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Condamnation de José Bove et de 2 autres syndicalistes à 6 mois fermes
by Gilles (& Reuters) Thursday December 20, 2001 at 08:45 PM

La condamnation de Bové à 2 objectifs, faire peur aux contestataires et permettre une campagne contre lui en particulier mais aussi contre les mouvements de contestations en général en simplifiant le débat en nous désignant comme des hors la loi.

L'Etat vient de faire un pas de plus dans la criminalisation du mouvement social.

La condamnation de Bové à 2 objectifs, faire peur aux contestataires et permettre une campagne contre lui en particulier mais aussi contre les mouvements de contestations en général en simplifiant le débat en nous désignant comme des hors la loi.

Ainsi José Bové n'est plus un militant syndical, mais un prisonnier en sursis.

Contre les OGM, il y a une devoir citoyen de désobéissance; L'objectif des ces expérimentations n'est pas de faire des tests scientifiques anodins. Mais de créer de nouvelles plantes plus rentables. Qui ne se reproduisent pas, pour obliger à acheter de nouvelles graines. Qui sont insensibles à des désherbants, pour vendre, ces désherbants.

Ces essais sont fait à ciel ouvert, personne n'est capable d'évaluer les répercussions sur les autres cultures. Et les dangers sur l'homme.

Il y a peu de temps, des personnes sont tombées malades pour avoir consommé du mais transgénique destinés aux animaux !

Dans les OGM, il est utilisé des traceurs, qui sont des antibiotiques.

Sur un autre plans, mais pas si différent, les médecins commencent à s'effrayer des mutations des virus contre les antibiotiques qui, à force d'être généralisés dans l'élevage ou prescrit à tort et à travers, agissent de moins en moins efficacement. Le problème étant que l'on ne sait pas inventer de nouveaux antibiotiques.

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Condamné à la prison ferme, José Bové se pourvoit en cassation Par Nicholas

Fichot MONTPELLIER (Reuters) - José Bové, leader de la Confédération paysanne, a été condamné par la cour d'appel de Montpellier à six mois de prison ferme pour la destruction de plants de riz transgénique en 1999. Ses deux coprévenus, René Riesel et Dominique Soullié, ont été respectivement condamnés à six mois fermes et six mois avec sursis. Après le jugement, les trois prévenus ont
déposé en fin d'après-midi un pourvoi en cassation, ce qui suspend l'exécution de la peine.

Le 5 juin 1999, les militants anti-OGM avaient saccagé des plants de riz transgénique dans les laboratoires montpelliérains du Centre international en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Au cours de l'audience en appel, le procureur Michel Legrand avait requis à l'encontre de José Bové une peine de 8 mois de prison ferme, la plus lourde peine jamais demandée contre le leader syndicaliste agricole.

Le procureur avait requis une peine de six mois de prison ferme contre René Riesel et une peine "plus atténuée" contre Dominique Soullié. "Je m'attendais à une peine très sévère, c'est vrai, et je l'avais même annoncé.

Mais, de là à prononcer six mois de prison ferme, franchement, je suis surpris. Dans le mauvais sens bien évidemment!", a déclaré José Bové à l'issue de la lecture de l'arrêt. "Le pourvoi (...) va écarter mon chemin de celui de la prison encore un peu de temps", a ajouté le leader agricole. "Mais je le répète, je n'ai pas peur de la prison. Je n'en ai jamais eu peur". --- "Le combat va se poursuivre" --- Il a assuré qu'il restait déterminé, en dépit de ses multiples condamnations, à poursuivre le combat contre la mondialisation. "Nous sommes de plus en plus
certains de la légitimité de notre action. C'est pour cela d'ailleurs que le combat va se poursuivre, se développer même, dans les mois à venir.

En France, mais aussi partout dans le monde", a estimé José Bové. La cour de Montpellier a également condamné José Bové et René Riesel à 50.000 francs d'amende chacun, plus un franc de dommages et intérêts en faveur du laboratoire plaignant.

Dominique Soullié a été condamné de son côté à 25.000 francs d'amende. A la lecture de l'arrêt, les parties civiles se sont pour leur part déclarées satisfaites. "La justice a fait preuve de cohérence aujourd'hui", a expliqué le directeur général du Cirad, Bernard Bachelier. "

Dans son arrêt, la cour a tenu à préciser que les trois prévenus avaient été jugés coupables d'entraves à la recherche et à ses travaux, ce qui est très important pour nous. Quand aux peines prononcées, j'espère qu'elles seront dissuasives. C'est pour cela, de toute façon, que nous avions intenté cette action". Alors que des sympathisants de José Bové avaient perturbé l'audience, la lecture de l'arrêt n'a donné lieu à aucun incident devant le palais de justice où des manifestants ont commencé à se disperser dans le calme vers 16h15 en compagnie de leurs leaders.

Parfait
by Gilles de Binche Thursday December 20, 2001 at 09:43 PM

Et oui, quand on fait des conneries, il faut bien payer un jour, c'est l'épée de Damoclès qui pend au dessus de tous les pseudo-révolutionnaires en herbes. FORCE DOIT RESTER A LA LOI!