Bruxelles : quel bilan rapide de la mobilisation ? by OCL/Courant alternatif (posted by protesta) Saturday January 05, 2002 at 04:27 PM |
oclibertaire@hotmail.com |
Les 14 et 15 décembre, l'Union Européenne réunissait ses 15 gouvernements au château de Laeken. Le mouvement antiglobalisation avait choisi de converger sur Bruxelles pour réaffirmer ses objectifs, après le violent sommet du G8 l'été dernier à Gênes.
Quels enjeux immediats
Bien sûr la contestation de ce sommet permettait d'évaluer le poids du mouvement antiglobalisation : stagnation, déclin ou développement, quelles capacités d'autonomie et de critique, après la violente répression dont les
manifestations de Gênes avaient fait l'objet, mais aussi après le 11 septembre, la propagande pro-américaine et la guerre en Afghanistan ? Le développement et la radicalisation notable des conflits sociaux au cours de
l'automne, accompagnant la stagnation-récession de l'économie, pouvaient éventuellement rencontrer les préoccupations antiglobalisation. La question de la répression, après les mesures liberticides adoptées par la plupart des gouvernements européens dans la «guerre contre le terrorisme», était aussi posée.
Un sommet de l'UE n'est pas un sommet du G8, il n'attire pas les mêmes collectifs. Aussi Bruxelles 2001 a drainé le même nombre de contestataires que Göteborg ( précédent rendez-vous UE en juin ) et plus que Nice (décembre 2000), dans un pays peu enclin aux passions politiques, où la gestion des tensions s'apparente souvent à un «compromis à la belge», selon l'expression locale...
LE JEUDI
Comme à Nice, les états-majors ont pris soin d'offrir le moins de rencontres possibles entre les différents protestataires. La manif des syndicats européens (CES) était fixée en milieu de semaine le jeudi 13 décembre avec
un chiffre de 80 000 prévu, des quotas de participation respective de chaque syndicat débattus à l'avance par les directions et un parcours respectueux des zones rouges, pour permettre aux salariés bénéficiant de préavis de grève d'un jour et de bus affrêtés par les syndicats de faire l'aller-retour dans la journée encadrés par leurs services d'ordre. Il y eut effectivement 80000 personnes... Il faut savoir que les salariés belges sont syndiqués à 80 % dans des centrales encore moins combatives que dans l'Hexagone (taux français de syndicalisation : 8%). Les bureaucrates syndicaux ne veulent surtout pas revoir se mélanger leurs troupes et la frange contestataire, comme lors de sommets comme Seattle ou d'autres, qui avaient vu débats spontanés et fraternisation.
LE VENDREDI
Le vendredi 14 décembre - premier jour du sommet - le cartel D14 regroupant des ONGs, certains syndicats de la veille comme SUD et diverses associations ou groupes politiques, rassemblait environ 25 000 personnes. Si ATTAC, en tête de manif ne représentait que 3 à 400 manifestants (certes très visibles avec leurs fanions affichant un pourcentage pour revendiquer des taxes), la surprise venait du cortège libertaire, très international, qui incarnait un
peu l'unité dans l'action. Coincé entre celui du PTB (Parti des Travailleurs Belges (1)) et des trotskystes anglais, le cortège libertaire regroupait près de 4000 personnes, jeunes, encagoulés ou non, portant drapeaux noirs, A cerclés ou diverses pancartes artistiques. En tête venaient quelques 200 militants organisés, regroupés derrière leurs banderoles respectives d'organisations.
Le petit cortège de la Marche Internationale des Résistances Sociales, censée être la première étape d'une mobilisation qui se concluera en juin à Seville, laissait dubitatif ; en tout et pour tout, la cinquantaine de
personnes badgés avec les sigles des organisations de chômeurs (AC !, APEIS, MNCP, etc.) ou d'organisations syndicales (SUD) semble indiquer que cette initiative n'a pas beaucoup d'écho à la base et regroupe surtout pour le
moment permanents et syndicalistes... Les luttes sociales n'étaient représentées que par 200 membres de la SABENA (société aérienne de Belgique), en cours de restructuration. Les sans-papiers de Bruxelles étaient malheureusement très discrets dans le cortège.
Le parcours de la manifestation D14, autorisée, était là encore sans surprise, évitant soigneusement les concentrations policières, les zones rouges et les objectifs potentiels. On était loin des buts affirmés sur les programmes de D14 : «Cordon sanitaire autour de Laeken / journée d'actions ; que notre voix retentisse sur Laeken.», qui sous-entendaient clairement une volonté d'encercler, sinon de bloquer le château de Laeken, lieu du
sommet. Au contraire, des «modérateurs» en ciré jaune étaient très présents et intervenaient à la moindre vélléité de mouvement. Quelques rares vitrines de banques furent étoilées, deux Mercedes et un commissariat désaffecté un peu chahutés. Mais alors que la manifestation rentrait lentement sur les lieux du meeting final (le centre de convergence Tours et taxis), ou se défaisait tranquillement vers le centre, les flics et un canon à eau
bouclaient le quartier en provoquant quelques échauffourées, forçant alors les personnes qui souhaitaient s'en aller à se faire fouiller et même filmer. Des «équipes légales», mises en place pour surveiller les débordements de la police, furent notamment arrêtées. On peut se demander pourquoi une telle manouvre en fin de manifestation, à part le fait de vouloir signifier très clairement aux manifestants que le parcours autorisé étant terminé la police ferait comme bon lui semble, quitte à bafouer la liberté de circulation dans la rue. Cette tactique policière résulte probablement de décisions arrêtées lors du sommet de La Haye, début octobre,
entre les différents ministres de l'intérieur de pays qui avaient connu de tels sommets, afin de se «coordonner» pour autoriser les manifestations «démocratiques» mais empêcher toute autre action qui se grefferait ensuite.
Les arrestations à Bruxelles ont eu lieu en fin de manifestation, mais aussi dans le métro, la rue, aux frontières, dans les gares, les squatts ouverts pour héberger les gens extérieurs. Cette «guerre» de basse intensité pour expulser ou mettre les manifestants en position défensive permanente ira probablement en se précisant, avant et après les prochains rendez-vous, puisque Bruxelles sera le siège des sommets européens, deux fois par an à partir de 2004.
LE SAMEDI
Le samedi 15 décembre, trois appels se recoupaient. En début d'après-midi, la manifestation anarchiste (annoncée depuis cet été au nom d'une coordination européenne anarchiste, un peu floue au niveau des signataires)
rassemblait de nouveau prés de 4000 personnes de nationalités diverses, démontrant sans ambages la réalité d'une composante libertaire conséquente, essentiellement hors organisation. Au même moment, le cartel D14 emmené par
les stals du PTB appelait à une manifestation pour la paix d'environ 2000 personnes à laquelle la CNT française, la SAC suédoise, la CGT espagnole se ralliaient. Les deux cortèges appelaient à se joindre finalement en fin d'après-midi à une street party, organisée sur le modèle des Anglais de Reclaim the streets à l'initiative du collectif Bruxxel (nous en reparlerons plus bas). Il faut noter que la manif anar, dont le parcours avait été déposé et autorisé, devait être plus grosse que ne l'avaient prévue les flics, puisqu'ils firent tout pour ne laisser aucun groupe divaguer en centre ville et pour canaliser la totalité des manifestants jusqu'au démarrage de la street party ! !
Cette fameuse party, même si elle fut très conviviale, fut tout à fait discrète, sillonnant des petites rues autour de la gare du midi pour finalement être bloquée une heure et demie de toutes parts par les barrages de flics anti-émeute. Finalement, après négociations, elle s'acheva sur une place sans casse, au son de la techno !.
Bruxxel
Ce collectif d'individus déjà impliqués dans des mouvements (soutien aux Sans-papiers, collectif sans ticket) voulait dénoncer la régression sociale et politique à laquelle conduit à tous les niveaux la politique de l'UE.
Pour rompre avec une certaine ritualisation de la contestation des sommets, Bruxxel voulait inscrire ses pratiques dans la durée avant et après ; en particulier en occupant dés le 13 octobre une vieille gare désaffectée
située devant le Parlement européen et menacée de destruction par la politique de rénovation des quartiers populaires pour loger les eurocrates.
Pour favoriser l'émergence de pratiques critiques (entre autres comme des émissions de radio sur la globalisation, diffusées pendant trois jours sur 4 fréquences), cette gare s'est transformée en espace d'informations et de
convergence autonome. Le choix d'une street party le 15 voulait rompre avec une pratique militante classique, et en tournant le dos au château de Laeken se balader dans les quartiers populaires pour rencontrer les habitants.
Bruxxel mettait l'accent sur le fait de manifester sans autorisation, sans susciter l'affrontement pour «affirmer un lieu de puissance politique et créatrice, libre de spéculation, de marchandisation, de répression.».
«Rendre visible les invisibles», en référence aux zapatistes ( ?), Bruxxel voulait mettre l'accent sur tous les aspects de la vie qui sont négligés ou niés par le système capitaliste, son utilitarisme et sa fonctionalité
totalitaires.
Un bilan provisoire
Ce ne fut pas Waterloo, mais ce ne fut pas Prague, Québec ou Gênes pour la force et la détermination des cortèges à affronter les symboles et les forces du capital. Si ce sommet annonce les futures rencontres de l'UE à
partir de 2004, la formule mérite d'être repensée.
Déjà, le saucissonage des différentes manifs (syndicats, ONGs, radicaux, street party) empêche que toutes les forces se retrouvent réunies, si ça peut être utile à un moment donné, limitant l'impact de chacune et facilitant le contrôle policier.
Les médias, qui ont probablement eu la consigne de ne pas battre le rappel autour du sommet, ont donné un poids démesuré à une structure comme Attac, qui à quelques centaines de participants se retrouve en leader d'un cartel
comme D14, sur une position néo social-démocrate de demande d'intervention étatique.
Un pôle anticapitaliste et antiautoritaire (un certain nombre de plateformes politiques existent déjà et peuvent resservir avec des adaptations), sans définition idéologique « anarchiste » étroite était possible. Il aurait permis de s'émanciper des staliniens du PTB comme des réformistes d'ATTAC, pour exister politiquement en trouvant une articulation souple entre les différentes composantes (pour que chacune puisse mener ses actions
privilégiées si elles le souhaitaient). Un tel pôle aurait également permis de structurer un conseil quotidien des déléguéEs de groupes (affinitaires ou politiques) pour gérer la logistique, moduler les initiatives de chaque
journée selon la situation et les rapports de force. Nous étions collectivement totalement désarmés et désorganisés en cas de matraquage systématique qui aurait pu survenir à plusieurs moments. La leçon de Gênes n'a pas porté. Sans tomber dans un pacifisme bêlant ni dans un militarisme
obsessionnel, un tel conseil de déléguéEs permettrait, peut-être, d'élaborer une intelligence collective du mouvement. Espérons qu'un futur sommet permettra une telle initiative.
Gérald - le 22/12/01
Note (1) Parti maoïste stalinien, possédant parc immobilier, maisons médicales, salariés, etc, et une pratique marxiste-léniniste de noyautage
systématique des collectifs, dont D14 et Indymédia-Belgique auraient fait les frais.
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Article tiré de "Courant alternatif" n°115, janvier 2002.
Journal disponible dans les maisons de la presse, dans certaines librairies
et par abonnement : pour 1 an (10 numéros mensuels + 3 hors-séries) 220 F
(33, 54 euros). 1 numéro gratuit sur demande.
pour contacter l'Organisation communiste libertaire :
OCL c/o clé des champs, BP 20912, 44009 Nantes cedex 1
E-mail : oclibertaire@hotmail.com
Site web : http://oclibertaire.free.fr/
xxxxxxxxxxxxxxxx by miguel Sunday January 06, 2002 at 12:00 AM |
pas//besoin |
eh xxxxxxxxxxxxxx, encore un de ces flics qui veut xxxxxxxxxx la xxxxx dans les organisations qui tentent de faire du boulot pendant que certains commes: http://oclibertaire.free.fr/
(blah blah blah pour 1 an (10 numéros mensuels + 3 hors-séries) 220 F - 33, 54 euros). 1 numéro gratuit sur demande. ) beh oui, faut lui faire vendre ces 38 journaux où si non il va encore nous noyer de bilans négatifs et décourageants!- donc pendant que Gérald et ces amis sont cachés derrières des cagoules à cassés les voitures des immigrés et à faire croire que le ptb est partout. il oublie
de dire que si le PTB, ATTAC, D14, MILITANT, POS... s'engagent dans beaucoups de fronts et d'initiatives, lui fait tout en oeuvre pour que rien ne fonctionne. FAIT GAFFE JE SUIS PEUT ÊTRE DU PTB (ouh ouh ouh ....)
miguel
[NOTA: les mots injurieux ont étés remplacés par des "xxxxx". Merci d'éviter d'être grossiers inutillement. kitty]
Des propos qui ne visent pas à renforcer le mouvement ! by koala Sunday January 06, 2002 at 01:18 PM |
N'est-il pas possible d'éviter ce type d'article dont l'objet n'est pas de renforcer le mouvement mais bien de le diviser ?
Des propos sur le "noyautage par le PTB" sont plutôt typiques de Bénédicte Vaes, du très bien pensant journal "Le Soir" ...
Quant aux maisons médicales organisées par le PTB : et si vous en faisiez autant ? Histoire d'être constructif ...
Appel à la censure !? by Zumbi Sunday January 06, 2002 at 01:39 PM |
fleveque@brutele.be |
Chacun estimera si une critique est intéressante, intelligente, contructive ou non.
Sous prétexte de ne pas diviser "le mouvement", on ne pourrait pas critiquer, il n'en est pas question. C'est une vision propre au totalitarisme.
La critique constructive ou intelligente est quelque chose de très sain. la remise en question permanente, le débat sont des choses essentielles. L'écarter d'un revers de la main au nom d'une unité supposée est la meilleure arme de "l'ennemi".
Que ce soit pour un mouvement, pour une révolution, pour un régime, accepter le pluralisme est essentiel ...
Tu dis: "N'est-il pas possible d'éviter ce type d'article dont l'objet n'est pas de renforcer le mouvement mais bien de le diviser ? "
Koala, dans un régime, une telle phrase signifierait que tu voudrais censurer ce qui divise "la révolution ou la société", cela montre peut-etre ta conception de la société, une conception que je combats ...
Tu fais un appel à censurer ce qui est critique par rapport au mouvement ou à certaines de ses dimensions, à censurer un article de gens qui participent à ce mouvement. Cet article a pourtant autant de légitilmité que d'autres affirmant que D14 c'est génial ou que le PTB c'est cool ...
Ciao camarade liberticide
Qui parle de censure : relaxes toi Zumbi by Victor Smala Sunday January 06, 2002 at 02:40 PM |
Zumbi tu m'as l'air de t'emballer bien vite. Koala ne parlait pas de censurer. Si tu fais dire au gens ce qu'ils ne disent pas s'est facile de monter sur tes grands chevaux de défenseur des libertés.
Victor
Censurer? Non > Critiquer > Oui! by red kitten Sunday January 06, 2002 at 02:42 PM |
ladyredkitten@hotmail.com |
Cet article donne un point de vue. Mais ce point de vue est très contestable. N'importe quelle personne qui était à Bruxelles à la mi-décembre ou qui connait un peu la gauche belge notera un grand nombre d'imprécisions, d'erreurs, etc, dans cet article.
Je ne trouve pas que ça vaille la peine de s'y attarder, mais voici quelques exemples:
"Aussi Bruxelles 2001 a drainé le même nombre de contestataires que Göteborg" µ
> Selon moi Bruxelles a attiré bien d'avantage. (un total de 30.000 pour Göt. contre minimum 120.000 pour Brux.)
"la SABENA (société aérienne de Belgique), en cours de restructuration"
> No comment
"Le parcours de la manifestation D14,... [...] Au contraire, des «modérateurs» en ciré jaune étaient très présents et intervenaient à la moindre vélléité de mouvement."
> Ce passage laisse supposé que les "peace-keepers" étaient organisé par D14, mais ils l'étaient par le réseau "Une autre Europe" (attac + D14 + ONGs) et "intervenaient à la moindre vélléité de mouvement" me parait exagéré et caricatural.
> Les estimations des chiffres pour le samedi 15 sont aussi plus que discutables.
"Bruxxel. Ce collectif d'individus [...]Pour favoriser l'émergence de pratiques critiques (entre autres comme des émissions de radio sur la globalisation, diffusées pendant trois jours sur 4 fréquences),[...]"
> La radio "Bruxxel" était une collaboration de 4 radios libres, indymedia, le Nova ET le collectif Bruxxel. Ce bilan donne par ailleurs un paragraphe complet à 'BruXXel', reproduisant fidélement leur point de vue, mais rien sur les autres organisateurs, etc...
> La description de D14 est assez incorrecte et fausse, et ce n'est pas le première fois, tout ceux qui ont vraiment participé à D14 démentiront.
> Le PTB possèderait un "parc immobilier". Bonne nouvelle.
etc, etc, etc...
Par contre l'analyse sur les opération policière est très juste.
C'est sous-jacent à ses propos ... by Zumbi Sunday January 06, 2002 at 02:50 PM |
fleveque@brutele.be |
Cher Victor, j'interprète ce que sa phrase signifie ... il ne le dit pas clairement. Il le propose de manière sous-jacente:
"N'est-il pas possible d'éviter ce type d'article dont l'objet n'est pas de renforcer le mouvement mais bien de le diviser ?"
Je lis ce que je lis ...
Dis autrement, tu remplaces "éviter" par "effacer" ou par "enlever du site"
Je ne m'érige pas en défenseur de la liberté, je m'inquiète seulement des conceptions de certaines personnes qui font partie de la grande famille désunie de la gauche ...
Re à Red by Zumbi Sunday January 06, 2002 at 03:02 PM |
fleveque@brutele.be |
Rekitten, je ne crois pas que les erreurs dans l'article sont fondamentales ...et permettent de discréditer l'article dans sa totalité ...
La radio est née, je pense, grace au collectif bruxxel, meme si le projet a étré porté par différents "groupes".
La plate-forme "Una autre Europe pour un autre monde" n'a jamais vraiment émergé. la manif du 14 a toujours été associée à D14. notamment parc'ils y ont travaillé durant un an alors que les ONG ne sont arrivées que très tardivement ...
La Sabena est en efet en cours que restructuration ... Elle s'est tellement restructurée qu'il n'y a plus de structures et de Sabena ... (ahahahah!)
Sur les peacekeepers, je ne sais pas, mais peut-etre que le groupe libertaire était plus surveillé étant donné qu'ils éaient habillés de noir et qu'unhe partie d'entre eux portaient des passes-montagnes ...
Le parc immobilier du PTB, j'en sais rien, mai si tu prends leur différents locaux, cabinets de médecine pour le peuple, etc ...????
La dite manif anti-globalisation a en effet ammené le meme nombre de personnes qu'à Goeteborg. Je ne pense qu'il parlait de la manif syndicale ...