arch/ive/ief (2000 - 2005)

Blocaarrge partiel pour le TOTAL-DAKAR

Le Total-Dakar traversait ce samedi 29 décembre, la petite ville de Revel, entre Castre, Toulouse et Carcassonne, une vingtaine de AARRGeux et de AARRGeuses de Toulouse, d'Albi et de Rodez, se sont retrouvés sur sa piste vers 16H00 lors du passage des premiers candidats. L'action consistait à bloquer symboliquement mais néanmoins activement les portes de l'Afrique à ce Total-Dakar sponsorisé par une multinationale qui, outre les bonnes veilles habitudes d'exploitation du "tiers-monde" avait la particularité bien à elle d'avoir récemment laissé traîner sa griffe sur des vitres brisées, des quartiers saccagés et on passe sur les plages mazoutées.
Derrière le passage d'une voiture totalement recouverte des innombrables reproches adressés à la firme organisatrice, le slogan "TOTAL = ASSASSINS" apparaissait sur des combinaisons bourrées de papier et suspendues à une corde en travers de la route, la peinture sur la chaussée était aussi au rendez-vous. Après une distribution de tracs aux nombreux badauds venus voir passé les "aventuriers"(ceux du Dakar…), l'arrivée inopportune d'un camion de l'assistance technique, qui menaçait, en passant, d'arracher les mannequins, nous contraint à détacher les pantins. La manifestation se poursuit en portant l'assemblage à dos de militant, chansons et slogans sur les thèmes de l'A.Z.F, de l'Afrique, de l'Erika… Sur le passage, les réactions sont moins désagréables que ne le laissait présager la présence massive de curieux, des applaudissements parfois, une minorité de désapprobations exprimées, (lesquelles souvent imbibées d'alcool… ) et le cortège occupe ainsi l'espace pendant une bonne demi-heure, avançant à une allure bien trop lente au goût de quelques allumés de la piste, qui n'hésite pas à essayer de se faufiler entre voiture, flics, manifestants et spectateurs. Le cortège finit par quitter la route de son plein grès et sans casse. Encore un peu de bruit et des affiches sur le bord du passage et le regroupement se disperse sous les yeux et les caméras "bienveillantes" de quelques gendarmes.

Que pense Johnny HALLIDAY de vos actions ?