Razzia policière sur l'Italie, Complicité de l'Europe, Silence des médias by giplfelinfo/traduc tatahari Thursday February 21, 2002 at 12:16 AM |
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- L'ITALIE : RAZZIA DE LA POLICE contre INDYMEDIA -À PROPOS DE CELA TRADUCTION PROVISOIRE DE LA PRESSE ALLEMANDE - LES PROCUREURS ITALIENS SE RENDENT À BERLIN - LES INTERROGATOIRES SUR L'ECOLE DIAZ À BERLIN - LIENS
L'ITALIE : POLIZEIRAZZIA contre INDYMEDIA
7 heures du matin. Florence, Turin, Bologne, Taranto. Les Carabiniers (la police paramilitaire) se précipitent
dans des centres sociaux - soi-disant des Indymedia Centers.
Les Carabiniers qui étaient une centaine au moment des faits ont enfoncé les portes et confisqués les ordinateurs, vidéos et d'autres matériels. Il s'agit d'une opération de police nationale préparée longtemps à l'avance. Non seulement Indymedia est concerné : le siège du syndicat de base COBAS était de même dans la ligne de mire. L'opération continue dure. Accessoirement l'unique radio indépendante encore à Rome est fermée. De semblables développements inquiétants apparaissent en Espagne. Des journaux et des stations émettrices y ont été interdits. La raison de cette interdiction est que ces médias ont émis des critiques à l'égard de la gestion du sommet de Gênes.
-À PROPOS DE CELA TRADUCTION PROVISOIRE DE LA PRESSE ALLEMANDE :
Lors des perquisitions du centre, il s'agissait de trouver du matériel concernant l'attaque du Indymedia Centre et de l'école Diaz à Gênes. L'ordre de perquisition de Gênes décrit les endroits fouillés comme "les bureaux d'Indymedia". Indymedia est un réseau décentralisé et les "bureaux d'Indymedia" décrits dans l'ordre de perquisition n'existent pas du tout. Nous sommes tous Indymedia. De Turin, Florence, Bologne, à Taranto. Aujourd'hui mercredi, 20.2. À 7 heures du matin les Carabiniers ont investi le centre social "Gabrio" à Turin, le squatt Cecco Rivolta à Florence, le TPO à Bologne et le siège du syndicat de base COBAS. De nombreuses voitures partiellement blindées transportaient des centaines de policiers anti-émeutes chargés de la perquisition sur ordre du ministère public de Gênes. Ils ont cherché dans le prétendu "bureau d'Indymedia" des vidéocassettes de et des enregistrements audio concernant les événements de Gênes, et plus particulièrement la descente policière sur l'Indymedia Center et l'attaque brutale sur l'école de Diaz par les forces de police. Les ordres de perquisition expliquent que les matériaux trouvés sur la page Web d'Indymedia l'Italie vont être examinés et qu'ils seraient rendus aux centres fouillés. Les perquisitions sont finies. Les forces de l'ordre ont confisqué et vont se servir des ordinateurs, archives ainsi que les matériaux représentant le travail culturel et politique quotidien de centaines d'activistes italiens. L'ordre de perquisition de décrit les lieux fouillés comme "les bureaux Indymedia. Indymedia Italia ne se situe pas dans un lieu central. Des milliers de personnes publient leurs documents sur le site ce qui permet de rendre l'information indépendante. L'élaboration des projets et de prise de décisions sur Indymedia Italia déborde Internet : les listes de mailing et de discussions sont ouvertes à tous. Quotidiennement des centaines de personnes participent collectivement à Indymédia Italie : il est difficile de les intimider. Ce matin a eu lieu une attaque contre la liberté de pensée et de s'exprimer, incarné par le centre principal d'Indymedia Italie. Le coup était dirigé contre les centres politiques afin de faire pression sur eux. À Bologne, Florence, Turin, Taranto les documents confisqués sont comme tout document publié sur Indymedia librement visible sur Internet. Il en est de même des listes de mailing, discussions, de nos activités. Indymedia l'Italie travaille dans la plus grande des transparences, de manière complètement ouverte et visible. Même si l'affaire en raison de l'intimidation politique s'aggrave tous les documents sont publics et sont disponibles. Indymedia l'Italie, le réseau des médias indépendants, condamne cette attaque très sérieuse sur la liberté d'information. D'après le ministre Scajola les actions vont continuer. Et Gênes est toujours à l'ordre du jour. Tout cela se passe après les vagues enquêtes timides autour de la brutalité prouvée des forces de police à Gênes, et autour de l'enquête sur le meurtre de Carlo Giuliani qui doit être encore éclairci alors que les responsables n'ont toujours pas été licenciés et que l'un d'entre eux a même reçu une promotion.
Indymedia Italie vous invite à participer à la manifestation du16 mars à Rome pour la radio Onda Rossa. Pour une information libre et indépendante.
LES PROCUREURS ITALIENS SE RENDENT À BERLIN
Alors que le Festival de Berlin a lieu, a été présenté le documentaire italien "un autre monde est possible" sur les manifestations contre le sommet du G8 de Gênes.
L'affluence a été si immense qu'il a été montré deux fois.
À peine le festival fini, on peut s'affliger maintenant qu'une autre institution berlinoise se singularise par l'attention qu'elle manifeste à propos des événements du G8 en juillet : le ministère public berlinois apporte toute son l'assistance judiciaire à son collègue italien.
Les enquêteurs pénaux du tribunal cantonal de Moabit interrogeaient encore jusqu'à vendredi 16 antiglobalistes berlinois, victimes de l'attaque de police brutale sur l'École Diaz de Gênes. "J'estime que ces enquêtes sont positives ", se réjouit Hans-Christian Ströbele des Verts. Un "Berlinale" de la justice, ainsi on peut espérer des enquêtes contre les policiers italiens qui ont tabassé des personnes dormant dans des sacs de couchage et qui ont proféré des menaces de viol. Mais il y a peu de cause d'optimisme. Car le procureur Jürgen Heinke qui dirige les interrogatoires en présence de ses homologues italiens est connu pour être de droite. Comme membre du service de protection de l'État il se soucie surtout de "des délits politiques et extrémistes "et ils interrogent les victimes seulement en qualité de témoins et non de plaignantes. 8 personnes sont aussi accusées par la justice italienne "de délits lors du sommet économique mondial" On les suspecte d'être partie de l'affiliation dans l'union terroriste Black bloc ".Justement le soi-disant Black Bloc explique qu'en Italie tout est bon à fabriquer des preuves. Un simple Le T-shirt noir suffisait parfois, pour éveiller le soupçon de terrorisme. Cette pratique est en marche aussi en Allemagne. Déjà fin août, le service BKA "La protection policière d'État" a pendant le G 8 livré à ses collègues italiens des informations concernant les antiglobalistes et tirées des "Ordinateurs de service public allemands ". Mais cela n'intéresse pas les médias officiels. De telles annonces concernant les abus des fonctionnaires de police ou le résultat d'une enquête publiée récemment en Italie sur les conséquences médicales des gaz lacrymogènes utilisés à Gênes n'attirent aucun journaliste. Est seulement multipliées les intimidations contre les activistes ainsi que l'utilisation des fonctionnaires BKA qui ne manquent aucun sommet. Avec cela, l'Etat allemand se fait "l'acolyte du régime de Berlusconi", ce que dénoncent les victimes berlinoises, mais il poursuit ses propres intérêts. Le ministre des affaires intérieures Otto Schily demande de manière emphatique la coopération internationale des services publics de sécurité comme aucun des ministres de lUE.
Notre arme s'appelle la solidarité", tel est le cri de ralliement de l'appel de solidarité à l'occasion des interrogatoires.
[von thorsten fuchshuber, Jungle World 20.2.2002]
LES INTERROGATOIRES A L'ECOLE DIAZ A BERLIN -
Les rapports de Gênes :
Http: // http://www.nadir.org/nadir/initiativ/agp/free/genova /reports.htm
L'attaque de police sur l'école de Diaz, GSF et Indymedia :
Http: // http://www.indymedia.de / en 2001 / 07 / 4866.html
L'Italie reconnaît : Il y avait l'ordre de tirer à Gênes :
Http: // http://www.indymedia.de / en 2002 / 02 / 16092.html
Taz-article en plus : le ministre des affaires intérieures italien
Claudio Scajola a donné l'ordre de tirer pendant le G-8-Gipfels de Gênes - dans le cadre de de la lutte contre la terreur islamiste. La hiérarchie policière conteste avoir reçu un tel ordre
Http: // http://www.taz.de/pt/2002/02/18/a0054.nf/ text.name,a
SkLkDDKI.n, 0
Les procès à l'école de Diaz ont lieu depuis 6 mois après les bavures policières au sommet du G8 à Gênes. Les évènements sont à peine éclairci. Maintenant les procureurs italiens interrogent les victimes à Berlin. Les témoins sont simultanément chargés comme accusés :
http://www.taz.de/pt/2002/02/16/a0224.nf/text.name,a
SkIC0ZY3.n, 0
Photos du Genoa Social le forum : http: // http://www.genoa-g8.org / bianco-02.htm
Envoyez vos dons à : commission d'enquête Berlin,
Compte spécial Klaus Schmidt, Postgiroamt Berlin, BLZ10010010, Kontonr. 20610106, mot clé "Diaz"
[ De : la page d'accueil : http: // http://www.gbolzaneto.de]
LE GROUPE D'INFO DE BERLIN (groupe allemand)
autre mail : genua.presse@uni.de
Pour avoir des nouvelles actuelles des prisonniers de Göteborg, Gênes (et d'autres activités comme par exemple celle-ci la mobilisation à Bruxelles ou Munich).