arch/ive/ief (2000 - 2005)

Hier, des milliers de manifestants ont été cernés au centre de convergence Tour et Taxi par la police qui entourait le lieu, empêchant quiconque de partir sans avoir été fouillé et filmé. Des auto-pompes ont été occasionnellement utilisées contre les manifestants. Ce n'est qu'après deux heures que les gens ont été autorisés à partir.

La manifestation a commencé par une bruyante marche à partir du centre de détention pour étrangers, le Petit Château. Le Block anarchiste commença avec un petit groupe de près de 50 personnes, qui atteint quelques centaines de personnes alors que la marche progressait. L'ensemble des manifestants dansant au rythme de la Samba ou du soundsystem d'Indymedia.

Un commissariat de police fut « redécoré » sur le boulevard E. Bockstael, et il y eut quelques bris de verre. Toutes
les banques de la place furent attaquées et leurs vitrines furent détruites.

Il n'y a pas eu d'intervention policière à ce moment.

Un commissariat, apparemment vide, fut attaqué. Aucun magasin local n'a été touché, et personne ne fut blessé.
Les protestataires ont aussi résisté aux tentatives de faire monter la pression de la part de nombreux policiers en
civil ou déguisés en manifestants radicaux. Ces agents étaient dans la manifestation malgré une promesse claire
du bourgmestre qu'il n'y aurait pas d'agent des forces de l'ordre dans le cortège. La marche continua de manière festive, des slogans ont été inscrits à la bombe de couleur sur les murs tel « Carlo is not Dead » et « Feed the poor – eat the rich » tout au long de la marche.

Des manifestants de Londres, Amsterdam, Nijmegen et Gand faisaient partie du cortège pour former un bloc carnavalesque de 40 groupes différents.

Les manifestants ont rejoint Tour et Taxi, et la fête et les discours commencèrent. Ce jusqu'à ce que la police cerne les protestataires. Des policiers en civil ont saisi six cassettes vidéo et des films de deux médiaactivistes.

Deux média-activistes furent arrêtés.

Le nombre de manifestants fut estimé à 25.000.
« Tous les participants à la manifestation ont des idées différentes, mais nous venons parce que nous avons en commun un idéalisme et un amour de la liberté et de la justice », déclare un activiste, « la diversité, c'est le pouvoir. Nous ressentons tous cela. La police doit l'avoir senti aussi... »