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nouvelles arrestations en Espagne
by aziz Thursday March 07, 2002 at 04:19 PM
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Vague d'arrestation à Séville. Pour la première fois en Espagne, la nouvelle loi anti-terreur a été mise en application contre le mouvement étudiant. 14 étudiants arrêtés. Traduction d'un article de Indymedia allemagne du 15 février 2002


De nouvelles arrestations en Espagne!!!Urgence!!!

Vague d'arrestation à Séville. Pour la première fois en Espagne, la nouvelle loi anti-terreur a été mise en application contre le mouvement étudiant. 14 étudiants arrêtés.
Traduction d'un article de Indymedia allemagne du 15 février 2002

Ce qui s'est passé :
1.Depuis 4 mois les étudiants espagnols mènent un mouvement de protestation contre l'ouverture des universités au néolibéralisme.(LOU)
2.Les étudiants ce sont installés pendant 50 jours devant la mairie de Séville. Durant tout ce temps, il n'y a pas eut le moindre acte de violence. Ansi, même le 6 février à 4h30 quand les étudiants se sont fait délogés par la police, les étudiants ne sont pas rentrés dans la provocation policière. Pourtant la police les chassait à coup de pieds et cassaient les tentes.
3. A aucun moment la violence n'a été vue comme moyen de résistance
4. Le 8 février, le Claustro (sorte de parlement universitaire, avec des représentants des employés, des profs et des étudiants) devait se réunir pour donner leur assentiment au lois néolibérales pour l'université, et ensuite s'auto-dissoudre. Après que les Claustros de Girona et de Barcelone, ont refusés de s'autodissoudre et n'ont pas adopté la loi néolibérale, il a été éxigé que le claustro de Séville fasse de même. Le recteur a refusé de recevoir et d'écouter des étudiants participant au mouvement anti OUL, en particulier tout le comité de grève. Par avant il n'a jamais écouté non plus les assemblées de chaque université, pas plus que les différents UFR.
Le matin du 8 février, environ 5O personnes demandent à être entendues par le Claustro. Elles ne rencontrèrent que des portes fermées. Alors que les étudiants continuaient à demander d'être entendus, il y eu quelques échanges avec les forces de sécurité privées. Les étudiants brisèrent la porte pour pouvoir rentrer dans la salle de réunion. Le Claustro, n'a pas pu se réunir et décider sont auto-dissolution.
5. Les jours suivants, la presse espagnole a commencé une campagne de criminalisation du mouvement étudiant. Pendant que les journaux crient au scandale parce qu'une porte du XVIIIè siècle à été brisée, personne ne se demande pourquoi plusieurs millions d'étudiants sont tout simplement ignorés par le gouvernement. Personne ne demande pourquoi cette porte a été fermée au nez des étudiants.
6. Le 13 février, 14 étudiants ont été arrêtés, parfois chez eux, parfois dans la rue. Depuis ils sont en détention. De plus un de leurs avocat (membre du syndicat anarcho-syndicaliste CGT) a été informé qu'ils ne seraient inquiétés que pour avoir bafoué le drapeau national et pour dommages matériels. Ceci montre la disproportion entre les faits reprochés et la répression. Il s'agit d'une clairement d'une attaque politique.
Une étudiante en détention, atteinte d'épilepsie a été transporté à l'hôpital. La police n'a pas voulu dire aux parents où se trouvait leur fille.
La liste des étudiants identfiés contient 50 noms. On peut être sûr que dans les heures qui viennent, d'autres arrestations se produiront.
7. La criminalisation du mouvement étudiant va de pair avec la criminalisation de tous les mouvements sociaux. Cela est a mettre en lien avec la présidence de l'Espagne de l' union européenne et des rencontres à venir. On voit comment la répression se met alors en place, soutenue par la presse. Vu que Séville sera le point d'orgue de la contestation au mois de juin, les arrestations contre les étudiants prennent une autre dimension.
8. Il se forme ici une campagne de solidarité avec les étudiants arrêtés. Pour la défense des droits fondamentaux contre la fascisation de l'Europe.

Cela aurait pu concerner n'importe lequel d'entre nous
Aujourd'hui en Espagne, demain dans un autre pays
Aujourd'hui nous avons besoin de votre solidarité, demain vous aurez besoin de la notre!

Ecrivez au recteur de l'université (le seul qui peut retirer sa plainte), aux ambassades, à la Delegacio del Gobernio. Mais aussi en solidarité aux étudiants. Organisez le soutien.

Informations en anglais et en espagnol
http://www.antilou.org

SOLIDARITE:
rafajh@hotmail.com
cghs@elistas.net
FAX: (0034)-954211261 CGH


PROTESTMAILS-FAX:
RECTOR Secretaría
(0034) 95 4551002/3 Fax. (0034)95 421.28.03 . secrerec1@gob.us.es

DELEGACIÓN DEL GOBIERNO EN ANDALUCÍA. DELEGADO DEL GOBIERNO: DON JOSÉ TORRES HURTADO. ... Sevilla, Tel.: (0034) 9542494.00, Fax: 954235359/2077.


Juzgado Primera Instancia 17 Vermondo Resta, Tel: (0034) 954558916
Decanato del Juzgado: (0034) 955005191

Ambassade d'Espagne

22, Avenue Marceau. 75008 PARIS
Téléphone: 01 44 43 18 00
Télécopie: 01 47 23 59 55
E-Mail: ambespfr@mail.mae.es


Homepage: http://www.antilou.org