Appel européen - Europese oproep by Jan FERMON Wednesday November 14, 2001 at 04:05 PM |
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Appel européen contre la décsion cadre en matière de terrorisme
Appel européen
Les droits démocratiques ne doivent pas devenir les dommages collatéraux de la guerre contre le terrorisme.
La Commission européenne a préparé un projet de décision-cadre relative à la lutte contre le terrorisme. Ce projet tend à unifier les législations des Etats membres tant en ce qui concerne la définition du terrorisme que des peines imposées.
Le projet est présenté comme une réaction aux attentats de New York et de Washington. Pourtant, dans l'état actuel de la législation, les auteurs d'attentats similaires ne pourraient rester impunis dans aucun pays européen. En effet, les législations des Etats de l'Union européenne permettent de sanctionner par les peines les plus sévères la participation de quelque façon que ce soit à ce genre d'attentats. Il en est ainsi quand il s'agit d'Etats membres qui se sont dotés dans le passé d'une législation spécifique anti-terroriste ou d'autres qui ne disposent pas d'une telle législation d'exception.
La nouvelle législation proposée par la décision-cadre du Conseil n'ajoute dès lors aucune plus-value à l'arsenal législatif qui permet de combattre des actions de cette nature.
Par contre, la définition unifiée proposée par la Commission est à ce point large qu'elle permettrait de criminaliser et de qualifier de " terroriste " toute forme de lutte sociale.
" La capture illicite d'infrastructures en vue de porter gravement atteinte aux structures sociales ou économiques " visée par la définition permettrait de qualifier de terroriste tout acte d'occupation de lieux publics ou d'entreprises. La " perturbation de l'approvisionnement en eau et électricité et toute autre ressource naturelle fondamentale " réduirait à du terrorisme une action sociale chez les travailleurs de ces secteurs. La simple appartenance à une association structurée qui appellerait à de telles actions est également érigée en action terroriste.
En outre, " l'encouragement " à ces actions par un individu ou un par groupe deviendrait un délit passible de 7 ans d'emprisonnement. C'est le retour du " délit d'opinion ".
La liberté d'association, le droit de grève, la liberté d'expression,... sont gravement menacés par ce projet.
En outre ce genre de législation est suivi inévitablement par l'introduction de règles de procédure exceptionnelles que ce soit l'instauration de juridictions spéciales ou l'extension du délai de la garde à vue qui aboutissent à privilégier l'aveu sur la preuve.
La décision-cadre s'inscrit dans une logique de " guerre contre le terrorisme ". En réalité, cette législation anti-terroriste unifiée deviendrait une véritable machine de guerre contre les droits démocratiques fondamentaux et contre ceux qui, pour diverses raisons, se trouveraient " en opposition " avec un système économique, politique et social de plus en plus mondialisé et injuste.
Les soussignés appellent les forces soucieuses de la défense des droits démocratiques à s'opposer à cette décision-cadre qui est contraignante pour les Etats membres.
Ils demandent aux instances européennes et à leurs représentants au Parlement d'empêcher la mise en place de ce projet liberticide.
Antoine COMTE, avocat au barreau de Paris
Ties PRAKKEN, avocat au barreau d'Amsterdam, professeur de droit pénal à l'université de Maastricht
Jan FERMON, avocat au barreau de Bruxelles
European Appeal
DEMOCRATIC RIGHTS MUST NOT BECOME THE COLLATERAL DAMAGE CAUSED BY THE WAR AGAINST TERRORISM
The European Commission had prepared a framework decision concerning the struggle against terrorism the aim of which is to streamline legislation of the member states regarding not just sanctions imposed but equally concerning the very definition of terrorism.
The project is presented as a reaction on the attacks on New York and Washington. However the perpetrators of such acts would not go unpunished in any European country given the current legislative provisions of those countries.
In fact the legislative provisions of the States of the European Union provide the most sever sanctions for those who participate in whatever way in such acts of terrorism. That is equally true in those member states who have provides for specific antiterrorist legal measures in the past and for those who have no such specific legislation.
The new legislation proposed by the Commission's framework decision adds nothing to the legal armoury which is already in place to combat activity of this nature. Further the definition proposed is so wide that it permits the criminalising of all forms of social struggle which can now be defined as terrorism.
"The unauthorised capture of infrastructure with a view to seriously attacking social or economic structures". The scope of this definition would enable any occupation of a public place or any factory to qualify as a terrorist act. "Disruption of supplies of water, electricity, air or any essential natural resource" would render any protest by the employees of such facilities an act of terrorism. Further the incitement to commit this type of offence by any organisation would result in that organisation being defined as a terrorist organisation.
Freedom of association, the right to strike and freedom of expression are all seriously threatened by this framework decision.. It is couched in the language of "war against terrorism". In reality this antiterrorist legislation once imposed will become a real war machine against fundamental democratic rights and against those who come up against a political and social system with its basis in economics, a system increasingly global and unjust.
We the undersigned call on those guardians of democratic rights to oppose this framework decision of the Commission, a decision which is binding on member states.
We demand that those in authority in Europe and their representatives in the European parliament prevent the coming into force of this project which will see the demise of liberty.
Antoine Comte, Lawyer in Paris
Ties Prakken, Lawyer in Amsterdam
Jan Fermon, Lawyer in Brussels
Interpelación europea
Los derechos democraticos no deben resultar dañados colateralemente por la guerra contra el terorismo.
La Comisión europea ha preparado un proyecto de decisión-marco respeto a la lucha contra el terrorismo. Ese proyecto intenta unificar las legislaciones de los Estados miembros tanto en la definición del terrorismo como en las penas impuestas.
El proyecto se presenta como una reacción a los atentados de Nueva York y de Washington. Por lo tanto, visto el estado actual de la legislación, los autores de atentados similares no podrían quedarse impune en ningún país europeo. En efecto, las legislaciones de los Estados de la Unión europea permitten sancionar por las penas las más severas la participación de cualquiera manera que sea a este tipo de atentados. Así es cuando se trata de Estados miembros que se han dotados en el pasado de una legislación especifica anti-terrorista o de otros que no disponen de una tal legislación de excepción.
La nueva ley propuesta por decisión-marco del Consejo no añade ninguna plusvalía al cuerpo legal que permite combatir acciones de esta naturaleza.
Al contrario, la definición unificada propuesta por la Comissión es tan larga que permite convertir en criminal una causa civil y calificar de " terrorista " cualquier forma de lucha social.
" La captura illicita de infraestructura con el fin de causar gravamente perjuicio a las estructuras sociales o económicas " que es el objeto de la definición permitiría calificar de terrorismo cualquiera acción de ocupación de los sitios publicos o de una empresa. La " perturbación en el aprovisionamento de agua y de electricidad y cualquier otra fuente natural fundamental " reduscaría al terrorismo una acción social por los trabajadores en esos sectores. La mera pertenencia a una asociación estructurada que llamaría a esas acciones está tambien considerada como una acción terrorista..
Además, " la incitación " a esa acciones por una persona o por un grupo resultarían en un delito punible de 7 años de prison. El " delito de opinión " ha vuelto.
La libertad de asociación, el derecho de huelga, la libertad de expresión son gravamente amenazadas por ese proyecto.
Además sigue inevitablamente este tipo de legislación la introducción de normas excepcionales de procedimiento, que sean la instauración de juridicciones especiales o la extención del plazo de 'guarda a vista?' (detención?) que acaban privilegiando la confesión a la prueba.
La decisión-marco se inscribe en una logica de " guerra contra el terrorismo ". En realidad, esta ley anti-terrorista unificada resultaría en una verdadera máquina de guerra contra los derechos democraticos fundamentales y contra los que, por varias razones, se encontrarían " en oposición " con un systema económico, político y social más y más mondializado y injusto.
Los abajo firmantes llaman a las fuerzas atentas a la defensa de los derechos democraticos para oponerse a esta decisión-marco de la Comisión que es apremiante para los Estados miembros.
Piden a las instancias europeas y a sus representantes en el Parlamento impedir la puesta en marcha de ese proyecto liberticido.
Antoine COMTE, avogado en el colegio de París
Ties PRAKKEN, avogado en el colegio de Amsterdam, profesor de derecho penal a la universidad de Maastricht
Jan FERMON, avogado en el colegio de Bruselas
Europäischer Aufruf
Demokratische Bürgerrechte dürfen nicht durch den Krieg gegen den Terrorismus beschädigt werden.
Im Rahmen des Kampfes gegen den Terrorismus hat die Europäische Kommission einen Beschluss vorbereit, welcher die einzelnen mitgliedsstaatlichen Gesetzgebungen auf dem Gebiet des Terrorismus vereinheitlichen soll.
Der Beschluss wird als Reaktion zu den Attentaten in New York und Waschington gesehen. Die mutmasslichen Attentäter könnten jedoch ohne weiteres nach den heutigen gegebenen Gesetzgebungen verurteilt werden. Die neue Gesetzgebung der Europäischen Union läuft jedoch mehrheitlich darauf hinaus, allzu strenge Strafen zu setzen, so dass ein blosse vermeintliche Beteiligung an sozialen Handlungen bereits als terroristisch betrachtet und deshalb unter Strafe gestellt würden. Das würde für alle Mitgliedsstaaten gelten, auch für diejenigen, die unter Umständen mildere Strafen oder keine Strafen für harmlose Tätigkeiten vorgesehen haben.
Die neue von der Kommission vorgesehene Gesetzgebung fügt deshalb der aktuellen Rechtssituation nichts Neues hinzu, dass den Terrorismus besser bekämpfen würde.
Im Gegenteil. Die von der Kommission vereinheitlichte Definition eines Terrorismus ist derart weit gesetzt und auslegbar, dass jede soziale Kampfaktivität kriminalisert ja sogar als terroristisch betrachtet werden kann.
Die Beschreibung aus der Definition „Die unerlaubte Besetzung von Infrastrukturen um soziale und ökonomische Strukturen schwer zu beeinträchtigen" qualifiziert alle Art von Besetzungen von öffentlichen Plätzen und Unternehmen als terroristisch. Die"Störung von Wasser- und Elektrizitätsversorgung und aller andere Arten natürlichen Quellen" macht jede soziale Aktivität der in diesem Sektor arbeitenden Arbeiter zum Terroristen. Ein blosses Erscheinen an eine soziale Vereinigung dieser Art ist ebenfalls als terristischer Akt zu bezeichen.
Im weiteren wird „ die Ermutigung" zu solchen Aktivitäten durch eine einzelne oder mehrere Personnen (Gruppe) mit 7 Jahren Gefängnis bestraft.
Die Versammlungsfreiheit, das Streikrecht, die Meinungsäusserungsfreiheit, .... werden wesentlich durch diesen Beschluss bedroht.
Zudem wird eine solche Gesetzgebung eine ebenso aussergewöhnliche Verfahrensgesetzgebung nach sich ziehen. Das führt unausweichlich zu einer spezielle Verfahrenspraxis und eine Ausweitung der Frist der Untersuchungshaft, die unter Umständen zu einem ungewollten Geständnis führen kann.
Der Beschluss sollte eine logische Schlussfolgerung auf den Kampf gegen den Terror sein. In Tat und Wahrheit wird diese anti-terroristische Vereinheitlichung der Gesetzgebung eine wahrhaftige Kriegsmachinerie gegen die demokratischen Freiheitsrechte und gegen diejenigen, die sich, aus verschiedenen Gründen, „in Opposition" zu einem immer mehr globalisierten und ungerechten ökonomischen, politischen und sozialen System befinden.
Die Unterzeichneten rufen deshalb alle sich der zur Verteidigung der demokratischen Bürgerrechte bewussten Kräfte auf, sich gegen diesen Beschluss der europäischen Kommission, der den Mitgliedstatten aufgezwungen wird, zu wehren.
Sie verlangen von den Europäischen Institutionen und ihren parlamentarischen Repräsentanten eine Inkraftsetzung des freiheitsraubenden Beschlusses zu verhindern.
Antoine Comte, Rechtsanwalt in Paris
Ties Prakken, Rechtsanwalt in Amsterdam
Jan Fermon, Rechtsanwalt in Brüssel
Europese Oproep
De democratische rechten mogen niet de "collateral damage" van de oorlog tegen terrorisme worden.
De Europese Commissie heeft een ontwerp kaderbesluit opgesteld inzake de bestrijding van terrorisme. Dit voorstel heeft de uniformering van de wetgeving van de lidstaten tot doel, zowel ten aanzien van de definitie van " terrorisme " als wat betreft de opgelegde straffen.
Het ontwerp wordt voorgesteld als een reactie op de aanslagen van New York en Washington. Ook bij de huidige stand van de wetgeving zullen, ongeacht in welk land van de Unie daders van dergelijke feiten echter niet ongestraft blijven. De wetgevingen van de landen van de Europese Unie maken natuurlijk mogelijk om de deelname, onder welke vorm dan ook, aan dit soort van aanslagen streng te bestraffen. Dat geldt zowel voor de lidstaten die in het verleden een bijzondere antiterrorisme wetgeving hebben aangenomen als voor de landen die zulke uitzonderingswetgeving niet kennen.
De nieuwe wetgeving die wordt voorgesteld in het kaderbesluit van de Raad voegt derhalve niets toe aan het huidige wettelijk arsenaal ter bestrijding van dit soort daden.
Daarentegen is de uniforme definitie die wordt voorgesteld door de Commissie zo breed geformuleerd dat ze de ruimte biedt om elke vorm van sociale strijd te criminaliseren en als "terrorisme" te kwalificeren.
"Het wederrechterlijk in zijn macht brengen van infrastructurele voorzieningen met het oogmerk om de sociale of economische structuren op ernstige wijze te veranderen" vervat in de voorgestelde definitie maakt het mogelijk om elke bezetting van openbare plaatsen of bedrijven als "terrorisme" te bestempelen. "Het verstoren van de watertoevoer, de stroomtoevoer of van andere fundamentele bronnen" maakt het mogelijk om elke sociale actie van de werknemers in die sectoren tot "terrorisme" te herleiden. Het éénvoudigweg "behoren" tot een gestructureerde organisatie die tot dergelijke acties oproept kan eveneens als terroristische actie worden beschouwd.
Tenslotte zou het "(onder)steunen" van zulke acties door een individu of groep ook een misdrijf worden met maximaal 7 jaar gevangenis te bestraffen. Daarmee doet opiniedelict weer zijn intrede.
De vrijheid van vereniging, het stakingsrecht, de vrijheid van meningsuiting, ... worden door dit voorstel ernstig bedreigd.
Bovendien wordt dit soort wetgeving doorgaans gevolgd door de invoering van procedurele uitzonderingsregels, zoals de instelling van speciale rechtbanken of de verlenging van de toegestane detentie op het politiebureau, waardoor uiteindelijk de bekentenis de overhand neemt als bewijsmiddel.
Het kaderbesluit past in een logica van "oorlog tegen het terrorisme". In werkelijkheid zal een dergelijke uniforme antiterrorismewetgeving een ware oorlogsmachine worden tegen democratische basisrechten en tegen al diegenen die, om verschillende redenen, "in verzet" zouden willen komen tegen een economisch, politiek en sociaal systeem dat meer en meer gemondialiseerd en onrechtvaardig is.
De ondertekenaars roepen alle krachten op die staan voor de verdediging van de democratische rechten om zich te verzetten tegen dit kaderbesluit dat overigens dwingend is voor de lidstaten.
Zij vragen aan de Europese instanties en aan hun vertegenwoordigers in het Parlement om te beletten dat dit voorstel, dat dodelijk is voor de vrijheden, wordt aangenomen.
Antoine COMTE, advocaat in Parijs
Ties PRAKKEN, advocaat in Amsterdam, hoogleraar strafrecht aan de Universiteit van Maastricht
Jan FERMON, advocaat in Brussel
FRANCE :
Nuri ALBALA - avocat Paris
Marie APRUZZESE - magistrat Lyon (Syndicat de la Magistrature)
Patrick BAUDOUIN - avocat Paris
Raphaël BENARROSH - avocat Paris
William BOURDON - avocat Paris
Yann CHOUCQ - avocat à Nantes
Dany COHEN - avocat à Marseille
Antoine COMTE - avocat Paris
Jean-Jacques de FELICE - avocat Paris
Sylvain DREYFUS - avocat Paris
Nicole DREYFUS - avocat Paris
Christian et Marie-Christine ETELIN - avocat Paris
Françoise GALOOT-LAVALLEE - avocat au Mans
Emmanuelle Hauser - PHELIZON - avocat Paris
Sabine MARIETTE - ancienne Présidente du Syndicat de la Magistrature
Dominique NOGUERES - avocat Paris
Fabienne REY-ANDERSON - magistrat Lyon (Syndicat de la Magistrature)
Mylène STAMBOULI - avocat Paris
Irène TERREL - avocat Paris
Daniel VOGUET - avocat Paris
UK :
Michael MANSFIELD QC - barrister
Owen DAVIES - barrister
Gareth PEIRCE - solicitor
Louise CHRISTIAN - solicitor
John WADHAM - solicitor
James NICHOL - solicitor
Tony Bunyan, editor of Statewatch
DEUTSCHLAND :
Wolfgang Kaleck, Avocat au barreau de Berlin et President de l'Association Avocats Republicaines (RAV)
Martin Rubbert, Avocat au barreau de Berlin
Edith Lunnebach, avocat au barreau de Köln
Armin Golzem avocat au barreau de Frankfurt
Petra Isabel Schlagenhauf avocat au barreau de Berlin
Undine Weyers, avocat au barreau de Berlin
Christina Clemm, avocat au barreau de Berlin
Sonja Schlecht, avocat au barreau de Berlin
Anja Weidner, avocat au barreau de Berlin
Regina Götz, avocat au barreau de Berlin
Silke Studzinsky avocat au barreau de Berlin
BELGIE- BELGIQUE:
Jean Maurice Arnould, avocat au barreau de Mons, advocaat aan de balie van Mons
Georges Henri Beauthier, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Paul Bekaert, avocat au barreau de Bruges, advocaat aan de balie van Brugge
Jean Paul Brilmaker, avocat au barreau de Liège, advocaat aan de balie te Luik
Denis Bosquet, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Sylvie Coupat, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Olivier Corten, professeur de droit à l'Universite libre de Bruxelles, professor aan de ULB
Maria Cesoni, professeur de droit à l'université catholique de Louvain, professor aan de UCL
Bruno Dayez, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Jean Marie Dermagne, avocat au barreau de Dinant, maître de conférences à l'Université catholique de Louvain, advocaat aan de balie van Dinant, docent aan de UCL
Cécile Draps, avocat à la Cour de Cassation, advocaat bij het Hof van Cassatie
Jan Fermon, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Michel Graindorge, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie van Brussel
Serge Gutwirth, professor aan de Vrije Universiteit Brussel en aan de Erasmus Universiteit Rotterdam, professeur à la Vrije Universiteit Brussel et à la Erasmus Universiteit Rotterdam
Jacques Hamaide, avocat au Barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Frank Hutsebaut, hoogleraar strafrecht aan de Katholieke Universiteit Leuven, professeur de droit pénal à la KUL
Patricia Jaspis, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Raf Jespers, advocaat aan de balie van Antwerpen, avocat au barreau d'Anvers
Dan Kaminski, professeur de criminologie à l'université catholique de Louvain, professor criminologie aan de UCL
Olivier Klees, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Pierre Klein, professeur de droit international à l'Université Libre de Bruxelles, hoogleraar internationaal recht aan de ULB
Anne Krywin, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Anne Maessschalk, avocat au barreau de Mons, advocaat aan de balie te Bergen
Philippe Mary, professeur de criminologie à l'Université Libre de Bruxelles , professor criminologie aan de ULB
Véronique Mélis, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Paul Ponsaers, professor criminologie aan de RUG, professeur de criminologie à l'Université de Gand
Annemie Schaus, avocat au barreau de Bruxelles, advocaat aan de balie te Brussel
Jos Vander Velpen, advocaat aan de balie te Antwerpen, avocat au barreau d'Anvers
Lode Van Outrive, professor emeritus aan de KUL, professeur émérite de criminologie à l'université catholique de Leuven
Luc Walleyn, advocaat aan de balie te Brussel, avocat au barreau de Bruxelles
NEDERLAND :
Ulli Jessurun d'Oliveira, emeritus hoogleraar migratierecht Universiteit van Amsterdam, voorzitter redactie Nederlands Juristenblad, lid van de Academia Europaea
Gerard Spong, advocaat in Amsterdam
Gerard Mols, hoogleraar strafrecht Universiteit Maastricht, advocaat in Maastricht en voorzitter van de Nederlandse Vereniging van Strafrechtadvocaten
Britta Böhler, advocaat in Amsterdam en Frankfurt am Main
Stijn Franken, advocaat in Amsterdam
Pieter Herman Bakker Schut, advocaat in Amsterdam
Chrisje Brants, hoogleraar strafrecht Universiteit Utrecht
Bart Stapert, advocaat in New Orleans, eredoctor Universiteit Utrecht
André Klip, hoogleraar internationaal strafrecht Universiteit Maastricht
Taru Spronken, advocaat in Maastricht
Ties Prakken, advocaat aan de balie te Amsterdam, hoogleraar strafrecht aan de Universiteit te Maastricht
Saskia Poldervaart, coordinator Vrouwenstudies PSCW (Politiek Sociaal-Culturele Wetenschappen), Univ. van Amsterdam.
IRLANDE :
Garrett SHEEHAN - solicitor
Paul BEATTY - barrister
Emer O'SULLIVAN - solicitor
Paula JENNINGS - solicitor
Patricia MC KENNA (députée européenne)
Dwyer PADRAIG - barrister
Patrick MACENTEE - barrister sc
ITALIA :
Alessandra RICCIARDI - avocat
Paolo GHIARA - avocat
Antonio LECIRI - avocat
Massimo ANDITORE - avocat
Giuseppe CARRETTO - avocat
Riccardo FERRARI - avocat
Patricia MALTAGRATI - avocat
SUISSE
Marcel Bosonnet, avocat
André Baur, advokat in basel
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Contact : jan.fermon@skynet.be
Ou
Jan FERMON
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