Espagne : Les forces de l'ordre espionnent Indymedia et 7 websites

Le combat pour la sécurité pendant les six mois que l'Espagne présidera l'UE a déjà commencé , au moins sous forme virtuelle en ce qui concerne Internet. Les services de l'information de la Police et la Gendarmerie ont ratissé pendant des semaines le net pour prévoir les actions de la plupart des activistes radicaux antiglobalisation essayant de protester ou saboter les actes principaux de la présidence espagnole à Barcelone, Séville, Madrid, Zaragoza, Santiago de Compostela et Valencia. Huit serveurs, d'idéologies différentes, sont les piliers de l'antisystème distribuant à tous les calendriers de l'Europe pour les vingt prochaines mobilisations principales et dans, quelques cas prônent des tactiques de guérilla urbaine.
"L'information et la prévention sont nos armes principales", explique un des experts de la Police Nationale qui depuis décembre est affecté à la section de renseignements s'occupant d'Internet.

Selon des sources de police, huit serveurs d'Internet (certains sont installés hors d'Espagne) organisent les protestations - pacifiques ou violentes contre la présidence : ‘Barcelona Indymedia', ‘Observatorio Global', ‘International Protest Action', ‘Nodo50', ‘Acción Internacional de Estudiantes', ‘Rebelion Org', ‘Lahaine' et ‘Sin Dominio'.

À partir de ces sites - les experts des Forces de Sécurité expliquent eux-mêmes qu'ils accèdent à un vaste réseau d'informations données par les sites en question, les courriers électroniques et les articles demandant des manifestations pacifiques, mais aussi pour le sabotage des réunions prévues.
Deux sites (‘Internacional Protest' et ‘Acción Internacional de Estudiantes') ont servi comme canal violent pour organiser certaines des manifestations les plus violentes antiglobalisation comme ceux de Gênes, Seattle et Davos et distribue maintenant les appels des actes du semestre européen.
http://servicios.nortecastilla.es/pg020114/suscr/nacionf08.htm

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