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Actions à Munich contre la la Conférence sur la Sécurité de l'OTAN
by Françoise Saturday February 02, 2002 at 08:23 PM
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Timeline des actions à Munich

Dimanche 3 février:

Selon un rapport de la police, il y a eu 849 arrestations lors des actions hier. Dans 792 cas, il s'agissait d'arrestations préventives pour empêcher des manifestations. 57 personnes ont été inculpées de 'coups et blessures volontaires', 'troubles de l'ordre public' ou 'résistance'. 21 personnes sont toujours derrière les barreaux. (source: indymedia.de)


Samedi 2 février

Malgré l'interdiction de toutes les actions prévues aujourd'hui, environ 7000 personnes sont venues manifester contre l'OTAN, le militarisme et la guerre.

Au total, environ 700 personnes ont été arrêtées (mais ceci est une estimation qui n'a pas été confirmée).

Les diverses tentatives de la police pour arrêter les rassemblements et les manifestations dans le centre-ville ont été vaines.

Selon la police, il y avait 6 à 7000 manifestants. De nombreuses personnes arrêtées attendent encore dans des cellules surpeuplées. La maison du syndicat a été bloquée pendant deux heures.


22h15:
150 manifestants viennent de se faire arrêter dans la Schwanthaler Strasse et 80 autres manifestants pourraient être arrêtés à tout moment. La police a longtemps bloqué le DGB (bâtiment du syndicat) pour éviter d'autres manifestations. Simultanément, la police a procédé à l'arrestation d'environ 40 personnes. Nous ne pouvons pas donner de nombre exact en ce qui concerne le nombre d'arrestations et de blessés.


20h45:
La police se prépare à procéder à l'arrestation de 300 manifestants cernés.


20h15:
Selon une déclaration officielle de la police, les manifestations ont été pacifiques. Un arbre a été détruit, une fourgonette de la police repeinte, et une barricade transformée en arbre de noël. Le déclaratin de la police ne fait aucune mention des nombreux manifestants blessés, ni des nombreuses arrestations arbitraires. En ce moment, la police cerne encore un groupe de manifestants, et l'atmosphère est assez tendue.


17h45 :
Le nombre de manifestants semble s'être accru : il y aurait environ 2000 personnes. Des flics déguisés en anarchistes ont été vus aux alentours de la manif. Il y a beaucoup de policiers, mais ils semblent rester à l'écart.


17h30 :
Le chaos dans le centre de Munich s'amplifie. Tant les manifestants que la polices sont dispersés à travers le centre de la ville. Une nouvelle manifestation regroupant environ 1000 activistes est en train de se former. La police est présente au début et à la fin du cortège.

A Berlin, à Braunschweig, à Göttingen, à Hanovre, à Leipzig, à Kiel et partout en Allemagne il y a des manifestations en solidarité avec les actions à Munich.


16h30 :
Les manifestants et la polices sont partout en ville. La police tente constamment d'encercler des groupes de manifestants, qui tentent de s'enfuir. Plusieurs stations de métro sont fermées.


15h00 (quelques nouvelles confirmées)
Une manifestation est partie depuis quelque temps depuis la Marienplatz. La manif est encerclée par la police. Il y a environ 5000 manifestants. Dans la manif, de petits groupes de manifestants sont encerclés par la police. Les forces anti-émeutes sont aussi de la partie. Quelques manifestants sont blessés (pas de nombre exact). La résistance contre la police commence à se former. Plus de mille manifestants sont entourés par la police.


14h15 :
Il est quasi impossible de confirmer les messages reçus. La Marienplatz et les rues environnantes sont chaotiques.


14h00 :
Beaucoup de monde sur la Marienplatz (impossible de faire une estimation vu le chaos régnant et le nombre de policiers), qui semble être totalement encerclée. La police érige de barricades aux alentours. Quelques activistes (dont des belges) sont arrêtés préventivement. Les robocops arrivent. Des journalistes sont eux aussi bloqués sur la Marienplatz.

11h50 :
Des cars, chargés d'activistes venant principalement d'Autriche et de Suisse, sont arrêtés par la police. Quelques activistes (dont des belges) sont arrêtés préventivement.

Quelques centaines de personnes ont été arrêtées durant la nuit, même des gens qui faisaient simplement leurs courses. Beaucoup d'entre eux ont refusé d'appeler leur avocat (ce qui est un droit en Allemagne)

Vendredi 1er février

21h50 :
2000 personnes manifestent à Zurich en solidarité avec les manifestants de Munich et de New York. La police attaque avec des autopompes et du gaz lacrymogène.


21h50 :
Plusieurs manifestations spontanées commencent à Munich. 250 personnes sont arrêtées. Plusieurs confrontations ont lieu entre les manifestants et les forces de l'ordre.


18h50 :
La police tente de disperser les manifestant de manière agressive. Plusieurs activistes sont blessés. Beaucoup de manifestants sont arrêtés sans raison valable.


18h00 :
2000 personnes se rassemblent sur la Marienplatz. La police anti-émeutes tente d ‘encercler la place et de disperser les manifestants.


17h30 :
Les manifestants se rassemblent sur la Marienplatz pour une conférence de presse. La police, qui a harassé les manifestants durant toute la journée, se tient à carreau.


13h30 :
Petite manifestation contre l'interdiction de la liberté d'expression : des activistes se promènent à travers la ville munis de calicots blancs, sans slogans.


Matin :
On attend des milliers de manifestants à Munich pour protester contre la conférence sur la sécurité de l'OTAN. Des membres des gouvernements de tous les pays affiliés à l'OTAN vont y rencontrer des officiers haut-placés et autres spécialistes de la défense pour discuter de « paix » et de « sécurité ». Une centaines d'organisations munichoises et d'ailleurs en Allemagne (organisations pour la paix, antifascistes, socialistes, autonomes et organisations d'étudiants) ont appelé à organiser des actions variées pour interrompre la conférence et pour proposer des alternatives à la militarisation galopante. Parmi les actions prévues, une manifestation de masse qui devrait atteindre le bâtiment où se tient le sommet, et un « Carnaval contre l'OTAN », un genre de reclaim-the-streets. Toutes les manifestations ont été interdites, mais les manifestations vont de toute façon avoir lieu.

La présence policière à Munich est énorme, et l'ambiance est tendue.

Des groupes d'action et des ONG tentent encore de remettre en cause l'interdiction des manifestations par une action judiciaire.

Jeudi 31 janvier

La police a perquisitionné le bâtiment où il était prévu de créer un point d'information pour les actions.

Intimidation et répression, voilà le mot d'ordre de la police et de la ville de Munich. Toute l'infrastructure qui était mise à disposition des manifestants (points de ralliement, logis, etc.) est rendue inaccessible par la police, sous la pression du gouvernement, qui a interdit toutes les manifestations. La salle où un concert de soutien devait avoir lieu est menacé de fermeture si le concert a lieu. La police « prévient » des activistes fichés qu'ils ne doivent pas participer aux actions. La liberté d'expression, de mouvement et de rassemblement sont fortement limitées.

Les médias locaux ont joué un grand rôle dans l'interdiction des manifs et la mise en place d'un puissant pouvoir répressif, en insistant sur le danger des « violents extrémistes de gauche », en justifiant les moyens de répression utilisés et l'interdiction des manifestations, et en criminalisant les activistes.


Pour plus d'info:
http://www.indymedia.org/front.php3?article_id=125261&38;38;38;38;group=webcast

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