Oh les méchants! by Cécily Monday February 04, 2002 at 12:40 PM |
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Encombrante campagne de dénigrement sur Indymedia suite l'intervieuw de DUTROUX diffusée sur VTM le 18 janvier dernier.
Rétroactes
Début janvier, le sénateur VLD DEDECKER obtint du Ministre de la justice VERWILGHEN l'autorisation d'aller visiter DUTROUX dans sa prison. Aussitôt, il lui fit un enfant dans le dos. Il s'y rendit en effet avec un accompagnateur qu'il fit passer pour son chauffeur. Polis, les policiers de garde laissèrent passer les deux VIP sans contrôle d'identité ni même aucun passage par le portique détecteur de métaux. En réalité, ledit chauffeur n'était autre que le journaliste de la chaîne privée VTM, Dan VAN HEMELDONCK, muni d'un petit enregistreur. Il en revint avec une cassette de l'intervieuw, qui fit la une du journal de VTM le lundi 18 janvier, avant d'être diffusée in extenso dans l'émission Telefacts de VTM du 21 janvier. Environ un million de Flamands assistèrent à cette émission.
Voilà qui soulève tout un scandale. Certains disent que le sénateur DEDECKER ferait n'importe quoi pour qu'on parle de lui et que VTM fait du journalisme commercial crapoteux. D'autres rétorquent que DEDECKER et VTM ont prêté main forte à une lutte bien utile contre l'oubli de l'affaire DUTROUX.
Il n'est peut-être pas indifférent que dans cette intervieuw, DUTROUX, toujours fâché sur ses anciennes relations d'affaires, promet qu'un jour il en dira davantage sur les ramifications de son réseau.
Echos du grand scandale sur Indymedia: traduction du Néerlandais de 9 citations parues sur Indymedia.
Citation n°1
"VTM, Telefacts... répugnant! (21/2)
On a déjà beaucoup commenté l'exploit de VTM et du sénateur DEDECKER dans les médias et dans Indymedia. Il est intéressant d'observer comment l'info à ce sujet est traitée par les journaux flamands qui passent pour être « de qualité »: De Standaard, et De Morgen lié à VTM via le Groupe de Presse.
Rappel des faits: en compagnie du sénateur Jean-Marie DEDECKER, un journaliste de VTM réussit, en se présentant come le chauffeur de DEDECKER, à l'accompagner dans la cellule de DUTROUX et à prendre un enregistrement sonore de la conversation entre le sénateur et le détenu. VTM fit de ce scoop la une de son bulletin d'information du vendredi 18 janvier, et le 21 janvier, l'émission Telefacts diffusa l'intervieuw.
C'est aussi le lundi 21 janvier que Le Standaard se fendit d'un titre on ne peut plus clair: « Ce n'est pas par hasard que le syndicat de la presse attaque VTM! » Dans l'introduction, Steven DE FOER communique que « selon le syndicat de la presse AVBB, VTM, dans sa chasse aux primeurs, met en danger la bonne collaboration entre les journalistes et la justice. » Ensuite, Le Standaard cède la parole au secrétaire du syndicat, Pol DELTOUR. DELTOUR se dit inquiet de ce qu'il appelle un « précédent journalistique dangereux » et parle même d'une « déclaration de guerre aux prisons. Les ébauches d'ouverture de la part de la justice envers la presse ces dernières années, ont été anéanties d'un coup. (sic!) VTM devrait y réfléchir à deux fois avant d'aller glâner une petite primeur à court terme.
Le Standaard donne aussi la parole à Mark VANLOMBEEK, porte-parole de VTM. Les paroles vénéneuses, selon lui, de DELTOUR le rendent furieux. « Je le lui ai jamais donné des leçons sur comment pratiquer son métier, moi. Tout ce blabla au sujet de la déontologie, comme si à VTM nous n'avions pas nos propres normes déontologiques! J'ai parlé de cette affaire avec une dizaine de journalistes et tous ceux qui sont un tant soit peu honnêtes admettent qu'ils ne laisseraient pas passer une chance aussi extraordinaire que cette intervieuw. » « Un peu honnêtes! » Cela veut dire seulement que la plupart des journalistes n'ont pas un bien grand souci de la déontologie! (...)
De Morgen donna aussi la parole à Pol DELTOUR mais glissa son avis parmi ceux de quatre autres intervieuwés. Ces quatre autres sont: un membre de la la Direction des établissements pénitentiaires, Dirk TIELEMAN de « Koppen », le spécialiste en éthique Koen RAES et Eric GOENS, rédacteur en chef de Telefacts. GOENS trouve que l'avis de DELTOER manque de pertinence, et fait état d'une motivation détaillée pour diffuser l'intervieuw de DUTROUX. GOENS n'est pas du tout d'avis que DUTROUX est mis ainsi sur un pied d'estal. Il est présenté dans l'émission comme un personnage répugnant."
Citation n°2: "VTM dans le brouillard... (22/2)
A la demande de sa rédaction, le journaliste de VTM Thomas VAN HEMELDONCK a accompagné J.M.DEDECKER qui allait rendre visite à DUTROUX. Le journaliste se fit passer pour le chauffeur du sénateur et enregistra la conversation avec le plus grand criminel du pays. Il trompa tout le monde. Pourquoi? Pour faire un reportage bien crapoteux qui attire un maximum de téléspectateurs à sa chaîne de télévision commerciale. VTM a bien reçu l'attention sur quoi elle comptait, mais maintenant, les masques tombent. Dans la poursuite de chiffres d'audience record, l'objectivité cède la place à la recherche de sensation au moyen de techniques plus que douteuses. VTM n'a peut-être rien fait d'illégal, mais déontologiquement, ça crie! En plus, ils donnent à DUTROUX une superbe chance de monter son show et de se mettre en scène comme il le veut. Encore n'est-on pas tout à fait sûr que DUTROUX était au courant qu'il était enregistré; mais cela m'étonnerait qu'il ne l'ait pas été. VTM donne aussi la parole aux parents d'enfants victimes, mais on ne peut pas appeler cela autrement qu'une faible tentative de justifier leur journalisme de cow boys. Le rôle de JM DEDECKER dans cette affaire est clair. J'ai déjà noté quelques réactions au sujet de cette affaire, dont certaines sont très saines. Le rédacteur du Laatste Nieuws, Luc VAN DER KELEN, qui est habituellement un adepte de VTM, juge sévèrement le journalisme de caniveau auquel se livre VTM. Espérons que beaucoup de journalistes suivront ce surseaut de rigueur déontologique et que VTM ne récoltera qu'indignation. Je ne doute pas des qualités de Thomas VAN HEMELDONCK, mais je désapprouve la technique utilisée pour parvenir à ce reportage."
Citation n°3: "Pourquoi cette pudibonderie? (22/1)
Je me demande pourquoi on fait tout un drame de cette affaire. D'après moi, DE DECKER a bien raison de donner un coup de main au journalisme clandestin. Je suis partisan d'une liberté de presse généralisée. Tout ce scandale ne me parait rien d'autre qu'un épisode de plus de l'opération étouffoir. DUTROUX ne peut pas dire sa version des faits: certaines affaires reviendraient à la surface. Il me semble que tout ceci signifie qu'on veut occulter certains aspects du dossier. C'est pourquoi je plaiderais pour une liberté de presse totale qui puisse éclairer les moindres recoins de notre appareil d'Etat, y compris en allant dans les prisons. C'est seulement ainsi qu'on pourra connaître la vérité et pas via les recherches de quelques juges d'instruction étrangers au monde. Si j'en avais eu la possibilité, j'aurais fait exactement la même chose que DE DECKER. Et il n'a pas à s'en excuser! Mais il est sous la pression de toute la meute qui cherche à criminaliser son action. L'étouffoir de cette justice de classe, voilà ce qui est criminel!"
Citation n°4: "Le scandale DUTROUX, c'est beaucoup de sous dans la caisse de VTM (23/1)
Chiffres, conjectures et questions au sujet du scandale de DUTROUX et de la VTM.
Le remue-ménage autour de la cassette de l'intervieuw de DUTROUX n'a pas empêché VTM de faire son beurre via l'émission Telefacts. Selon De Standaard, l'émission Telefacts de lundi soir a été suivie par 1 003 600 Flamands, c'est-à-dire par la moitié des possesseurs d'une télévision!
Dans De Morgen, KDM écrivit qu'exceptionnellement, l'émission a été sponsorisée par Humo, alorsqu'un décret interdit de sponsoriser des programmes d'information ou des émissions politiques. Telefacts n'en fait pas expressément partie, mais depuis la création de VTM en 1989, cette émission n'a pas été sponsorisée plus d'une dizaine de fois. Ces dernières années, cela arrive plus souvent, chaque fois « de l'accord exprès de la rédaction, qui a voix au chapitre relativement aux annonceurs choisis et au message qu'il s'agit de faire passer via l'émission. », selon le directeur commercial de VTM, Peter QUAGEBEUR. De Morgen oublie donc de mentionner qu'une règle déontologique a été franchie, celle de la frontière entre les rédactions et les annonceurs. (...)"
Citation n°5: "Un million de téléspectateurs (24/1)
Grâce à DEDECKER, on reparle un peu des réseaux et on repense à DUTROUX. Ou doit-on conclure qu'un Belge sur dix est un pervers et que VTM a titillé cette fibre-là?"
Citation n°6: "Confession (24/1)
Je reconnais avoir regardé. Simplement pour le former mon opinion sur ce reportage et sur la manière dont il a été réalisé. Mais je juge sévèrement l'orientation de VTM vers le journalisme à sensation, comme le dit Het Laatste Nieuws. Tromper des gens pour réaliser un tel reportage, un journaliste sérieux qui respecte la déontologie de sa profession ne le fait pas. Dommage que Thomas VAN HEMELDONCK l'a oublié. Il aurait aussi bien pu ramener cette affaire à la une de l'actualité en suivant DE DECKER dans la prison mais sans entrer dans la cellule. Et en s'abstenant de donner la parole à DUTROUX, qui ne la mérite pas. Pour lui, juste à la clôture de l'enquête et maintenant que le procès est en vue, c'est une excellente occasion de se disculper en affirmant qu'il y a davantage que lui seul. Comme si nous ne le savions pas depuis cinq ans. Et nous savons aussi depuis cinq ans qu'on ne cherchera pas au-delà de lui."
Citation n°7: "Douglas De Coninck contre AVBB! (28/1)
On s'attendait à autre chose de la part du Morgen, mais jour après jour, le journal défend la position de VTM dans le récent scandale-DUTROUX. Pourtant, VTM a commis des fautes déontologiques et les critiques du Morgen à l'égard de l'ABVV manquent de pertinence.
Le public du Morgen n'est pas celui de VTM. On le situerait plutôt procle de Canvas, de TV5 et de VT4. Mais, dérogeant à ses principes habituels, le journal prend de plus en plus la défense de VTM dans le scandale de l'enregistrement de DUTROUX.
Au moins trois journalistes de ce journal se sont déjà escrimés à minimaliser le mésusage que VTM a fait de l'enregistrement effectué grâce à JM DEDECKER. Tout d'abord, Douglas DE CONINCK a « félicité le journaliste VAN HEMELDONCK, son patron Eric COENS et même leur collaborateur occasionnel DEDECKER. Déjà pour avoir le courage de s'exposer à cause de cette initiative à une inévitable campagne de dénigrement. » Plus tard, Yves DESMET, dans la rublique « à propos » du 25/1, soutint que VTM n'avait pas commis de faute déontologique. Samedi 26/1, Rudy COLLIER évoqua la faiblesse du sénateur DEDECKER à l'égard des médias, disculpant VTM. Lundi 28/1, DE CONINCK reprit dans un éditorial la défense de VTM et attaqua très sévèrement le sundicat des journalistes ABVV.
VTM a bien commis une faute déontologique.
Le 28 janvier, DDC dit que même après le dixième débat télévisé, personne n'a encore réussi à démontrer quelles règles de la déontologie des journalistes VTM a enfreint.
Pouvons-nous lui rappeler que:
1) Ces derniers temps, VTM a envoyé sur les ondes quantité de déclarations contradictoires, pour ne pas dire de mensonges; contradictions qui ont été relevées par Yves DESMET dans De Morgen;
2) Le directeur de l'information de VTM, Klaus VAN ISACKER, alla jusqu'à dire qu'un journaliste qui ne ment pas dans cette situation n'est pas un bon journaliste.
3) Selon De Standaard, qui appartient il est vrai à un groupe médiatique concurrent, L'émission résultant de cet enregistrement ne fut rien qu'une boîte vide qui ne justifiait pas le recours au journalisme clandestin;
4) L'émission de Telefacts a été sponsorisée par Humo, qui a aussi émis des « révélations » sur l'affaire DUTROUX. Dans De Morgen, le directeur commercial de VTM QUAGEBEUR a concédé qu'un tel « sponsoring de Telefacts n'a lieu que de l'accord exprès de la rédaction, qui détermine quels annonceurs sont admis et quel message publicitaire on peut faire passer via Telefacts. » Cela en dit long sur le franchissement de la frontière déontologiquement admise entre les annonceurs et les rédactions!
La critique du Morgen à l'égard de l'AVBB est déplacée:
Après qu'Yves DESMET, dans l'« A propos » du 25 janvier, ait fait part de son désaccord à l'idée de créer un « haut conseil du journalisme », DE CONONCK critiqua aussi sévèrement le projet dans De Morgen du 28 janvier.
Il écrivit: « le fait que l'AVBB utilise le faux débat autour de l'intervieuw de DUTROUX pour appuyer la proposition de Stéphaan DE CLERCK pour créer un haut conseil du journalisme, va dans le sens d'une ultime autocensure. En prenant ce train en marche, l'AVBB se propose de devenir une composante d'un establishment qu'il s'agirait au contraire de retenir à bonne distance pour protéger la liberté de presse. » En conséquence, DDC critique le « conseil déontologique » qui existe déjà au sein de l'AVBB, devant lequel il a déjà comparu en un temps où la moitié de ses membres ne connaissaient pas le Néerlandais. DDC oublie de mentionner que ce Conseil a été fédéralisé depuis lors. (Quel rapport avec les embrouilles communautaires?) DDC termine en appelant à défendre « le droit d'une rédaction, à déterminer ce qu'elle trouve relevant et ce qu'elle ne trouve pas relevant, à l'intérieur des limites de ce qui est permis par la loi et par la déontologie. » « Nous devons tous nous empêcher de foncer vers une situation où on reconnaître un journaliste en Flandres au fait qu'il ne possède pas de carte de presse. »
En lisant cela, on ne peut s'empêcher de penser que l'aversion de Douglas DE CONINCK à l'égard de l'ABVV repose sur un conflit personnel. Lequel? Cela vient-il de cette occasion où DDC ne voulut pas comparaître devant le conseil déontologique, et dont il ne souffle mot dans son journal?
Mais le plus important, c'est qu'il n'y a pas lieu de décrire l'AVBB comme une composante de l'establishment pour le seul motif que cette association ose encore exiger certaines règles élémentaires qui entrent en conflit avec la logique commerciale de VTM; logique commerciale que De Morgen semble presque oublier. DDC devrait être plus conscient qu'il fait lui-même partie d'une entreprise commerciale. Une entreprise médiatique contre laquelle la société et les journalistes sont en droit de se révolter. Qui a vu l'émission « mise au point » de dimanche 27 janvier sur la RTBF a pu voir que les principaux intéressés, les parents des enfants victimes, restaient étrangers à la performance médiatique de VTM et DEDECKER. Mais De Morgen et VTM ne se soucient pas de leur souffrance, et c'est ce qui est le plus grave."
Citation n°8: "De Morgen et DUTROUX (28/1)
Malheureusement, je n'ai pas pu lire les articles incriminés parce que j'étais à l'étranger. Le seul article de DE CONINCK que j'ai pu lire relativement à cette affaire est son billet d'humeur du 23/1, où il dit que DEDECKER s'est fait taper sur les doigts surtout de la part de l'establishment, et pour avoir touché à une affaire à propos de laquelle la presse est invitée à se taire. En cela, Douglas a tout à fait raison. Dans quel autre pays que le nôtre trouverait-on un tel silence obstiné à propos d'une affaire aussi essentielle que l'affaire DUTROUX, où aucun procès n'est encore en vue après plus de 5 ans d'enquête et une quantité incalculable de manipulations? Il faut savoir par ailleurs que l'AVBB n'est pas si neutre que cela, et que je peux aussi comprendre l'aspect « personnel » du conflit. Douglas DE CONINCK a publié avec deux collègues un livre plus qu'éclairant, épais et très bien documenté sur l'affaire DUTROUX; livre qui a été passé sous silence par toute la presse belge. Un des rares articles présentant ce livre a paru dans le Knack, de la plume d'un collègue de longue date de DE CONINCK et président du conseil déontologique de l'AVBB, Pol DELTOUR. En une seule page, il démolit cette recherche de 570 pages, mais ceci sans aucun argument digne de ce nom. On serait fâché à moins! Peut-on encore rappeler que dans l'affaire DUTROUX, toute la presse réunie a adopté sans aucune critique les points de vues de l'establishment et s'est faite l'écho servile des versions officielles des faits? J'espère que pour cette opinion, je ne serai pas considéré comme un fan de DEDECKER et de VTM... Quand on considère l'affaire DUTROUX, in devient impossible d'avoir encore un seul mot laudatif à l'égard de toute la presse belge et à l'égard du syndicat des journalistes, l'AVBB. Jusqu'à un certain moment, De Morgen pouvait être considéré comme l'Indymedia de cette affaire. Dommage qu'après la publication de cet ouvrage, « les dossiers X », la rédaction n'a plus soutenu DE CONINCK et consorts."
Citation n°9: "Conflit personnel (30/02)
Il est clair que DE CONINCK a des problèmes personnels avec l'AVBB. Cela peut-il engendrer une forme de journalisme de balancer dans la presse ses conflits personnels avec une organisation et de mésuser ainsi du pouvoir qu'on a en tant que journaliste? C'est irresponsable. Relardez aussi aujourd'hui dans De Morgen. Dans les pages où chacun exprime son opinion, le professeur Dirk VOORHOOF donne son avis sur le cas DE CONINCK."
Fin des citations.
Ma conclusion: Je constate que toutes les ficelles de la déstabilisation sont déchaînées contre le sénateur, contre VTM la bassement commerciale (mais d'autant moins bassement dépendante de l'establishment), ainsi que contre le journaliste co-auteur des « dossiers X », Douglas DE CONINCK, qui a pris la défense de cette entreprise. Accusation de conflit personnel, farfouillage dans le passé, tout est à présent permis à son égard. Ceci dit, la teneur des critiques reste plus que mince.
les chiens aboient,
la caravane passe.
DDC, et d'autres, estiment que le recours au journalisme clandestin s'explique en l'occurrence par le devoir de lutter contre l'étouffement de l'affaire. Autrement dit, la liberté exceptionnelle prise avec les règles édictées par les autorités, est un cas d'application de l'inoubliable article 35 de la deuxième des déclarations des droits de l'être humain:
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (1793)
Cécily, 3 février 2002