arch/ive/ief (2000 - 2005)

Aujourd'hui, une véritable paranoia aux attentats et guerres bactériologiques s'est emparé de la planète, bien alimentée par les médias qui nous abreuvent d'images "chocs" de personnes atteintes d'anthrax ou de variole ou de reportages bourrés d'équivoques où il n'est plus question d'espoir: selon les spécialistes...américains, les virus génétiquement modifiés devraient un jour ou l'autre anéantir la planète, ce serait "le jugement de Dieu (qui?)" a même exprimé un de ceux-là... (Envoyé Spécial, France2, 11/10/2001).
Il est inutile de parler d'objectivité dans cet amoncellement d'ordures médiatiques puisque la presse n'est que l'outil de propagande des Etats capitalistes (qui ont d'ailleurs crée ces armes répondant à merveille aux valeurs démocratiques et humanistes qu'ils disent défendre...) et dont les patrons sont eux-mêmes pour la plupart de grands fascistes, défenseur du dieu Pognon. Mais la manoeuvre porte ses fruits: les gens ont peur, "si les journaux le disent, c'est que c'est vrai"; ils ont perdu tout sens de la critique et du raisonnement. En effet, cette panique collective est du pain béni pour n'importe quel dirigeant, du petit bourgmestre jusqu'au chef d'Etat. Cela favorisera et "justifiera" l'augmentation des agents de police au sein des communes et des Etats- comme ce fut le cas après les tueries du Brabant Wallons - le renforcement des sanctions en Irak (exemple parmi d'autres) où un enfant meure toutes les cinq minutes faute de médicament ou de nourriture, la politique impérialiste et partiale des pays riches dans le monde entier, la censure artistique ("Imagine" de John Lennon!!!), la censure de la vraie info etc... Il faut aussi parler des banques qui ont tout à gagner dans cette situation: les actions et les SICAV baissent et le petit actionnaire perd tandis que la banque empoche.
Si tout le monde pouvait réfléchir, ne fût-ce qu'un petit peu, à tout cela, si d'abord aussi plus de gens lisaient autre chose que les torchons para-stataux, nous n'entendrions plus dans les lieux publics des discours suintant l'ignorance (ou la complaisance, pour s'informer, il faut faire des efforts!) où les Américains sont toujours considérés comme nos grands sauveurs et où chaque Arabe devient un terroriste en puissance.
Sus aux médias patentés, générateurs de connerie ambiante!