L'heure de la révolte est arrivée.

Des Sabeniens parlent de faire la révolution. C'est une réaction compréhensible vu la trahison dont ils sont les victimes. En fait ils prennent conscience de la nocivité de la société capitaliste. Si les conditions historiques pour faire une révoltion ne sont pas présentes, par contre c'est bien le temps de la révolte, du refus de la dictature du "marché".
C'est surtout le temps de la prise de conscience. Etape essentielle et obligatoire. Il y a trop longtemps que les gens se laissent mener par le bout du nez.

La faillite provoquée de la Sabena est un exemple par la pratique. Depuis longtemps, les gens les plus clairvoyants mettaient en garde leurs collègues. Depuis longtemps ils devaient mettre le fer au feu.
Mais les discours politiques lénifiants, certains délégués collaborants et les médias lobotomisants ont eut raison de la volonté de résistance des travailleurs de la Sabena.

Tout n'est pas perdu. Il y a encore la procédure judiciaire des 150 (400?) qui permettrait de mettre les responsables au pilori et d'exiger que le produit des efforts des Sabeniens servent à sauver la compagnie.

Il y a la DAT+ et sa transformation en RyanAir Bis - ce sont les avoirs des Sabeniens qui l'ont fait démarrer? Eh bien arrêtez-la!

Menez des actions surprises. allez réveiller le baron Lipppens et le viconte Davignon. Faites-les danser en rond...
Invitez Roberto D'Orazio à une de vos action. Organisez un débat avec lui sur ce qu'il faut faire dans ce conflit.
Soyez créatifs, imaginatifs. Utilisez tous les moyens médiatiques pour faire connaître votre volonté de continuer le comabt.

Il y a la lutte des postiers, électrisés par votre drame, qu'il faut rejoindre. Allez à leurs piquets. Organisez-vous pour aller à la SNCB. C'est votre seule chance.
Démarrer un conflit de grande ampleur pour la défense des services publics est votre seule chance. Le pouvoir a peur de la lutte des travailleurs. C'est la seule chose qui peut le faire reculer.

Organisez-vous pour être en masse les 13, 14 et 15 décembre à Bruxelles. Soyez les porte-drapeau du refus de cette europe du capital, de cette europe de la destruction des acquis sociaux, des services publics. Cette europe de la fascisation et de la guerre.

arch/ive/ief (2000 - 2005)