actions à Perpignan (sachant qu'il y a un consulat d'Espagne par exemple).

---> Ceux qui peuvent être à Perpignan dans l'après midi sont les bienvenus.

La collaboration entre les polices marche bien: les Espagnols, hier ont bloqué, les Français ont chargé. Aujourd'hui, ils bloquent dès la France, et sont prêts à charger en France